Occurences de l'expression

la

pour DUFRESNY, Charles

Options de recherche : partie de mot et  insensible à la casse


Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 3553: parser error : Attribute stage redefined in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: <sp stage="entrance/location" stage="entrance" who="VACHONNET"><speaker>VACHONNE in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 3403: parser error : Couldn't find end of Start Tag sp line 3403 in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: <sp stage="touch" who="LE JEUNE GOURVILE"><speaker>LE JEUNE GOURVILE, lui serra in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 3403: parser error : PCDATA invalid Char value 28 in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: <sp stage="touch" who="LE JEUNE GOURVILE"><speaker>LE JEUNE GOURVILE, lui serra in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 3405: parser error : Opening and ending tag mismatch: div2 line 3176 and sp in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: </sp> in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 3446: parser error : Opening and ending tag mismatch: div1 line 2809 and div2 in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: </div2> in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 3447: parser error : Opening and ending tag mismatch: body line 53 and div1 in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: </div1> in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 3448: parser error : Opening and ending tag mismatch: text line 25 and body in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: </body> in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 3449: parser error : Opening and ending tag mismatch: TEI line 2 and text in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: </text> in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 3450: parser error : Extra content at the end of the document in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: </TEI> in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

LA JOUEUSE (1699)

  1. Messieurs les Laquais, taisez-vous, je vous prie : laissez-là vos violons, il me faut un moment de silence. (Acte 1, scène 1, TRIOLET)
  2. Ho la ho, Laquais de Monsieur Orgon, qu'on apporte ici le Clavecin. (Acte 1, scène 1, TRIOLET)
  3. Holà ho, Laquais de Madame Orgon, qu'on apporte ici la table à jouer. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  4. Vite donc le tapis vert, les flambeaux, les cartes. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  5. Effectivement la chose est problématique ; et quand Monsieur et Madame Orgon se sont fait séparer de corps et de biens, on devait régler en justice, si le salon serait pour la Musique de Monsieur, ou pour le jeu de Madame. (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  6. Il faut opter pourtant ; car le jeu et la Musique sont aussi incompatibles dans un même lieu, que l'humeur de Monsieur et Madame Orgon dans un même ménage. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  7. C'est pour cela qu'ils ont fait couper leur ménage en deux. (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  8. Mais je fais réflexion que nous ne chanterions pas ici en repos ; nous serions trop près de votre brelan. (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  9. Nous chanterons dans la chambre de Monsieur. (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  10. C'est ce qui me fâche ; car depuis la trahison que vous m'avez faite, je n'ai pas un plus grand plaisir que de quereller avec vous. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  11. Parce que l'envie de devenir assez riche pour t'épouser quelque jour, m'a fait accepter en mariage l'argent d'une femme vieille et infirme, tu appelles cela être marié ? (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  12. Je ne souhaite pas la mort de ma femme, je suis homme de bonnes moeurs, quoique Maître à chanter ; mais mon amour... (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  13. Je ne puis souffrir le mot d'amour dans la bouche d'un homme marié. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  14. Et moi je te refuse sérieusement par avance, je ne veux pas seulement t'écouter ; ta présence m'inspire une fureur qui ne finira qu'avec la vie de ta femme. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  15. las ! (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  16. Quand j'y fais réflexion, je suis bien aise que Lisette n'ait pas écouté la confidence que je voulais lui faire ; il ne faut jamais se fier à une femme qu'on a une fois offensée. (Acte 1, scène 3, TRIOLET)
  17. La voici notre Musicienne. (Acte 1, scène 3, TRIOLET)
  18. Pendant que vous avez été à la campagne, J'ai retiré du Couvent une jeune écolière. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  19. Que je la plains d'être fille de Madame Orgon ! (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  20. Imaginez-vous cette pauvre petite innocente, que notre joueuse a laissé au Couvent depuis son enfance, je la lui amène ; elle ne quitte pas seulement le jeu pour l'embrasser : j'en suis si piquée... car j'aime la petite Jacinte d'inclination... (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  21. C'est apparemment pour la marier, qu'on la retire du couvent ? (Acte 1, scène 4, TRIOLET)
  22. Il y a de mes confrères qu'on paye, pour inspirer de l'amour à leurs écolières ; cela est défendu, cela : mais j'inspirerai de la raison à la mienne, cela m'est permis, quoique ce ne soit pas mon métier. (Acte 1, scène 4, TRIOLET)
  23. Je la soupçonne aussi de n'être pas insensible. (Acte 1, scène 4, TRIOLET)
  24. Ce matin en la menaçant de son couvent, je l'ai trouvée rêveuse ; ses petites naïvetés étaient moins gaies, mais plus spirituelles qu'à l'ordinaire. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  25. La voilà qui sort de la Salle de jeu. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  26. Une jeune innocente, qui n'a jamais vu que son Cloître, est bien étourdie de se trouver dans la maison d'une mère qui donne à jouer. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  27. Je cherchais ma mère ; on m'a dit, elle est là-dedans qui joue : bon, bon, ai-je dit, elle en sera de meilleure humeur ; car quand on joue, je croyais moi que c'était comme au Couvent à la récréation, on joue pour se divertir, mais j'ai vu que le jeu de ma mère, c'était une querelle : on faisait un tintamarre, et tout d'un coup on a fait silence ; ma mère tenait des cartes, et elle en tirait une tout doucement, tout doucement : dès qu'elle a été retournée, il y a eu une femme qui a fait un cri, et la querelle a recommencée : on a refait silence, et ma mère a retourné une autre carte ; c'est à celle-là que j'ai eu bien peur : c'était des hommes comme des ivrognes ; et un autre (qui faisait le possédé avec des grimaces de rage) est venu de toute sa force enfoncer un carreau de vitre avec sa tête qui a passé à travers : ah ! (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  28. Frosine, comment ma mère peut-elle vivre dans un enfer comme cela ? (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  29. Je vous l'avais bien dit, Mademoiselle ; il y a quelque différence entre la maison de votre mère, et un couvent. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  30. On entend hurler les joueurs, et glapir les musiciennes ; ronfler les bassons, et brailler les joueuses ; enfin l'on entend ici que préluder, disputer, accorder, quereller, jurer, et chanter. (Acte 1, scène 5, TRIOLET)
  31. C'est pour cela, Frosine, que je souhaite d'être mariée bien vite. (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  32. Je vous ai tantôt donné une chanson à étudier, la savez-vous ? (Acte 1, scène 5, TRIOLET)
  33. Voyons comme vous la chanterez ? (Acte 1, scène 5, TRIOLET)
  34. La timide et sensible Hortense, v.1 (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  35. La timide et sensible Hortense. v.5 (Acte 1, scène 5, TRIOLET)
  36. Recommencez cela, Mademoiselle, vous n'avez pas exprimé à ma fantaisie. (Acte 1, scène 5, TRIOLET)
  37. Je veux dire moi que je suis lasse de chanter. (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  38. (Hé, je me serais bien passé d'être le second) feu son premier mari donc a laissé vingt mille écus à Jacinte : j'en suis dépositaire, Monsieur Triolet, je les ai en argent comptant dans mon coffre, et je voudrais être débarrassé de l'argent et de la fille ; car l'un et l'autre inquiètent trop ceux qui les gardent. (Acte 1, scène 6, ORGON)
  39. Je n'aime que la joie et la Musique, comme vous savez. (Acte 1, scène 6, ORGON)
  40. Mais songeons au plus pressé, allez vite accorder votre clavecin, Monsieur Triolet, car Madame la Marquise va venir, elle veut entendre votre cantate, cette Marquise-là est une Marquise de bonne humeur, avec qui j'ai fait connaissance à la campagne, d'où je viens. (Acte 1, scène 6, ORGON)
  41. Il faut que je me fasse la violence de parler d'affaires à ma femme. (Acte 1, scène 7, ORGON)
  42. Car je ne veux point entrer dans son brelan. (Acte 1, scène 8, ORGON)
  43. Ne trouves-tu pas plaisant que depuis mon retour de la campagne, je n'aie encore pu parvenir à l'honneur de saluer ma femme ? (Acte 1, scène 8, ORGON)
  44. Elle a présentement une occupation bien importante ; c'est à elle de faire la main, elle viendra vous parler dès qu'elle aura eu le coupe-gorge. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  45. Hé, c'est le fils de Madame la Marquise ! (Acte 1, scène 8, ORGON)
  46. Je connais cela, Lisette, je connais cela ; c'est un fort bon parti pour Jacinte. (Acte 1, scène 8, ORGON)
  47. Je ne veux point pénétrer, cela donnez trop de peine, mais, je serais ravi de faire alliance avec cette Marquise : nous avons fait amitié à la campagne d'où je viens, nous nous sommes bien réjouis ; c'est une femme de mon caractère, un caractère mêlé, moitié folie, moitié raison, n'aimant que le plaisir ; c'est une humeur folâtre, vive, charmante enfin, car elle est toute opposée à l'humeur de ma femme. (Acte 1, scène 8, ORGON)
  48. C'est pour cela que vous l'aimez tant. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  49. La voilà qui arrive, je crois ; oui c'est elle-même. (Acte 1, scène 8, ORGON)
  50. Comme vous courrez, Madame la Marquise, vous ne me donnez pas seulement le loisir d'aller au-devant de vous. (Acte 1, scène 9, ORGON)
  51. Bonjour, monsieur Orgon, bonjour ; permettez-moi que j'achève de demander à mon Laquais, à combien de personnes j'ai promis d'aller passer l'après-midi avec elles. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  52. Il y a Madame la Présidente, qui vous attend à cinq heures pour aller à la Comédie. (Acte 1, scène 9, CHAMPAGNE)
  53. En trois endroits à la même heure, l'aimable femme. (Acte 1, scène 9, ORGON)
  54. Je veux avoir des plaisirs à choisir à toutes les heures du jour, j'ai si peur de m'ennuyer. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  55. Oui, mais je veux être obéie ; je suis une méchante mère, quoique la meilleure femme du monde : heureusement, mon fils a bon esprit, il regardera ce mariage-là du bon côté ; il n'y a que manière d'envisager les choses : le veuvage par exemple m'eût affligé le reste de mes jours, si je n'y eusse envisagé qu'un mari perdu ; j'y vois la liberté retrouvée, sujet de joie. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  56. Je ne connais point encore la personne à qui vous me destinez ; je vous demanderai du temps pour examiner, pour me résoudre. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  57. À la vérité, je m'en suis repentie ; feu mon mari était jeune, noble, plein d'esprit, charmant de sa personne, et pas un sou avec. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  58. Si ma mère voulait bien entrer, je suis impatient d'entendre le concert. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  59. Laisse-moi conter mes chagrins ; cela me réjouit. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  60. Je vous réjouirais bien, si je vous contais les miens : une femme joueuse fournit des sujets de chagrin qui ne laissent pas d'être plaisants. (Acte 1, scène 9, ORGON)
  61. Un jour au retour d'un voyage, ma femme avait joué ses pierreries, ses dentelles ; je la trouvai en linge uni ; c'est par vertu, me dit-elle, je suis dans la réforme : elle avait par réforme aussi troqué mes tapisseries de damas, contre dix cadis, et ma vaisselle d'argent, contre de la faïence, cela fit que nous séparâmes de corps et de biens, mais trop tard. (Acte 1, scène 9, ORGON)
  62. Je ne croyais pas que tu aimasses tant la Musique. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  63. Entrons, je vous ferai voir aussi la fille de ma femme, dont je vous ai parlé à la campagne. (Acte 1, scène 9, ORGON)
  64. Je meurs d'envie de la voir. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  65. On a chanté les Buveurs, les Amants, mais on n'a point chanté les héros de brelan, ni les héroïnes du Papillon. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  66. Oui, oui, nous rentrerons tout à l'heure au Concert ; mais vous n'y avez été guère attentive ; vos yeux y ont eu plus de plaisir que vos oreilles, parlez-moi franchement. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  67. Tu sais que j'ai bien plus confiance en toi qu'en Lisette, oui je me sens toute soulagée d'être seule avec toi. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  68. Ce n'est pas cela que j'ai, Frosine. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  69. Allons ne vous contraignez plus, achevez de vous soulager, dites-moi tout ce que vous avez sur le coeur. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  70. Dis-moi la tienne, je te dirai la mienne après. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  71. La plaisante chose, Frosine, c'est justement ce que je voudrais savoir de toi. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  72. Tu ne m'entends pas, Frosine : je sais bien sans toi que Dorante me plaît ; mais je veux que tu m'apprennes, si ce que je sens, c'est proprement ce qu'on appelle amour dans les romans, car j'ai lu des romans où j'étais. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  73. Mon_Dieu, je sais bien que j'aime un peu, ce n'est pas là ce que je te demande ; mais comme cela ne fait que commencer, je veux que tu m'aides à connaître, si ce sera quelque jour une de ces passions, comme j'ai lu qu'il y en a, qui feraient mourir une fille de chagrin, si elle n'épousait pas celui qu'elle aime. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  74. Quand vous lisez ces amours-là, aviez-vous bien envie de voir la fin du roman ? (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  75. Que penses-tu de cela, Frosine. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  76. Hé bien par exemple je le regardai tant la première fois, que dès la seconde je n'osai plus le regarder, crois-tu que ce soit-là de l'amour, Frosine ? (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  77. Tout à l'heure encore, cette Marquise m'a parlé de Dorante, moi pour lui cacher ce plaisir qu'elle me faisait, je me renfrognais le visage, je me mordais les lèvres : je crois que si c'eut été Dorante lui-même, je n'aurais jamais pu me retenir : crois-tu que ce soit là de l'amour, Frosine ? (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  78. Je me serais bien gardée de recevoir un billet tendre ; mais il me dit tout bas que c'était une chanson, qu'il ne voulait pas que personne vit que moi ; je te prie en lisant ces tendresses-là, d'examiner si elles sont sincères, je ne me connais point à cela moi. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  79. Il n'est pas question de cela, Mademoiselle, il s'agit d'oublier entièrement un homme que vous ne sauriez jamais épouser : car enfin dans la situation de vos affaires, étant fille d'une mère ruinée, et Dorante dépendant d'une mère intéressée, il est impossible... (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  80. Quand ce ne serait que pour l'amour de sa fille, qui me plaît beaucoup, mon fils. (Acte 2, scène 2, LA-MARQUISE)
  81. Puisque je lui plais, demeurons ; il m'est permis d'aimer Madame la Marquise. (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  82. Je prends aussi la liberté de vous aimer déjà beaucoup. (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  83. Cette déclaration me charme ; car c'est la nature qui parle. (Acte 2, scène 2, LA-MARQUISE)
  84. Je vous prie, Madame, de rester ici toute la journée. (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  85. Je n'ai jamais eu tant de plaisir, que depuis que vous êtes ici, Madame. (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  86. On voit qu'elle m'aime ; car elle dit cela d'un courage. (Acte 2, scène 2, LA-MARQUISE)
  87. Toujours ou dans la Salle du jeu ou dans son lit : je n'entre point là moi. (Acte 2, scène 2, ORGON)
  88. Oui, oui, car je ne l'ai pas bien entendue là-dedans, j'ai toujours causé avec Jacinte : j'aime beaucoup la musique moi, mais je ne veux pas qu'elle m'empêche de causer, c'est l'usage d'entendre ainsi les concerts, la symphonie ne sert à présent que de basse continue à la conversation. (Acte 2, scène 2, LA-MARQUISE)
  89. Je vous défends de plaire à mon fils, Mademoiselle, car je veux le marier à une riche laide ; il reculera tant qu'il pourra, parce qu'elle est laide, et je presserai tant que je pourrai parce qu'elle est riche. (Acte 2, scène 2, LA-MARQUISE)
  90. Oui j'aimerai jusqu'à la mort v.12 (Acte 2, scène 2, FROSINE)
  91. Je haïrai jusqu'à la mort. v.16 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  92. Je haïrai jusqu'à la mort. v.23 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  93. Oui j'aimerai jusqu'à la mort. v.24 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  94. Je m'aperçois bien que vous êtes revenu de la campagne, mon mari ; il y avait longtemps que je n'avais entendu chanter : vous allez reprendre votre train de musique. (Acte 2, scène 3, LA-JOUEUSE)
  95. Tant que le jour dure on en a la tête rompue ; on croit au moins qu'en jouant la nuit on pourra jouer tranquillement ; point du tout, c'est un réveillon de clavecins, de violons... (Acte 2, scène 3, LA JOUEUSE)
  96. je ne saurais avoir ici un laquais raisonnable, tous jouent du violon jusqu'à mon petit dragon ; il étudie une maudite ouverture d'Opéra qu'il recommence vingt fois en une heure, et c'est justement celle de toutes les ouvertures qui me porte plus malheur dès que je l'ai entendue : je tenais les cartes, j'allais faire une main complète, j'entends le violon, c'est l'ouverture maudite. (Acte 2, scène 3, LA JOUEUSE)
  97. Je suis perdue, ai-je dit, ma carte va venir, cela n'a pas manqué : l'ouverture recommence, je tire ma carte, et j'ai le coupe-gorge, Monsieur, j'ai le coupe-gorge. (Acte 2, scène 3, LA JOUEUSE)
  98. Je ne m'attendais pas à la sortie que vous venez de faire sur nous. (Acte 2, scène 3, LA-MARQUISE)
  99. Hier encore je fus portée au flambeau ; ce maudit homme-là sait que sa présence m'est fatale, et il a la rage de se venir mettre sur le dos de ma chaise, c'est un écumeurs de jouissances, il a la face blême et longue d'une toise ; dès que je le vois, ma carte est en l'air. (Acte 2, scène 3, LA-JOUEUSE)
  100. De peur que ma face ne vous porte malheur, je vous laisse, Madame, je vous laisse. (Acte 2, scène 3, LA-MARQUISE)
  101. Non, Madame, c'est moi qui vous laisserai libre ; pardonnez un premier mouvement. (Acte 2, scène 3, LA-JOUEUSE)
  102. C'est pour cela que vous vous êtes séparés, voilà un bel exemple, mon fils. (Acte 2, scène 3, LA-MARQUISE)
  103. C'est mon mari qui a voulu la séparation. (Acte 2, scène 3, LA-JOUEUSE)
  104. Cela va bien pour nous, allons chanter là-dedans, Madame. (Acte 2, scène 3, FROSINE)
  105. Une mère joueuse est une mauvaise compagnie pour sa fille : dites-moi donc à qui vous voulez la marier ? (Acte 2, scène 4, ORGON)
  106. Je vous promets que demain je déclarerai le mariage de Jacinte. (Acte 2, scène 4, LA-JOUEUSE)
  107. Vous voyez qu'il me presse de me déclarer sue le mariage de ma fille ; mais comme je vous le dis hier, il m'est de dernière importance, qu'on ne sache point aujourd'hui les engagements que j'ai avec vous. (Acte 2, scène 5, LA-JOUEUSE)
  108. Je vous ai gardé là-dessus un secret inviolable, je n'en ai pas même parlé à Lisette ; mais quand me permettrez-vous donc de déclarer mon amour à votre charmante fille ? (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  109. Vous aurez la cruauté de ne me pas permettre aujourd'hui ? (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  110. Quel supplice pour moi de laisser encore tout un jour ignorer à Jacinte, le plus tendre amour, la plus violente passion. (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  111. Si je pouvais soupçonner que Jacinte se doutât seulement que je la destine à vous. (Acte 2, scène 5, LA-JOUEUSE)
  112. Si elle m'allait voir. (Acte 2, scène 5, JACINTE)
  113. Nous parlerons de cela une autre fois. (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  114. las rien pour ainsi dire, d'avoir la complaisance de rester un moment pour me consoler ; car j'ai un faible moi, quand il m'est arrivé des malheurs au jeu, il me semble que je suis soulagée quand je puis les conter à un ami. (Acte 2, scène 6, LA-JOUEUSE)
  115. Les plaintes soulagent, cela est naturel. (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  116. Les plaintes soulagent, mais à qui se plaindre, les joueurs sont des barbares, et les amis n'entrent point dans les afflictions du jeu ; ils vous accablent de remontrances, au lieu de vous consoler. (Acte 2, scène 6, LA-JOUEUSE)
  117. Ne croyez point au moins que mes plaintes soient des préambules d'emprunt ; non, Monsieur, non, loin de vous emprunter, je songe à vous rendre. (Acte 2, scène 6, LA-JOUEUSE)
  118. En ce cas-là, je vous laisse aller ; mais que ce ne soit point exprès pour moi au moins, car je trouverai tantôt ici assez d'amis. (Acte 2, scène 6, LA-JOUEUSE)
  119. Voilà mon mari de retour ; que deviendrais-je s'il allait s'apercevoir ?... (Acte 2, scène 7, LA-JOUEUSE)
  120. Mais en vingt-quatre heures ma fortune peut changer ; j'ai remarqué que le bonheur m'attend toujours à la dernière pistole, je suis pourtant bien par-delà ; attendons ici l'argent de Dorante. (Acte 2, scène 7, LA JOUEUSE)
  121. Tout est tranquille dans la Salle de jeu, car il n'y a plus personne ; les trois dés viennent de finir, et les grands acteurs du lansquenet ne sont pas encore arrivés ; cela fait un entracte. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  122. Bon, tu nous donnes de plaisants soupers ; ils ne me font point d'honneur, on ne voit rien de propre, rien en ordre. (Acte 2, scène 8, LA-JOUEUSE)
  123. On prend du sel avec le coin d'une carte, et on voit courir à la ronde un chapon en l'air ; chacun en arrache son lopin, comme quand on tire l'oie : celui-ci boit d'une main, et joue de l'autre ; l'un avale en gémissant, l'autre mâche en jurant ; celui-ci mange les cartes avec son pain ; et l'autre avale sa rage avec un verre de vin ; quel ordre puis-je mettre à tout cela moi ? (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  124. Çà, dites-moi donc enfin à qui vous la destinez ? (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  125. Volontiers, raisonnons, et pesons bien toutes choses ; car hors ma passion du jeu, j'ai du jugement et de la tête, Lisette, et de la tête ; consultons donc la raison et ma tendresse maternelle. (Acte 2, scène 8, LA-JOUEUSE)
  126. La raison et la tendresse maternelle, veulent que vous donniez Jacinte à un homme qui en soit amoureux ; parce que l'amour suppléera au peu de bien qu'elle a, ainsi il faut examiner... (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  127. las oui, il passe. (Acte 2, scène 8, LA-JOUEUSE)
  128. Sa tendresse maternelle a la rage du jeu ; allons voir avec Dorante les mesures qu'il faut prendre avec cet esprit-là. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  129. Pour cela, Monsieur Triolet, vous êtes un homme insupportable. (Acte 2, scène 9, LA-JOUEUSE)
  130. L'éducation d'une fille est si précieuse qu'on ne peut la payer. (Acte 2, scène 9, LA-JOUEUSE)
  131. Les conjonctures du lansquenet m'ont rendue insolvable, cependant je m'acquitterai si vous voulez. (Acte 2, scène 9, LA-JOUEUSE)
  132. Parlons d'autre chose, Madame : comme c'est moi qui ménage secrètement avec vous le mariage du riche Chevalier et de votre fille, il me presse de vous presser, vos délais, vos retardements l'alarment. (Acte 2, scène 9, TRIOLET)
  133. L'alarment ! (Acte 2, scène 9, LA-JOUEUSE)
  134. L'alarment, ne vous ai-je pas donné ma parole ? (Acte 2, scène 9, LA JOUEUSE)
  135. C'est à Dorante à qui elle court ; ce Dorante-là m'alarme pour mon Chevalier ; il faut travailler à mettre ce Dorante hors des rangs. (Acte 2, scène 10, TRIOLET)
  136. Je n'ose le donner moi-même à la Marquise, elle est babillarde ; ni son fils, ni Jacinte ne me le pardonneraient jamais. (Acte 2, scène 11, FROSINE)
  137. Trouvez moyen de le faire voir à la Marquise, je vais lui chercher moi des chansons qu'elle demande. (Acte 2, scène 11, FROSINE)
  138. Les affaires de notre vieux Chevalier vont à merveilles ; la Marquise ne consentira point que Dorante pense à Jacinte, elle se déclare si fort contre les mariages d'amour, qu'elle demande des chansons. (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  139. Attendez : je viens de la noter exprès sur la déclaration d'amour de Dorante à Jacinte... (Acte 3, scène 1, TRIOLET)
  140. Pour faire voir à la Marquise, sans nous commettre... (Acte 3, scène 1, TRIOLET)
  141. Là, là, là, là, là, là, lire ; lisez donc la note, si vous savez lire, lire. (Acte 3, scène 1, TRIOLET)
  142. La voilà, là, là, là, là. (Acte 3, scène 2, TRIOLET)
  143. Ce n'est pas là, Madame, c'est à la marge que j'ai écrit. (Acte 3, scène 2, TRIOLET)
  144. Ce papier vient de la poche de Frosine. (Acte 3, scène 2, TRIOLET)
  145. Laide, vieille, querelleuse, squelette mourante, qui n'est plus en vie que par la langue... (Acte 3, scène 3, TRIOLET)
  146. J'apprends que vous voulez marier Jacinte à un de vos amis ; Je vous déclare que je suis ravie de pouvoir me venger de vous sur cet ami-là : dites-moi donc vite quel est celui que vous protégez ? (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  147. Hé je m'en doute bien, traître ; c'est peut-être ce vieux Chevalier enrhumé qui a la poitrine fêlée ; car je le viens de voir là avec Frosine : tenez, tenez, le voilà qui vient à pas comptés, toujours toussant ; je vais bien voir tout à l'heure, si c'est là le rival de Dorante. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  148. Hom, je la défie de lui tirer son secret : c'est un sang froid d'homme... (Acte 3, scène 5, TRIOLET)
  149. Oui, Lisette, oui, heu, je vais un peu tailler ces femmes : il y a longtemps que je n'ai taillé, que j'en suis malade : pour me guérir, je vais voir si Madame Orgon veut ponter. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  150. J'ai demeuré un mois à une de mes terres, heu, où je me suis mis au lait. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  151. Oui je me suis mis au lait, car les veilles, les disputes, les jurements nous ruinent la poitrine à nous autres joueurs ; vous devriez vous mettre au lait vous autres Musiciens. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  152. Oui : car nous nous ruinons la poitrine en tant de façons... (Acte 3, scène 5, TRIOLET)
  153. Il faut que je vous enseigne ma manière de prendre le lait ; car il y a manière de prendre le lait, heu, il y a manière de prendre le lait, heu. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  154. On voit que vous avez la bonne manière. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  155. Le bon lait que vous avez pris là. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  156. C'est que je l'ai quitté hier ; ce n'est rien que cela. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  157. C'est donc pour cela que vous avez quitté le lait ? (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  158. Je vais me marier pour la première fois de ma vie : il est temps de se retirer quand on a soixante ans ; je ne puis plus supporter les veilles. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  159. Cela est de bon sens. (Acte 3, scène 5, TRIOLET)
  160. Cela ne se dit point encore. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  161. Non, non, mais cela se devine. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  162. À propos, monsieur, Triolet, j'étais l'autre jour chez une de vos écolières, où l'on vint me chercher, c'était de la part de votre femme qui était malade. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  163. las ! (Acte 3, scène 5, TRIOLET)
  164. Elle est toujours malade, je ne l'ai point vue depuis huit jours ; j'arrivai hier fort tard de la campagne, Monsieur Orgon m'a donné ici un lit. (Acte 3, scène 5, TRIOLET)
  165. Je vous apprends que votre femme est malade, car on vint vous chercher : c'était je crois il y a trois jours. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  166. Si la femme de Triolet est morte, j'aurai la survivance : mais à propos cette mort nous découvrira peut-être des choses qui changeront bien les affaires de Jacinte. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  167. Oui si les soupçons que j'ai sont véritables, la petite Jacinte est à plaindre : elle vient à moi, voyons ce qu'elle veut me dire. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  168. Voilà une Frosine de bien mauvais conseil : pour être de bon conseil, il ne faut jamais conseiller que ce qui fait plaisir. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  169. Je sais bien qu'il faut de la raison, Lisette, mais je n'ai rien à me reprocher ; car depuis le moment que j'ai commencé à m'apercevoir que j'aimais Dorante, je n'ai pas pu cesser de l'aimer. (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  170. Tâchons donc de conclure cette affaire, avant que la mort de Madame Triolet fasse éclater certaines choses que je crains fort. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  171. Quoi donc, Lisette, et que fait la mort de Madame Triolet à mon mariage ? (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  172. Quoi qu'il en soit votre mariage ne dépend plus que de la Marquise, je vais travailler de concert avec Dorante, à la faire au plus vite consentir à votre mariage. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  173. Non, le jeu m'échauffe la poitrine. (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  174. Quoi vous aurez la cruauté de me laisser de l'argent ? (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  175. Sonnez-moi au moins la satisfaction de perdre. (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  176. Je vous aime trop pour cela. (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  177. Hé non, Monsieur, je ne vous dis point d'injures, j'aurais tort, je ne me plains point de vous ; vous êtes un beau joueur, honnête homme, galant homme... (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  178. Je veux que vous exécutiez la parole que vous m'avez donnée, c'est le moyen d'avoir de l'argent ; car outre ce que je vous gagne, je vous prêterai quatre cent louis d'or en terminant... (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  179. Puisque la voilà, je veux que vous lui disiez en ma présence qu'elle sera ma femme. (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  180. Non, je vous prie ; car j'ai, comme je vous ai dit, des raisons pour ne point déclarer votre mariage si tôt. (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  181. Mais je veux voir si elle vous est soumise ; dites-lui sans me nommer que vous voulez la marier. (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  182. Ne vous ai-je pas dit que je voulais vous marier ? (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  183. De tout mon coeur : car je me réjouis par avance du plaisir que j'aurai à vous obéir. (Acte 3, scène 8, JACINTE)
  184. Je vous ai déjà dit que ce la ne valait rien. (Acte 3, scène 9, LE-CHEVALIER)
  185. J'ai encore consulté mon Avocat ; il dit qu'une mère ne peut point promettre sa fille par un billet, cela ne vaut rien. (Acte 3, scène 9, LE-CHEVALIER)
  186. Cela ne vaut rien : heu, faire son billet !... (Acte 3, scène 9, LE-CHEVALIER)
  187. C'est une affaire de lansquenet. (Acte 3, scène 10, LA-JOUEUSE)
  188. Tu es mon héritier, je te laisserai tout mon bien en mourant, il est juste que tu me prêtes de l'argent pendant ma vie. (Acte 3, scène 10, LE-CHEVALIER)
  189. Vous en gagnâtes bien hier comme cela : on en mettait dix sur une carte, Monsieur le Chevalier. (Acte 3, scène 10, LA-JOUEUSE)
  190. Je te rendrai cela au plus tard par mon testament. (Acte 3, scène 10, LE-CHEVALIER)
  191. Je vais tâcher d'apaiser ma mère, et de la disposer à ce que je souhaite. (Acte 3, scène 10, DORANTE)
  192. Je veux ignorer cela moi. (Acte 3, scène 11, LE-CHEVALIER)
  193. Cela ne me fâche point, au contraire, vous me préférez, la préférence flatte. (Acte 3, scène 11, LE-CHEVALIER)
  194. Je vous crois, Monsieur Orgon, je vous crois ; et cela m'inquiète, cela m'alarme, j'en tremble de peur. (Acte 4, scène 1, LA-MARQUISE)
  195. Je ne savais pas cela. (Acte 4, scène 1, ORGON)
  196. Oui, Monsieur Orgon, si le Chevalier se marie c'est une succession perdue pour mon fils ; mon fils est son unique héritier, son collatéral unique. (Acte 4, scène 1, LA-MARQUISE)
  197. Il est vrai que le Chevalier est vieux, mais sa femme serait jeune : o, voit tant de vieux maris, dont les jeunes femmes font tort aux collatéraux. (Acte 4, scène 1, LA MARQUISE)
  198. C'est quelque chose pour mon fils, pour son amour ; mais l'amour de mon fils, ne me fait point perdre la raison : quand l'amour me fit faire une folie, c'était mon amour à moi, mon amour à moi. (Acte 4, scène 2, LA-MARQUISE)
  199. Ha, ha, c'est quelque chose que cela, mais c'est bien peu pour mon fils. (Acte 4, scène 2, LA-MARQUISE)
  200. las oui, Madame. (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  201. Joignez à cela la succession que vous perdriez en laissant Jacinte au Chevalier, vous verrez que vous y gagnez. (Acte 4, scène 2, ORGON)
  202. Les femmes les moins raisonnables se laissent persuader, il n'y a qu'à prendre le moment ; allons, embrassez-moi ma bru. (Acte 4, scène 2, LA-MARQUISE)
  203. Elle est prudente : il faut ménager la succession du Chevalier. (Acte 4, scène 2, ORGON)
  204. Tranquillisez-vous tous ici, et laissez-moi agir seule. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  205. La mort de Madame Triolet m'alarme. (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  206. Cela serait trop cru ; mais je l'y ferai peut-être venir naturellement, par amour propre. (Acte 4, scène 4, LA-MARQUISE)
  207. Épargnez-moi la raillerie dans la douleur où je suis, hom, hom. (Acte 4, scène 4, TRIOLET)
  208. On ne vous presse point d'entendre Jacinte ; mais laissez-nous nous réjouir, et je vous donnerai de l'argent après. (Acte 4, scène 4, ORGON)
  209. Je meurs d'envie d'entendre la cantate : ne dites-vous pas qu'elle est de Monsieur ? (Acte 4, scène 4, LA-MARQUISE)
  210. Cela est vrai, mais dispensez-moi d'être présent. (Acte 4, scène 4, TRIOLET)
  211. Au pied d'un chêne un Berger languissait, v.46 (Acte 4, scène 4, JACINTE)
  212. Pour irriter encore un feu qui lui plaisait. v.50 (Acte 4, scène 4, JACINTE)
  213. Au pied d'un chêne un berger languissait... v.51 (Acte 4, scène 4, JACINTE)
  214. Plus tristement cela. (Acte 4, scène 4, TRIOLET)
  215. Languissait. (Acte 4, scène 4, TRIOLET)
  216. Cela est bien mieux. (Acte 4, scène 4, LA-MARQUISE)
  217. Pour irriter encore un feu qui lui plaisait. v.57 (Acte 4, scène 4, JACINTE)
  218. Un feu qui lui plaisait. (Acte 4, scène 4, TRIOLET)
  219. Il prit la main de Climène, v.61 (Acte 4, scène 4, JACINTE)
  220. Et le cruel la laissa là. v.67 (Acte 4, scène 4, JACINTE)
  221. Ce n'est point cela, Mademoiselle, ce n'est point cela ; vous chanter tout à contresens. (Acte 4, scène 4, TRIOLET)
  222. Il prit la main... v.69 (Acte 4, scène 4, JACINTE)
  223. Il prit la main de Climène, (Acte 4, scène 4, TRIOLET)
  224. Son expression serait bien plus gaie, s'il n'avait perdu la pauvre défunte. (Acte 4, scène 4, LA-MARQUISE)
  225. Pour adoucir la rechute d'affliction, il faut lui aller chercher de l'argent. (Acte 4, scène 4, ORGON)
  226. Je crois que la voilà qui vient, Monsieur Triolet. (Acte 4, scène 5, JACINTE)
  227. las ! (Acte 4, scène 5, TRIOLET)
  228. J'ai trouvé dans la cassette de ma femme, cette consolation. (Acte 4, scène 5, TRIOLET)
  229. C'est Madame Orgon, qui a mis ce diamant en gage chez la défunte, et je devine où elle l'a pris. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  230. Ma mère vient de me dire en deux mots que je serais heureux, mais qu'elle ne voulait pas s'expliquer davantage ; j'ai couru vous chercher, je suis sûr de votre mère : mais, belle Jacinte, que votre joie réponde à la mienne ; c'est peu que tout m'assure votre main, si vous ne me la donnez vous-même. (Acte 4, scène 6, DORANTE)
  231. Laissez-moi, Monsieur, car Lisette dit que notre mariage n'est pas encore assuré. (Acte 4, scène 6, JACINTE)
  232. Il n'y a que vous au monde qui soyez capable de ces sortes de plaisanteries. (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  233. Mais avec l'amour il vous faut de la constance, car vous ne serez marié qu'après ma mort. (Acte 4, scène 7, LE-CHEVALIER)
  234. Vous êtes ma femme au moins ; mais par bonheur cela ne durera guères. (Acte 4, scène 7, LE CHEVALIER)
  235. Ne croyez pas ce qu'il vous dit, c'est une plaisanterie. (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  236. Je m'en vais, car cette plaisanterie-là me chagrine. (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  237. Laissons ce badinage. (Acte 4, scène 8, DORANTE)
  238. Heureusement pour toi, je n'ai plus que deux ou trois ans peut-être, heu, à tousser dans ce monde : je te laisserai là une jolie veuve au moins. (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  239. Mais pourquoi donc vous attachez-vous à plaisanter là-dessus ? (Acte 4, scène 8, DORANTE)
  240. Je ne plaisante point, j'ai épousé Jacinte. (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  241. Mon mariage avec Jacinte te fera du bien ; car je dégagerai des terres qui sont les effets de ma succession, et Jacinte sera un effet de plus que je te laisserai. (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  242. Console-toi, je te laisserai ma veuve et mes biens en bon état rien ne dépérira. (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  243. Ah, c'en est trop, éclaircissons enfin ?... (Acte 4, scène 8, DORANTE)
  244. Vous me voyez inquiet, et je cherche partout la clef de mon cabinet. (Acte 4, scène 9, ORGON)
  245. Il n'y a que ma femme capable de vouloir faire deux gendres à la fois avec une fille unique. (Acte 4, scène 9, ORGON)
  246. Allons la confondre, allons. (Acte 4, scène 9, ORGON)
  247. Prenez part à ma joie, mon cher mari ; je viens de faire six mains complètes, avec le réjouissances, les paris doubles, triples, rien ne tenait devant moi ; j'ai gagné jusqu'à m'en lasser, mais avec une légèreté, une rapidité ; je suis comblée de plaisir, Monsieur, transportée ! (Acte 4, scène 10, LA-JOUEUSE)
  248. Avouez, mon mari, que votre musique est un plaisir fade en comparaison des miens ? (Acte 4, scène 10, LA-JOUEUSE)
  249. Non la musique ne donne point de ces joies vives et de ces joies pleines. (Acte 4, scène 10, LA JOUEUSE)
  250. Il est bien question de cela ! (Acte 4, scène 10, DORANTE)
  251. J'y étais forcée par des situations pressantes ; cela ne s'appelle point donner parole ? (Acte 4, scène 10, LA-JOUEUSE)
  252. Vous m'avez prêté de l'argent, je vous ai prêté ma parole, je la reprends en vous rendant votre argent ; nous voilà quittes. (Acte 4, scène 10, LA JOUEUSE)
  253. Vous avez perdu la raison ma femme. (Acte 4, scène 10, ORGON)
  254. On perd la raison avec l'argent, on la regagne de même, je me vois un fonds de raison solide... (Acte 4, scène 10, LA-JOUEUSE)
  255. Mon désespoir m'inspire l'unique moyen qui puisse la mettre à la raison ; il faut tout risquer. (Acte 4, scène 10, DORANTE)
  256. Il fallait tantôt finir de bonne grâce : mais vous vouliez voir la dot, disiez-vous, voir la dot, avant que de signer : dans l'adversité, je vous aurais donné ma fille, mais à présent j'ai des vues bien plus élevées. (Acte 4, scène 11, LA-JOUEUSE)
  257. La prospérité vous a bien élevée depuis tantôt. (Acte 4, scène 11, LE-CHEVALIER)
  258. La fortune a ses retours : vous m'avez refuser de jouer, vous aviez trop de considération pour moi, trop d'égards, disiez-vous, trop d'égards, vous ne vouliez point me ruiner, et moi je ne veux point ruiner votre santé : le mariage ne vous convient plus, mon cher Chevalier. (Acte 4, scène 11, LA-JOUEUSE)
  259. Et à un... qui aura de la poitrine. (Acte 4, scène 11, LA-JOUEUSE)
  260. La jolie expression ! (Acte 4, scène 11, LA-JOUEUSE)
  261. Adieu, vous êtes trop brillante pour moi, Je prendrai mieux mon temps. (Acte 4, scène 11, LE-CHEVALIER)
  262. J'aime la tranquillité et le silence. (Acte 4, scène 12, LA-JOUEUSE)
  263. Votre mari n'a encore rien vu : mais si vous ne me faites la confidence entière : je vais l'avertir. (Acte 4, scène 13, LISETTE)
  264. Je ne te cacherai rien, Lisette, je vais te dire premièrement comment j'ai attrapé en l'absence de mon mari, la clef... (Acte 4, scène 13, LA-JOUEUSE)
  265. D'abord, je ne voulais qu'emprunter cent louis à mon mari, sans qu'il le sût. (Acte 4, scène 13, LA-JOUEUSE)
  266. Au lieu de mille francs, je trouve mille louis : je voulais le reporter. (Acte 4, scène 13, LA-JOUEUSE)
  267. Vous n'en eûtes pas la force : l'argent est lourd à reporter. (Acte 4, scène 13, LISETTE)
  268. Dès que je vis la dot entamée, il fallut bien en reprendre encore ; on ne regagne pas avec rien, Lisette. (Acte 4, scène 13, LA-JOUEUSE)
  269. Il faudra que tu m'aides : quand tout le monde dormira, nous remettrons tout dans le même arrangement où je l'ai trouvé ; car j'ai observé exactement jusqu'à la différence des espèces : j'ai eu l'attention, d'arranger dans mon armoire les sacs à mesure que je les vidais, avec les bordereaux, les étiquettes ; j'ai tout mis dans un ordre... (Acte 4, scène 13, LA-JOUEUSE)
  270. Il faut pourtant ménager la dot de ma fille ; je ne veux pas lui faire tort d'un denier. (Acte 4, scène 14, LA-JOUEUSE)
  271. Ne risquons donc que mille louis, je trouverai bien à emprunter de quoi les remplacer ; si je gagne c'est du bien pour ma fille, et si je perds... (Acte 4, scène 14, LA JOUEUSE)
  272. Voilà nos acteurs, je sens un redoublement de joie qui me pronostique un gain sûr : Oui la fortune m'attend là-dedans, courons à la fortune ? (Acte 4, scène 14, LA JOUEUSE)
  273. Je ne me suis jamais laissé entamer au chagrin ; mais j'avoue que ce coup m'accable : malheureuse femme ! (Acte 5, scène 1, ORGON)
  274. Nous ne l'avons que trop vu ; elle n'a pas laissé seulement de quoi me payer. (Acte 5, scène 1, TRIOLET)
  275. Çà, dis-moi vite la petite ressource que tu as pour Jacinte ! (Acte 5, scène 2, LISETTE)
  276. Tu as toujours été le principal sujet de mon attention, je n'avais épousé la défunte que par parenthèse. (Acte 5, scène 2, TRIOLET)
  277. Je n'entrerai en possession que la semaine prochaine. (Acte 5, scène 2, TRIOLET)
  278. las c'est une ressource bien faible ! (Acte 5, scène 2, LISETTE)
  279. Pour le coup rien ne peut plus empêcher mon bonheur ; car ma mère a dit tantôt, qu'elle se contente de la dot de Jacinte ? (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  280. C'est tantôt qu'elle a dit cela. (Acte 5, scène 3, TRIOLET)
  281. Monsieur Orgon vient de trouver son coffre vide ; notre joueuse a perdu au jeu la dot de Jacinte. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  282. Voici la seule chose qui reste. (Acte 5, scène 3, TRIOLET)
  283. Quelle surprise est la mienne ! (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  284. La voilà qui vient vous prévenir par des menaces : évitez les premiers mouvements d'une femme vive ; elle va jeter feu et flamme. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  285. Je ne m'opposerai point à des sentiments si beaux, si héroïques : tu croyais peut-être que j'allais crier, fulminer, tempêter, non, mon fils, non, tu me vois raisonnable, douce, tranquille. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  286. Je te jure que je n'ai pas la moindre émotion de colère ; et voici le parti que la raison m'a fait prendre... (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  287. Et moi je te prie de me laisser parler ; je te laisse la liberté de te marier à ta fantaisie, laisse-moi au moins la liberté de parler tant qu'il me plaira. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  288. Je vous laisse parler, ma mère. (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  289. Je n'ai que quatre mots à te dire, et je te les dirai doucement, bonnement, cordialement, comme une bonne mère : tu t'imagines que je te cache quelque fiel sous cette douceur ; non,je te jure, et je ne suis point fâchée que tu te maries follement, au contraire, j'en suis bien aise, car cela justifiera certaines démarches que je médite depuis longtemps : je n'osais rompre avec toi la première, je ne cherchais qu'un prétexte, tu me le fournis, tu m'autorises, cela est heureux ! (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  290. Vous plaisantez, ma mère. (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  291. D'accord : mais tout en riant, je suivrai mon petit penchant, comme tu suis le tien, cela sera réciproque. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  292. Cela serait différent : j'ai pour moi une passion violente. (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  293. Vous êtes la maîtresse : mais je vous ai laissé parler, sans vous interrompre le plaisir de me menacer ; me permettez-vous à présent de m'expliquer ? (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  294. À moins que Madame Orgon ne regagne la dot de sa fille. (Acte 5, scène 4, TRIOLET)
  295. C'est une représentation composée des plus grands acteurs : on met mille louis sur une carte, toute la table est inondée d'un flux et reflux d'or roulant. (Acte 5, scène 5, LE-CHEVALIER)
  296. Ce sont des bonnes fiches pourtant, il ne faut qu'un clin d'oeil pour l'enrichir, elle est aux prises contre un joueur respectable, et fort estimé dans Paris, c'est un gros boeuf, mais un gros boeuf riche, et bête à l'avenant, il joue tant qu'il a de l'argent, et il a de l'argent tant qu'il veut, il joue pour se faire des amis, par galanterie ; il oublie les cartes des femmes, et il paye les hommes deux fois pour éviter les querelles. (Acte 5, scène 5, LE-CHEVALIER)
  297. J'attends qu'elle perde pour en avoir raison ; la perte au jeu rend les femmes traitables. (Acte 5, scène 5, LE-CHEVALIER)
  298. Une joueuse désespérée : la voilà avec un flambeau au poing comme une furie,... (Acte 5, scène 5, TRIOLET)
  299. Elle jette le flambeau, elle renverse tout... (Acte 5, scène 5, TRIOLET)
  300. Si elle m'allait prendre pour le valet de pique ? (Acte 5, scène 6, TRIOLET)
  301. Tu gagneras la rage, le désespoir... (Acte 5, scène 6, LA-JOUEUSE)
  302. Monsieur, vous me rendriez peut-être la vie, car on n'a pas encore quitter le jeu. (Acte 5, scène 7, LA-JOUEUSE)
  303. La partie sera finie quand nous reviendrons ; si vous vouliez me confier l'argent ? (Acte 5, scène 7, LA-JOUEUSE)
  304. C'en est donc fait, voilà la dot de Jacinte perdue ? (Acte 5, scène 8, ORGON)
  305. La dot perdue ! (Acte 5, scène 8, LE-CHEVALIER)
  306. Madame la Marquise ramène son fils ! (Acte 5, scène 9, ORGON)
  307. Il y a quelques jours, Monsieur, que sous prétexte de jouer, je m'introduisis chez Madame Orgon ; je la trouvai jouant un jeu terrible ; cela m'affligea par rapport à Jacinte ; je risquai cent louis, m'imaginant jouer pour Jacinte, contre une mère qui la ruinait, Jacinte joua de bonheur sous ma main, j'avais déjà gagné deux mille louis quand sa mère m'a manqué de parole : le désespoir m'a fait jouer contre elle à quitte ou à double ; en un mot Jacinte a dans cette bourse en billet et en argent, la dot que sa mère a perdue. (Acte 5, scène 9, DORANTE)
  308. La bienséance ne veut pas... (Acte 5, scène 9, TRIOLET)
  309. Ce serait un poème Tragicomique ; le Théâtre représenterait le temple du malheur ; on y verrait le désespoir ; force joueurs poignardés, se poignardant ; voilà le tragique cela. (Acte 5, scène 9, TRIOLET)
  310. Imaginez-vous des décorations tantôt riches, tantôt délabrées, et à la fin le temple du jeu resterait avec les quatre murailles. (Acte 5, scène 9, TRIOLET)
  311. J'oublie un sacrifice au Dieu des Brelans, où les hommes sacrifient leur temps, leur santé, leur probité, leur gloire ; et les femmes sacrifient... (Acte 5, scène 9, TRIOLET)
  312. Je vois sortir des enfers l'affreuse Bassette, suivie du Pharaon : Bassette fatale, quatrième Parque filant avec le pouce la vie, ou la mort des aventuriers. (Acte 5, scène 9, TRIOLET)
  313. C'est leur sacrificateur qui égorge en taillant, et l'on voit les victimes expirer en pontant. (Acte 5, scène 9, TRIOLET)
  314. Comme il nous manque ici des danses, je fais une entrée de douze dupes enfants de famille vêtus comme des Colonels, et de douze Gascons délabrés. (Acte 5, scène 9, TRIOLET)
  315. Les deux entrées se réunissent et les Gascons dépouillent les enfants de Paris ; mais nus comme la main : cela serait du spectacle. (Acte 5, scène 9, TRIOLET)
  316. Que ne puis-je ici vous faire voir l'Opéra que j'ai dans la tête ! (Acte 5, scène 9, TRIOLET)

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 2267: parser error : Attribute stage redefined in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: <sp stage="toward" stage="toward" who="LA FLEUR"><speaker>LA FLEUR, à Brid'oiso in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 2716: parser error : Attribute stage redefined in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: <sp stage="stand" stage="aparte" who="FIGARO"><speaker>FIGARO, à part.</speaker in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

LA NOCE INTERROMPUE (1699)

  1. Par la mort, non pas de mon âme, Monsieur_le_Comte et Madame le Comtesse se moquent-ils de faire attendre si longtemps un homme comme moi ? (Acte 1, scène 1, LE-TABELLION)
  2. Parbleu si Monsieur_le_Comte est Seigneur du Village, j'en suis le Notaire Royal. (Acte 1, scène 1, LE-TABELLION)
  3. Est-ce une bagatelle que la dotation d'une fille ? (Acte 1, scène 1, LA-MÈRE)
  4. La filleule de Madame_la_Comtesse n'a rien que les huit cent francs que Monsieur_le_Comte a promis ; l'argent ne vient point, et vous appelez cela des bagatelles ? (Acte 1, scène 1, LA M?RE)
  5. Signez toujours, signez toujours ; que dites-vous à cela, mon frère le Corporal, signez toujours. (Acte 1, scène 1, LA-MÈRE)
  6. Vla une belle sentence ! (Acte 1, scène 1, LA-MÈRE)
  7. Il faut voir le vin, et puis on boit : la belle pensée. (Acte 1, scène 1, LE-SOLDAT)
  8. J'aime aussi les belles pensées ; et en effet pour la consommation d'une affaire... je requiers. (Acte 1, scène 1, LE-TABELLION)
  9. Je veux la mesure Saint-Denis, c'est la meilleure. (Acte 1, scène 1, LE-SOLDAT)
  10. Cela est bon. (Acte 1, scène 1, LA-MÈRE)
  11. Sans cesse l'un à l'autre ils se prêtent la main ; v.3 (Acte 1, scène 1, LE-MUSICIEN)
  12. Qui fournit à l'amour la force et la constance. v.5 (Acte 1, scène 1, LE MUSICIEN)
  13. Dieu merci vla l'argent qui vient ! (Acte 1, scène 2, LA-MÈRE)
  14. Cela est bon, vous dis-je ; Monsieur_le_Comte m'abandonne l'ordre, mais nos finances sont courtes ; la vente de ses fruits n'a pas donné, il n'y a point de fond dans nos coffres, il n'y a que des pommes. (Acte 1, scène 2, ADRIEN)
  15. Je vous donne à choisir, prenez des pommes, ou la parole de Monsieur_le_Comte ; nous n'avons point d'autre fond. (Acte 1, scène 2, ADRIEN)
  16. Halte-là les flacons ; holà ho l'homme d'affaire, rapporte ici la fiancée ? (Acte 1, scène 2, LE-SOLDAT)
  17. J'ordonne que vous ferez la noce, ou je ferai quelque enterrement. (Acte 1, scène 2, LE SOLDAT)
  18. Va Lucas tu auras ma charge de Soldat, je t'en donne la survivance : (Acte 1, scène 2, LE-SOLDAT)
  19. Mais mon frère, la raison, la pudeur... (Acte 1, scène 2, LA-MÈRE)
  20. De la pudeur... cela est vrai, donnez-lui rien que votre main à baiser ; il n'y a point là de pudeur à craindre. (Acte 1, scène 2, LE-SOLDAT)
  21. Baise-lui la main ou je te tue. (Acte 1, scène 2, LE-SOLDAT)
  22. Les voilà mariés, il y aura de la noce, Vivat. (Acte 1, scène 2, LE-SOLDAT)
  23. En attendant la noce, allons boire. (Acte 1, scène 2, LE SOLDAT)
  24. Adieu la Noce, serviteur ; hé bien, la Fiancée, serez-vous encore muette ? (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  25. La Noce vous affligeait, la rupture de la Noce ne vous rend pas plus gaie ; qu'avez-vous donc ? (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  26. Ne laissez pas de me conter en rougissant l'aventure qui vous arriva l'autre jour ; il m'en est arrivé une aussi, je vous la conterai sans rougir, quand vous m'aurez conté la vôtre. (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  27. Pourquoi ne vous pas soulager de cette oppression de paroles ? (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  28. Je le hais trop lui, pour lui demander conseil ; et il n'y a point de fille dans ce Village-ci, qui ait assez d'esprit pour être ma confidente. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  29. Je suis fâché de ne me pas appeler Lisette ou Margoton ; mais puisque Madame_la_Comtesse n'a point d'autre femme de chambre que moi, j'ai droit de confidence sur sa filleule ; parlez. (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  30. L'autre jour comme je me promenais seule dans le petit bois, j'aperçus un homme sur notre mur ; il se laissa tomber dans l'allée, j'eus peur d'abord, mais sitôt que je l'eus regardé, je te l'avoue, je n'eus plus peur de lui : je fis pourtant réflexion qu'une fille sage devait s'enfuir, je voulus courir. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  31. Peut-être bien ; mais ce qui m'arrêta, c'est qu'il me cria d'un ton languissant : Ah ! (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  32. Charmante personne, ayez pitié de moi, je suis blessé : je crus bien qu'il faisait cela exprès, mais je ne le laissai pas d'en avoir compassion ; il fit un grand soupir, sa tête tomba sur l'herbe, comme s'il eut été mort. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  33. J'allais le questionner sur le sujet de sa mort ; mais il se mit à fuir dans le fond du bois, parce que Monsieur_le_Comte venait par une autre allée : je me mis à fuir aussi ; car depuis que Monsieur_le_Comte a tant d'envie d'être seul avec moi, je crains toujours de m'y trouver. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  34. Non assurément, je ne l'ai point vu depuis ; mais il m'a écrit force billets si tendres, que j'ai eu la patience de les relire tous cinq ou six fois. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  35. Voilà une fille qui aime bien la lecture ! (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  36. J'ai lu ses billets avec plaisir ; mais enfin écrire tendrement, soupirer, faire le mort, escalader un mur, cela ne suffit pas pour faire un honnête homme ; qu'en dis-tu ? (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  37. Hier au soir, en rentrant dans le Château, j'aperçus l'homme du petit bois, qui courait après moi tout hors d'haleine, et ne pouvant parler, il gesticulait, et en gesticulant il me mit quelques louis d'or dans la main. (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  38. Monsieur, lui dis-je, si vous avez l'éloquence aussi belle que le geste, vous me persuaderez tout ce qu'il vous plaira : en effet il me persuada qu'il vous aimait, et conclut qu'il vous demanderait au Comte et à la Comtesse : doucement, lui dis-je, c'est une couple d'animaux féroces, incapables d'entendre raison ; ils s'entr'appellent mon bichon, ma bichonne, et ce sont deux dogues qui se montrent les dents vingt fois par jour ; toutes leurs conversations commencent par des caresses, et finissent par des coups de poing. (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  39. Il est... mais le Comte et la Comtesse viennent, allez m'attendre là-dedans. (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  40. Ça, comment ferai-je pour annoncer à ce brutal, que la Noce est interrompue ! (Acte 1, scène 4, ADRIEN)
  41. Il y a bien trente-cinq années que nous faisons la félicité l'un de l'autre. (Acte 1, scène 5, LE-COMTE)
  42. Dans les douceurs d'une union parfaite, la durée des ans est imperceptible. (Acte 1, scène 5, LE-COMTE)
  43. Tes complaisances sont inouïes. (Acte 1, scène 5, LE-COMTE)
  44. Allez vite panser ma jument, que j'aille tuer du gibier pour la Noce. (Acte 1, scène 5, LE-COMTE)
  45. C'est moi qui ai besoin de vous, Adrien, venez m'habiller pour la Noce. (Acte 1, scène 5, LA-COMTESSE)
  46. J'avais laissé sur ma toilette le fer de ma coiffure, qu'en avez-vous fait. (Acte 1, scène 5, LA-COMTESSE)
  47. Monsieur, considérez, que je compose seul tout votre domestique ; je ne puis pas être en même temps à la chambre et à l'écurie, à la cuisine et au cabinet, faire les affaires de Monsieur, et le lit de Madame, et la jument par-dessus le marché ; je ne puis pas servir trois maîtres à la fois ; mais heureusement je me tirerai d'affaire aujourd'hui, en ne vous obéissant ni à l'un ni à l'autre. (Acte 1, scène 5, ADRIEN)
  48. Je m'explique ; c'est que vous n'avez que faire de monter à cheval, ni Madame de se parer, car la Noce ne se fait point. (Acte 1, scène 5, ADRIEN)
  49. La Noce ne se fait point ! (Acte 1, scène 5, LE-COMTE)
  50. Oui, Monsieur ; le contrat était dressé, les parents d'accord, les Violons d'accord aussi, la nappe mise, le vin tiré, on n'attendait que vos huit cents francs : je leur ai offert votre parole, et sur votre parole tout a disparu. (Acte 1, scène 5, ADRIEN)
  51. Voilà des parents bien insolents, de ne se pas fier à la parole de leur Seigneur, de leur maître, qui peut les ruiner par sa puissance ! (Acte 1, scène 5, LA-COMTESSE)
  52. Tout est perdu, ils vont contraindre Lucas à renouer la Noce ; ne trouverai-je point quelque expédient pour la rompre... Attendez ? (Acte 1, scène 6, ADRIEN)
  53. Madame_la_Comtesse est jalouse de Nanette, tâchons d'allumer cette jalousie, afin que... (Acte 1, scène 6, ADRIEN)
  54. Je t'entends : tu veux parler de Nanette, c'est sur cela que je viens te consulter, et absolument je veux éloigner cette petite créature. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  55. Ce n'est pas que je soupçonne la fidélité de Monsieur_le_Comte, il est trop passionné pour moi. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  56. Monsieur_le_Comte vous a fait accroire cela pour ne vous point effaroucher ; mais je vous avertis moi, que dès le lendemain des Noces il fera Lucas son Fermier, et Nanette sa Concierge. (Acte 1, scène 7, ADRIEN)
  57. Il en aura le démenti ; c'est moi qui dois disposer de Nanette, son père me l'a laissée en mourant, c'est ma filleule : n'ai-je pas raison, mon pauvre Adrien, n'ai-je pas raison ? (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  58. La question n'est pas d'avoir raison. (Acte 1, scène 7, ADRIEN)
  59. La raison est souvent du côté du plus faible, et c'est tout comme s'il avait tort ; mais Madame, laissez-moi rêver si je ne pourrais point adroitement dégoûter Lucas d'épouser Nanette. (Acte 1, scène 7, ADRIEN)
  60. Point de ménagement avec un volage. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  61. Cela serait fâcheux ; car point de Nanette pour Dorante, point de fortune pour moi ; mais commençons toujours par rompre le mariage. (Acte 1, scène 8, ADRIEN)
  62. Ce n'est pas là la difficulté. (Acte 1, scène 9, ADRIEN)
  63. Je vous l'ai déjà dit, l'amour de Monsieur_le_Comte, ou plutôt sa convoitise pour Nanette, et la jalousie de la Comtesse vous sont également contraires : car ou la femme l'enfermera pour son profit, ou le mari pour le sien la mariera à un sot. (Acte 1, scène 9, ADRIEN)
  64. N'ai-je que cela à craindre ? (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  65. Oui, Adrien, selon le projet que j'ai imaginé, la jalousie de la Comtesse, et les mauvais desseins du Comte serviront à faire réussir le mien. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  66. Je prétends que le Comte me prie d'épouser Nanette, et que la Comtesse en soit ravie (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  67. Vous aimiez le père, vous faites du bien à la fille, cela est naturel. (Acte 1, scène 10, ADRIEN)
  68. Quoi qu'il en soit, je me ris ce la colère de ma femme, et dès ce matin je conclus l'affaire. (Acte 1, scène 10, LE-COMTE)
  69. Adrien faites revenir le Notaire, et tout l'appareil de la Noce. (Acte 1, scène 10, LE COMTE)
  70. Dans les villages on ne peut manger que ce qu'on a ; mon garde-chasse n'a tué aujourd'hui que des lièvres, mettez-en trois sur la soupe, marinez-en, farcissez-en bref déguisez-les de génie pour composer un repas diversifié, un repas fin. (Acte 1, scène 10, LE COMTE)
  71. Plaît-il, Monsieur Lucas ? (Acte 1, scène 11, LE-COMTE)
  72. À l'égard de ma Ferme je vous ai dit mon mot, cela suffit. (Acte 1, scène 11, LE-COMTE)
  73. Tout mon vaillant est dans votre départenance, vous pouvez me ruiner ; mais quand on prend une Ferme ce n'est pas pour y pardre. (Acte 1, scène 11, LUCAS)
  74. Tu auras encore droit de pêche dans mon étang de la grenouillère, et tu me fourniras de poisson. (Acte 1, scène 11, LE-COMTE)
  75. Je vous remercie de tout ça, et si faut y qu'ous ôtiez du bail les sarimonies qu'ous avez imaginées, pour mettre à profit toutes les bonnes Fêtes de l'Almanach ; pour le vin de la Saint-Martin tras muids de cidre, six squiez d'avoine pour votre gâtiau de Rois, et pis deux cochons pour les éplingles de Madame_la_Comtesse ; et tout ça parce qu'ou vous fiez que je suis amoureux : mais j'aime mieux tout pardre, et mon amour avec, que de signer ma ruine (Acte 1, scène 11, LUCAS)
  76. La la doucement. (Acte 1, scène 11, LE-COMTE)
  77. C'est un tyran que ce Monsieur_le_Comte ; c'est une tyranne itou que Nanette, qui me tyrannise la çarvelle, et sera peut-être bian pis, car Adrian viant de lâcher queuques paroles : il faut que je le fasse encore jaser. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  78. C'est-à-dire qu'on vous fait épouser la ferme malgré vous, et que vous prenez Nanette à bail ; car Monsieur_le_Comte s'en réserve la propriété. (Acte 1, scène 13, ADRIEN)
  79. Enfin vous allez achever la Noce. (Acte 1, scène 13, ADRIEN)
  80. Plaît-il ? (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  81. Par plaisanterie da ; car dans le fond Nanette est sage ; mais Monsieur_le_Comte est un peu dévergondé. (Acte 1, scène 13, ADRIEN)
  82. Car je me vians d'apercevoir qu'il a si hâte de la marier ; si hâte, si hâte... (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  83. Il a peut-être calculé qu'il fallait dater votre mariage d'aujourd'hui : quelques jours plutôt ou plus tard, décident quelque fois de la réputation d'une nouvelle mariée. (Acte 1, scène 13, ADRIEN)
  84. Le monde est si pointilleux sue la date des Noces... (Acte 1, scène 13, ADRIEN)
  85. Ce n'est pas, comme je vous dis, que Nanette ne soit très sage ; mais Monsieur_le_Comte est un fin calculateur. (Acte 1, scène 13, ADRIEN)
  86. Je suis au désespoir, mon pauvre Adrien, Monsieur_le_Comte veut que j'épouse Lucas ; Madame_la_Comtesse veut me mettre au couvent, et moi je veux toute autre chose. (Acte 1, scène 14, NANETTE)
  87. Je suis sûr qu'il ne vous déplaira pas. (Acte 1, scène 14, ADRIEN)
  88. Laisse-moi. (Acte 1, scène 15, NANETTE)
  89. Vous avez dit cela ? (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  90. Vous ne dites rien encore de ce qu'il vous baise la main. (Acte 1, scène 15, ADRIEN)
  91. Vous avez tort, Monsieur, de me prendre la main sans m'en avertir. (Acte 1, scène 15, NANETTE)
  92. J'ai trop de plaisir pour pouvoir parler. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  93. las ! (Acte 1, scène 15, NANETTE)
  94. Pensez au rôle que vous devez jouer avec Monsieur_le_Comte, je vais avertir Madame_la_Comtesse du dessein que nous avons. (Acte 1, scène 15, ADRIEN)
  95. Ha, ha, ha, Monsieur c'est la plus plaisante chose du monde. (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
  96. Plaisant original... Premièrement, je vous dirai que c'est ce jeune Fermier de mes parents que je vous proposai l'autre jour. (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
  97. Ha, ha, ha, c'est ce qu'il y a de plaisant. (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
  98. Mais ce qui est plaisant, c'est que je voulais l'amorcer par les charmes de Nanette ; point du tout : il n'est pas curieux de beauté, dit-il, tous les visages lui sont égaux. (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
  99. Cela est assez plaisant : mais que veux-tu conclure de là ? (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
  100. Je n'aime Nanette que pour l'esprit, pour la conversation. (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
  101. Je le sais bien, Monsieur ; mais vous ne laisseriez pas d'être fâché qu'un jaloux vînt vous interrompre, quand vous seriez en train de dire de jolies choses. (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
  102. Il ne s'agit pas de cela : mais voyons si ce garçon-là m'accommodera d'ailleurs pour ma ferme. (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
  103. Plaît-il, cousin. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
  104. Si c'est votre plaisir, Monseigneur. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
  105. Voilà déjà le pot de vin pour boire, Monseigneur, pour vous boire ; et puis voilà un autre magot que j'ai fait dans ma dernière farme, et cela me sarvira pour vous payer d'avance, d'avance : c'est une finesse que j'ai pour être plutôt quitte. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
  106. Ne la trouvez-vous pas jolie ? (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
  107. Si c'est cela que vous appelez jolie, à le bonne heure ; mais je ne vise guère à la joliveté des filles moi ; car pour ce qu'il m'en faut ce n'est pas la peine : voyez-vous tout mon plaisir est de bian mettre une farme en valeur. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
  108. Ne consentirez-vous pas à la prendre pour femme ? (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
  109. Hé mais si c'est votre plaisir que je la prenne, je la prendrai bian. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
  110. Sa complaisance me ravit. (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
  111. Mais au moins c'est à la charge qu'elle ne sera point trop raffolée autour de moi ; car je n'aime pas qu'on m'interrompe quand je suis à travailler. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
  112. Je ferai mon petit tracas d'un côté, elle de l'autre ; c'est la liberté qui fait la paix du bon ménage. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
  113. Je ne peux pas ; mais je laisserai ma femme à ma place pour avoir soin que vous soyez content. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
  114. Ça, Adrien, pour pouvoir faire la Noce en paix, il faut faire croire à Madame_la_Comtesse que cet homme-ci emmènera Nanette bien loin. (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
  115. C'est que ma femme n'aime point à la voir. (Acte 1, scène 16, LE COMTE)
  116. Laissez-moi prévenir Madame_la_Comtesse, je me charge d'obtenir son consentement (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
  117. La voici ; je vais lui faire une galanterie de cette nouvelle. (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
  118. Lucas me vient de déclarer qu'il ne veut point épouser Nanette, et moi je vous déclare que je vais l'enfermer. (Acte 1, scène 17, LA-COMTESSE)
  119. Oublions la petite altercation qu'il y a entre nous, mes complaisances vont te fermer la bouche, et dissiper tes craintes. (Acte 1, scène 17, LE-COMTE)
  120. Il ne suffit pas d'être fidèle à ce qu'on aime, il ne faut pas même fatiguer son imagination par les moindres soupçons jalouX. Pour te contenter enfin je donne Nanette à ce jeune amoureux, qui l'emmènera demain, et je donnerai ma ferme à Lucas, à la charge qu'il restera garçon. (Acte 1, scène 17, LE COMTE)
  121. La proposition t'agrée-t-elle ? (Acte 1, scène 17, LE-COMTE)
  122. À Dieu ne plaise que je te commédise jamais en rien, j'exécuterai ce que tu souhaites sitôt que tu auras exécuté ce que tu me promets. (Acte 1, scène 17, LA-COMTESSE)
  123. Assurons d'abord la Ferme à Lucas. (Acte 1, scène 17, LA-COMTESSE)
  124. Et je veux voir clair, moI. Tu prétends que Nanette reste céans. (Acte 1, scène 17, LA-COMTESSE)
  125. Elle y restera, s'il me plaît. (Acte 1, scène 17, LE-COMTE)
  126. Par la sambleu. (Acte 1, scène 17, LE-COMTE)
  127. Hé, Monsieur, allez-vous-en ; laissez-moi lui faire entendre raison. (Acte 1, scène 17, ADRIEN)
  128. C'est pour votre intérêt que j'ai imaginé un stratagème pour tromper Monsieur_le_Comte ; j'allais vous avertir... (Acte 1, scène 18, ADRIEN)
  129. On peut aussi emprunter une montre, mais on ne peut point emprunter l'air noble et galant dont vous faites les choses. (Acte 1, scène 18, LA-COMTESSE)
  130. Voilà Monsieur_le_Comte qui revient, ne faites pas semblant de rien. (Acte 1, scène 18, ADRIEN)
  131. Oui, ma femme, je suis le Maître, et je savais bien que je vous mettrais à la raison. (Acte 1, scène 19, LE-COMTE)
  132. las ! (Acte 1, scène 19, LA-COMTESSE)
  133. Ce n'est point la raison, c'est l'amour qui m'a dompté. (Acte 1, scène 19, LA COMTESSE)
  134. Ah plutôt la mort. (Acte 1, scène 19, LA COMTESSE)
  135. N'achève pas, ma complaisance serait imparfaite, si tu avais seulement la peine de me répéter tes volontés. (Acte 1, scène 19, LA-COMTESSE)
  136. Va je te le revaudrai. Vous entendez bien, Bertran, Madame_la_Comtesse vous donne Nanette en mariage, puissiez-vous vous chérir tous deux aussi tendrement, que nous nous chérissons ma femme et moi. (Acte 1, scène 19, LE-COMTE)
  137. Parguenne, Monsieur_le_Comte, vla la Noce que je vous ramène, comme vous m'avez commandé. (Acte 1, scène 20, LUCAS)
  138. Ma mère m'a dit itou de bouter l'amour au croc, vla qu'es toisé. (Acte 1, scène 20, LUCAS)
  139. Il a la mine plus bonace que mon fils, Nanette l'y fiera mieux. (Acte 1, scène 20, LA-MÈRE)
  140. Vous êtes bienheureux, Monsieur Lucas, d'avoir évité les inconvénients de la Noce ; car on vous avait déjà mis à la tête du Vaudeville de Village, qu'on chante à tous les mariages qui se font : tenez, tenez, les entendez-vous ? (Acte 1, scène 21, ADRIEN)
  141. D'un Seigneur du Village, v.9 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
  142. Sur la Femme et sur l'Héritage v.15 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
  143. Tu la veux toujours bondissante, v.31 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
  144. Bouillante, v.32 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
  145. Landore Colas, v.37 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
  146. Ne te flatte pas, v.38 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
  147. Qu'avec une égrillarde v.39 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
  148. Tu te regaillardiras pas ? v.40 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
  149. Moularde, v.42 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
  150. Plus ta femme sera gaillarde, v.45 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
  151. Sont dus par l'Habitant au seigneur du Village : v.48 (Acte 1, scène 23, LE-COMTE)
  152. De l'Habitante la plus sage, v.50 (Acte 1, scène 23, LE COMTE)
  153. Qu'en lui faisant la révérence, v.58 (Acte 1, scène 23, LE COMTE)
  154. Ça mes enfants, la Noce ne sera plus interrompue, le Contrat est signé, ne pensons qu'à nous réjouir. (Acte 1, scène 23, LE COMTE)
  155. À ces Laquais de premier rang, v.61 (Acte 1, scène 24, LA-COMTESSE)
  156. Mais pour achever la carrière, v.63 (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
  157. D'une Laïs folle et légère v.65 (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
  158. De la Lucrèce à la Mégère, v.68 (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
  159. Du Village au Pays Galant, v.71 (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
  160. Du Pays Galant à Cythère, v.73 (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
  161. De l'esprit simple et populaire, v.75 (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
  162. Du bel esprit à la chimère, v.78 (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
  163. Le chemin le plus malaisé v.81 (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
  164. Mais du vouloir au savoir plaire, v.83 (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
  165. Nous sommes dupés, mon mouton ; mais console-toi ; si on t'enlève Nanette, tu retrouveras en moi une consolation légitime. (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 1347: parser error : Attribute stage redefined in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: <sp stage="laugh" stage="laugh" who="LE DUC GERHARD"><speaker>LE DUC GERHARD, ri in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

LES MAL-ASSORTIS (1693)

  1. La sotte coutume, madame, la sotte coutume ! (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  2. Non, mais la loi ordonne que vous choisissiez entre les filles du dernier gouverneur, quand il y en a. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  3. Par bonheur, le gouverneur défunt en a laissé douze, dont je suis l'aînée et la gouvernante. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  4. J'ai, entre autre, une jeune plante nommée Isabelle, où j'ai pris soin de greffer la sagesse la plus à l'épreuve. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  5. Hon, tous les arbres qu'on greffe ne reprennent pas, et la sagesse d'une fille est semblable à ces petites branches mal nourries qu'on veut enter sur un arbre trop fort, le plus souvent la sève les étouffe. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  6. Mais, dites-moi un peu ce qui a donné lieu à la coutume dont il s'agit, et quel intérêt vous avez que les gouverneurs se marient ? (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  7. En voici la raison. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  8. C'est que tous les époux mal-assortis, c'est-à-dire, qui ne sont pas contents l'un de l'autre, auront permission aujourd'hui de se plaindre à vous, et vous aurez le pouvoir de les faire troquer de femmes et de maris, si vous le jugez à propos. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  9. La première, pourquoi en faveur d'un si beau droit votre île n'est pas plus peuplée ? (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  10. La seconde difficulté que je trouve, c'est que tout le temps de mon gouvernement ne suffira pas, si je suis obligé d'écouter ceux qui sont mal mariés. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  11. Oh, c'est ce qui vous trompe, car nos peuples sont de si bons sens, que tel qui a une femme jalouse, laide, capricieuse et coquette, ne veut point changer, de peur de trouver pis, et vous n'aurez peut-être aujourd'hui que cinq ou six mal-assortis à juger. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  12. La témérité de ce voeu-là est écrite dans vos yeux. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  13. L'une attend ses cheveux qui sont chez la coiffeuse, l'autre, deux ou trois dents qu'on achève de limer ; celle-ci, sa couturière, qui lui fait une gorge de satin ; l'autre répète sa leçon devant un miroir. (Acte 1, scène 2, PIERROT)
  14. Je ne trouve pas cela étrange. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  15. Il n'est pas encore tout à fait nuit : et cinq heures du soir, c'est la plus belle heure de la toilette. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  16. las, mon soin est bien différent de celui de mes sours ! (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  17. Elles ont passé toute la nuit à s'ajuster, et moi à pleurer. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  18. Oh, les filles n'aiment guère à se cacher : et si elles étaient toutes faites comme vous, elles amèneraient bientôt la mode de s'habiller l'été avec du réseau. (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  19. Tu sais ma passion pour Léandre, et que la princesse a rompu notre mariage, dans l'espérance que le gouverneur me choisisse. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  20. Ne sais-tu point quelque secret pour me faire paraître laide ? (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  21. Je n'en ai point encore vu dans les affiches : mais je m'imagine, que si on pouvait composer quelque pommade douce avec de la poudre à canon, s'en couvrir le visage, et y mettre le feu... mais je ne l'ai pas encore éprouvé. (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  22. Oh, je voudrais bien être laide pour déplaire au gouverneur : mais je serais bien aise de redevenir belle, pour plaire à Léandre. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  23. Oh, cela ne se peut pas. (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  24. La fleur de la beauté, c'est comme la fleur de la sagesse. (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  25. Bon, bon, la vertu ! (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  26. La vertu est justement tout comme les médecins, qui ne guérissent que des maladies qu'on n'a point. (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  27. Est-ce qu'il ne me sera pas permis de prendre plaisir à penser à lui, malgré moi ? (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  28. Prendre plaisir malgré vous ! (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  29. Oh, il n'y a point de concordance à cette phrase-là : prendre plaisir malgré vous ! (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  30. Cicéron appelle cela ? (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  31. La chèvre et les choux. (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  32. Quand il me viendra dans l'esprit, je secouerai la tête, je me rongerai les ongles, je fermerai les yeux et les oreilles. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  33. Hé bien, quand je serai lasse de combattre, je m'endormirai, afin de l'oublier tout à fait. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  34. Voilà vos soeurs qui m'appellent, je m'en vais vitement plier leur toilette, afin que le gouverneur qui va venir, ne voie pas tout cet attelage-là. (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  35. Voulez-vous que je lalace ? (Acte 1, scène 4, PIERROT)
  36. Je ne connais point tous ces brimborions des filles, mais j'ai vu ici deux vessies de cochon : est-ce cela ? (Acte 1, scène 4, PIERROT)
  37. Cela est bien aisé à dire, quand on a vu mille choses. (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
  38. En vérité, monsieur, c'est un crime contre la bienséance. (Acte 1, scène 5, LA FILLE)
  39. Ce n'est pas par ces badineries-là qu'on prétend plaire ; on a mille autres qualités. (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
  40. Je vous laisse en liberté. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  41. Vraiment, il est bien temps quand on a fait la faute. (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
  42. Si j'ai fait la faute, je ne la boirai pas. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  43. Si toute la famille lui ressemble, le choix m'embarrassera. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  44. Amo troppo la mia libertà. v.2 (Acte 1, scène 5, AUTRE-FILLE)
  45. Voglio rider, cantar, e ballare, v.5 (Acte 1, scène 5, AUTRE FILLE)
  46. De la joie, de la joie, monsieur le gouverneur. (Acte 1, scène 5, AUTRE FILLE)
  47. L'humeur de celle-ci me plairait assez : mais il y a quelque chose à refaire à cette taille-là. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  48. Croyez-moi, monsieur le gouverneur, vous seriez heureux avec une femme comme moi, qui ne sait ce que c'est que d'engendrer de lalancolie. (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
  49. Non, mais vous savez ce que c'est que d'engendrer de la joie. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  50. Cette taille-là me plaît assez, elle n'est point raboteuse. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  51. Je suis horrible aujourd'hui, je n'ai point dormi de la nuit. (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
  52. Franchement, madame, j'aime mieux renoncer au gouvernement, que de me marier ; votre famille est trop laide. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  53. Monsieur le gouverneur, tournez-vous ; en voici une qui vous plaira sans doute. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  54. Voici de l'eau de la reine de Hongrie. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  55. Madame, je m'en tiens à celle-ci, et je la choisis pour ma femme. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  56. Allons, il faut obéir à la loi. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  57. Hippocrate dit que « summum gaudium mulieres dilatando occidit ». (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  58. Je la laisse avec vous, et je vais donner mes ordres pour la cérémonie des mal-assortis. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  59. Cela me vient le mieux du monde ; car mon médecin m'a ordonné, à cause de ma bile, de donner tous les matins à jeun trois ou quatre soufflets à quelqu'un ; et cette recette nous guérira tous deux, moi de ma bile, et vous de vos caprices. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  60. Monsieur, j'ai une autre maladie bien plus dangereuse. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  61. Toutes les nuits je suis sujette à des rêves furieux, qui allument la rage dans mon âme ; j'égratigne, je mords, j'assassine, et j'étouffai l'autre jour dans mes bras... (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  62. Il n'y a point d'armure à toute épreuve de la rage d'une femme. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  63. Hé, vous êtes la perle des filles. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  64. Il faut que je vous la fasse voir. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  65. Patron des animaux froids et mélancoliques ; v.13 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  66. Cause quelque plaisir : v.22 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  67. De la propriété. v.34 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  68. De la plupart des humains : v.36 (Acte 2, scène 1, L'HYMEN)
  69. Mais grâce à sa laideur, j'ai bien peu de pratique. v.47 (Acte 2, scène 1, LE-CABARETIER)
  70. Et la bachique nation v.50 (Acte 2, scène 1, LE CABARETIER)
  71. Vidaient mes muids jusqu'à la lie. v.52 (Acte 2, scène 1, LE CABARETIER)
  72. Avoir des officiers la joyeuse assemblée, v.60 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  73. Laissez parler, Monsieur. v.65 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  74. Laissez-moi l'entendre. v.80 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  75. Il prétend me faire la loi, v.86 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
  76. Oh, ce n'est plus la mode, et de ces libertés v.91 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  77. Devant la femme d'un greffier, v.94 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
  78. Il a grand tort, et je vois clairement v.98 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  79. Hier au soir je voulais en toute liberté, v.102 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
  80. Toute la troupe en joie, on voit pour mon malheur v.104 (Acte 2, scène 1, LA COQUETTE)
  81. Se plante effrontément à table avecque nous. v.108 (Acte 2, scène 1, LA COQUETTE)
  82. Cet avare vilain se plaint de ma parure. v.114 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
  83. Quand la femme fournit à de telles dépenses, v.122 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  84. Je l'aime trop pour la donner au diable : v.131 (Acte 2, scène 1, LE-PROCUREUR)
  85. Faites-moi le plaisir de la prendre pour vous. v.132 (Acte 2, scène 1, LE PROCUREUR)
  86. Qui du diable n'a pas tout à fait la figure, v.134 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  87. Mais qui dans peu de jours en aura la coiffure. v.135 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  88. Le Cabaretier à la coquette. v.140 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
  89. Il est moins frelaté qu'une franche coquette : v.148 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  90. Tout cela franchement, fait plus de mal au cour v.155 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  91. Ne fait mal à la tête. v.157 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  92. Je sais quelque secret pour éclaircir le vin : v.158 (Acte 2, scène 1, LE-CABARETIER)
  93. Mais pour éclaircir votre teint, v.159 (Acte 2, scène 1, LE CABARETIER)
  94. Ce teint n'est point clair net. v.164 (Acte 2, scène 1, LE-CABARETIER)
  95. Je l'aime encor mieux que la mienne. v.170 (Acte 2, scène 1, LE-PROCUREUR)
  96. Toute laide qu'elle est. v.171 (Acte 2, scène 1, LE PROCUREUR)
  97. Et femme laide comme un diable, v.174 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  98. Toute la plaine Saint-Denis. v.183 (Acte 2, scène 1, LE-CABARETIER)
  99. Et l'autre, avec le blanc, et le carmin, v.190 (Acte 2, scène 1, L'HYMEN)
  100. Une vieille, dont la bourse est vide, et un jeune homme qui se cure les dents ! (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  101. Vous, vous vous plaignez apparemment qu'il ne vous a pas donné l'emploi de vos deniers ? (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  102. Une vieille qui achète la tendresse d'un jeune homme, doit s'attendre, que dès le lendemain du marché, il portera chez sa voisine l'argent et la marchandise. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  103. Je m'en suis douté, en voyant la rondeur de la jardinière : car la terre d'un jardinier est toujours plus fertile qu'une autre. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  104. Je ne dis pas cela ; mais je suis son jardinier, et il y a quelque temps qu'il vint me trouver, et qu'il me dit : maître Ambroise, en récompense de tes services, je te veux faire un présent... (Acte 2, scène 3, LE-JARDINIER)
  105. Oui, maître Ambroise, je te donne en mariage la fille de mon concierge... (Acte 2, scène 3, LE JARDINIER)
  106. Je l'épousai, pour mieux découvrir la vérité, mais sitôt que nous fûmes mariés, je pris la poste, et je fis un voyage de six mois. (Acte 2, scène 3, LE-JARDINIER)
  107. Oh, l'absence ou la présence ne fait rien à la chose, et le mariage va toujours son train. (Acte 2, scène 3, LA-JARDINIÈRE)
  108. Cela ne vous doit pas surprendre. (Acte 2, scène 3, LA-JARDINIÈRE)
  109. Vous qui êtes jardinier, vous devez savoir que les fruits semés sur couche, viennent souvent avant la saison. (Acte 2, scène 3, LA JARDINI?RE)
  110. Oh, cela n'est pas naturel. (Acte 2, scène 3, LE-JARDINIER)
  111. Écoutez, la faute de votre femme est une faute d'ignorance, car si elle avait su calculer, comme vous, les jours et les mois, elle aurait si bien pris ses mesures, que vous ne vouS seriez aperçu de rien, et il ne faut pas déshonorer une femme, parce qu'elle ne sait pas l'arithmétique. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  112. Oh, qu'il me laisse l'honneur que j'ai, et je le quitte de celui qu'il me veut faire. (Acte 2, scène 3, LE-JARDINIER)
  113. Heureux qui par son labourage, v.192 (Acte 2, scène 3, L'HYMEN)
  114. La femme a l'avantage v.195 (Acte 2, scène 3, L'HYMEN)
  115. D'être la branche à fruit. v.196 (Acte 2, scène 3, L'HYMEN)
  116. D'un arbre roturier dont la tige est jolie, v.199 (Acte 2, scène 3, L'HYMEN)
  117. Et par hasard aussi sur la branche anoblie v.201 (Acte 2, scène 3, L'HYMEN)
  118. Je vous l'adjuge, tâchez de regagner avec elle, ce que vous avez dépensé à la vieille. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  119. Et vous, mon ami, pour vous punir de la folie que vous avez faite, je vous ordonne d'épouser la bonne femme. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  120. Vous trouverez le secret de la rajeunir, comme un vieux poirier, en lui coupant la tête : aussi bien une vieille sans argent, n'a plus que faire au monde. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  121. Monsieur, en faveur de la fête, v.203 (Acte 2, scène 4, ISABELLE)
  122. La petite rusée ! v.208 (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  123. Oh, le plaisant langage : v.217 (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  124. Comme le loup et la brebis. v.219 (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  125. Son discours sent un peu le déclin de la lune. v.220 (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  126. las je n'en n'ai qu'une. v.222 (Acte 2, scène 4, ISABELLE)
  127. Hon ! Ce n'est point cela qui vous rend malheureuse. v.225 (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  128. La chose est sans explique, v.234 (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  129. S'il est aussi las d'être à vous. v.236 (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  130. Je ne m'attendais pas à ce sujet de plainte. v.253 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  131. D'être obligé par complaisance, v.258 (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  132. Fais voir plus de pays à l'époux complaisant, v.264 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  133. La mettront sur le pied v.268 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  134. Je n'en crois rien, monsieur ; la froideur conjugale v.270 (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  135. Depuis six mois il est à la torture. v.274 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  136. La plaisante aventure ! v.275 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  137. Justement. La chose est avérée, v.278 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  138. C'est le mari de la voilée. v.279 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  139. Dont la volage instance v.287 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  140. Mais il n'est point de bail sans clause, v.291 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  141. Épouser au hasard, c'est la bonne méthode, v.298 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  142. Rien n'est plus à la mode, v.299 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  143. Allons, allons, de peur que ce mari, dont vous êtes lasse, et que cette femme qui vous aime si tendrement, ne viennent s'opposer au troc, il faut vous marier promptement. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  144. Allons, donnez-vous la main, je vous marie dès à présent. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  145. Hymen, pour aujourd'hui faites cesser les plaintes, v.302 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  146. Rallumez vos flammes éteintes v.304 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  147. Et les plaisirs d'un nouveau mariage. v.312 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  148. Craignez le premier feu du flambeau de l'hyménée, v.313 (Acte 2, scène 5, L'HYMEN)
  149. Sa flamme se change en fumée. v.316 (Acte 2, scène 5, L'HYMEN)
  150. Car toujours la plus charmante v.325 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  151. C'est la femme du voisin. v.326 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  152. Le Cabaretier dont la femme laide v.327 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  153. Le seul défaut de ta laide, v.329 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  154. Aussi cher que quand tu plaides, v.331 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  155. Le Procureur dont la femme coquette v.333 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  156. Si jamais la tienne attrape v.335 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  157. La clef du coffre au magot, v.336 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  158. Quand la femme met la nappe, v.339 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  159. La jardinière qui a épousé le jeune homme. v.341 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  160. Mais la fille du village v.346 (Acte 2, scène 5, LE-JARDINIER)
  161. Se lasse de pain au lait. v.347 (Acte 2, scène 5, LE JARDINIER)
  162. Et la servante au valet. v.349 (Acte 2, scène 5, LE JARDINIER)

LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ (1715)

  1. Que la liste des lots me vient dans cette lettre. v.4 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  2. Fera qu'à la faveur de cette loterie v.8 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  3. Et de vous, j'obtiendrai la fille de Lucas. v.9 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  4. Que cela l'obligeant à me faire son gendre, v.16 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  5. Mon cher cousin, avant que d'avoir distribué les listes que j'imprime pour la grande loterie, je vous envoie deux listes fausses et faites exprès, où j'ai mis en gros caractères : le gros lot pour Lucas, cent mille francs, avec la devise et le numéro ; c'est ce que vous m'avez demandé pour plaisanter dans votre village, en faisant croire à votre émule, le fermier Lucas, qu'il a le gros lot de cent mille francs. (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  6. Croire vieux un vieillard, ce n'est pas un grand crime ; v.24 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  7. La recette est petite, et pour vous, de bon coeur, v.26 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  8. Avec feu mon mari, doyen de ce baillage. v.31 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  9. C'est ainsi que je vins m'anoblir au village ; v.32 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  10. Celle que du village on va prendre à Paris. v.34 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  11. Vous travaillez encore à la rendre coquette ? v.39 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  12. Langage de Paris ; c'est la rendre parfaite. v.40 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  13. Belle perfection ! Hélas ! Bien mal lui prit v.41 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  14. Elle a pour la fortune un naturel exquis, v.49 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  15. C'est ce qui fait valoir l'esprit et la beauté ; v.53 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  16. Et sauve sa raison, où nous perdons la nôtre. v.59 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  17. On ne le peut nier ; la plus forte vertu v.62 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  18. C'est celle qui soutient l'épreuve la plus rude. v.63 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  19. La coquette a des droits bien plus hauts que la prude : v.64 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  20. Flatte, fait espérer, promet, jamais ne donne, v.68 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  21. Et laissant à chacun l'amour et ses désirs, v.69 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  22. Par sa sagesse enfin fait durer les plaisirs. v.70 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  23. J'ai beau m'en plaindre au père ; hélas ! Ma plainte est vaine. v.72 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  24. Tu brigues ma parente, et tu n'es qu'un pied-plat. v.74 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  25. Et très plat, d'accord ; mais c'est sans se méconnaître. v.75 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  26. Enfin, le père fier, et la fille cruelle, v.83 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  27. Maltôtier de village, encor dans les regrats ; v.86 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  28. Contrôle, rogne, en plain pille et repille ; v.88 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  29. En mon absence, hélas ! Qu'est-il donc survenu ? v.94 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  30. J'ouvre les yeux enfin. Lucas vient, je vous laisse. v.95 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  31. Je sis si las, si las, de labourer ma vie ! v.100 (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  32. Labourer pour stici, labourer pour stila ! v.101 (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  33. J'ai labouré trente ans ; après trente ans, me vla. v.102 (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  34. Labourer pour autrui, c'est un ptit labourage. v.103 (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  35. Faut labourer pour soi, c'est çà qui donn'courage. v.104 (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  36. Que les autre'à leur tour labourissent pour moi ? v.106 (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  37. C'est placer de l'argent très prudemment. v.113 (Acte 1, scène 2, LA VEUVE)
  38. Vous la ferez bientôt, Lucas, pour votre fille, v.115 (Acte 1, scène 2, LA VEUVE)
  39. Et le baron, qui n'est qu'un baron de village, v.119 (Acte 1, scène 2, LA VEUVE)
  40. Madame m'disait là, q'ton esprit la contente, v.123 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  41. Tant pis, ma fill', tant pis. Car quand la terr'ne rend v.126 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  42. Pas pu que c'que j'y s'mons ; ça ne vaut pas la culture. v.127 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  43. À la simplicité de ce champêtre habit. v.129 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
  44. C'est pour plaire au baron comme vous m'avez dit. v.130 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  45. Qu'il m'épousât bien vite. Ainsi c'est pour cela, v.133 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  46. Mais pour faire épouser il faut doubler la dose v.136 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
  47. Par de simples appas, d'abord tâchons de plaire, v.139 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
  48. Il soupçonne, examine, et reconnaît la feinte ; v.143 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
  49. Mais quand la dupe est prise, affectez tout sans crainte ; v.144 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
  50. Et l'art est pris par lui pour la belle nature. v.147 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
  51. Vous m'avez bien appris, me parlant de ces mines, v.151 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  52. Ah ! Que vous irez loin ; vous savez plaire et feindre. v.155 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
  53. Si je plais au baron, sans feindre je lui plais ; v.157 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  54. S'il fallait le tromper, je ne pourrais jamais. v.158 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  55. Il est journalier, quinteux dans la tendresse, v.163 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
  56. las ! Non. v.165 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  57. C'est la feinte ; feignez un violent amour. v.170 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
  58. las ! Je feindrais mal. v.171 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  59. Faut feindre, a dit la veuve, et toi t'as la sottise v.175 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  60. De n'savoir pas encore ben feindre d'la feintise. v.176 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  61. Faut avoir la vertu d'mentir par-ci par-là. v.178 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  62. Tu n'las guèr', ça m'fâche. v.179 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  63. Je sais feindre bien mieux que la veuve ne croit, v.181 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  64. J'ai de la ruse encor, bien plus qu'elle n'en voit ; v.182 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  65. Oh ! Tu fais ben c'qu'a t'dit, et je ne m'plains pu d'toi. v.186 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  66. La forteun' c'est not'maître. v.188 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  67. Mais s'il m'allait manquer. v.189 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  68. Quoique la veuve dise : ah ! J'ai bien des chagrins ! v.194 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  69. Laissez-le être amoureux, cela ne gâte rien ; v.210 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  70. C'est ben dit ; en vla donc tras pour une ? v.212 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  71. S'il m'épouse, la veuve aura bien du chagrin. v.214 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  72. Par là j'aurai les biens qu'on voulait lui donner : v.218 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  73. Tu la ruine, ell' qui t'aim' comme si t'étais sa fille. v.220 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  74. L'aime la veuve, mais... v.227 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  75. En cas de tras amants, v'la c'ment l'trio s'arrange. v.232 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  76. Il t'épous'ra morgué, car le v'la tout pensif. v.242 (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  77. Lucas veut me quitter ! Ouf, cela m'inquiète : v.243 (Acte 1, scène 5, LE BARON)
  78. Aussi ben te v'la grande, et c'est eun' cruauté ; v.249 (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  79. Dans un villag'tu pars to temps et ta biauté : v.250 (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  80. Toujours sur la fortune il a quelque chimère. v.259 (Acte 1, scène 6, LE BARON)
  81. La fille d'un fermier n'est pas tant que son maître. v.264 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  82. Il veut me payer moins de la ferme je pense ? v.267 (Acte 1, scène 6, LE BARON)
  83. Non, ce n'est point cela que vous disiez un jour ; v.269 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  84. Continuons ; J'ai fait la naïve et la tendre, v.291 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  85. Faisons la rêveuse. v.292 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  86. las ! Oui. v.309 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  87. Pourquoi vous le cacher, si c'est la vérité ? v.310 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  88. Voilà l'amour, voilà la sincérité pure, v.311 (Acte 1, scène 9, ARGAN)
  89. Cachons tout à la veuve, elle en serait jalouse : v.316 (Acte 1, scène 9, ARGAN)
  90. Épousez-la, monsieur, de bon coeur j'y consens. v.337 (Acte 1, scène 10, ARGAN)
  91. Quel plaisir, à mon âge, à cinquante et quatre ans, v.338 (Acte 1, scène 10, ARGAN)
  92. N'en voulant que pour moi... Mais j'ai tort doublement v.341 (Acte 1, scène 10, ARGAN)
  93. De monsieur le baron, j'entrouvre ainsi la lettre : v.352 (Acte 2, scène 1, GIRARD)
  94. J'y mets l'imprimé faux à la place du vrai. v.353 (Acte 2, scène 1, GIRARD)
  95. La main me tremble, car c'est là mon coup d'essai v.354 (Acte 2, scène 1, GIRARD)
  96. Fort bien : mais laissez-moi digérer mon dépit. v.358 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
  97. Celui qui m'épousait, épouse la coquette ; v.359 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
  98. Quelque grain seulement pour la perfection. v.366 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
  99. Qu'en un coeur féminin la malice semée, v.368 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
  100. Moi n'étant qu'un plat-pied, maltôtier de village, v.375 (Acte 2, scène 1, GIRARD)
  101. Lui laisser épouser votre amant. v.376 (Acte 2, scène 1, GIRARD)
  102. Ménager sous mes yeux à la fois trois amants ! v.377 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
  103. Ma foi tout est égal pour la coquetterie. v.380 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
  104. Vous vouliez la donner à quelque grand seigneur ? v.381 (Acte 2, scène 1, GIRARD)
  105. Ah ! Je la donnerais au diable de bon coeur. v.382 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
  106. Sur lui je vous demande au moins la préférence. v.383 (Acte 2, scène 1, GIRARD)
  107. Soit : mais achève-moi du moins la confidence ? v.384 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
  108. Qu'il la voie à demi mariée au baron. v.393 (Acte 2, scène 1, GIRARD)
  109. Ma sûreté, je saurai bien la prendre. v.395 (Acte 2, scène 1, GIRARD)
  110. Je reviens de la poste, et j'ai l'honneur de rendre v.396 (Acte 2, scène 2, GIRARD)
  111. Je vous la garantis, tendre, sage et sincère, v.400 (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  112. C'est pour la loterie où nous avons tous mis. v.410 (Acte 2, scène 3, LE BARON)
  113. Oui, justement, c'est la liste. v.411 (Acte 2, scène 3, LE BARON)
  114. Ne te lasses-tu pas, v.425 (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  115. C'est la surprise. v.430 (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  116. La fortune au contraire en favori vous traite ; v.432 (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  117. Avant qu'on sût ce lot ; c'est la délicatesse v.439 (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  118. Le plaisant de ceci, c'est qu'on vous croira fou. v.446 (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  119. C'est moi qui la procure ; embrassez-moi, Lisette. v.448 (Acte 2, scène 4, LA VEUVE)
  120. Un éclaircissement ici sera fort bien. v.454 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
  121. La preuve de cela, c'est que j'en fais ma femme. v.459 (Acte 2, scène 5, LE BARON)
  122. C'est vous qui vous flattez à tort, je vous assure. v.464 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
  123. Décidez entre nous pour finir la dispute. v.467 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
  124. Moi, vous dire cela ? Je n'ai garde vraiment. v.470 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  125. Monsieur, c'est par respect que je vous laissais dire. v.471 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  126. À son âge, en dormant, on se fait des plaisirs. v.482 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
  127. Mais d'ailleurs je la crois ; au fond quelle apparence v.487 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
  128. Que je vous aime : mais cette plaisanterie v.492 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  129. D'un mari grand seigneur je serais la servante ! v.507 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  130. Ni moi ; mais la prudence v.521 (Acte 2, scène 5, LA VEUVE)
  131. La veuve est déjà loin, pénétrons ce mystère. v.526 (Acte 2, scène 6, ARGAN)
  132. J'ai dit la vérité de peur qu'il ne s'abuse. v.534 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  133. Patience. Il voulait aujourd'hui v.539 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  134. Et puis vous voudriez que la veuve jalouse v.541 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  135. Oui, je vois que la feinte est utile et prudente. v.549 (Acte 2, scène 6, ARGAN)
  136. Je ne m'aveugle point, clairement je le vois, v.551 (Acte 2, scène 6, ARGAN)
  137. Il vient ; laissez-moi, car je tremble, v.557 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  138. Car enfin, sans cela, comment pourrais-je croire v.570 (Acte 2, scène 7, LE BARON)
  139. las ! v.588 (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  140. Me vla père d'un'baronne ! v.592 (Acte 2, scène 8, LUCAS)
  141. Il t'épouse, v'la qu'est fait. v.594 (Acte 2, scène 8, LUCAS)
  142. A n'croira point la noc', tant qu'l'lendemain sai v'nu. v.595 (Acte 2, scène 8, LUCAS)
  143. La veuve, quand Argan a déclaré l'affaire, v.597 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  144. Sait que je la trompais, et vient me caresser ! v.600 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  145. Oui, c'est la trahison. v.601 (Acte 2, scène 8, LUCAS)
  146. C'est la ruse. v.602 (Acte 2, scène 8, LUCAS)
  147. Si la veuve et Girard, qui savent bien ruser, v.603 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  148. Oh, vla l'hic, j'y vois clair. v.606 (Acte 2, scène 8, LUCAS)
  149. Tout cela m'embarrasse : oui, car plus j'examine... v.609 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  150. Vla donc mes tras conseils. Allons trouver l'baron. v.615 (Acte 2, scène 8, LUCAS)
  151. Tu prendras l'pu hâtif ; c'est hasard à la blanque. v.625 (Acte 2, scène 8, LUCAS)
  152. Je crois, moi, qu'al n'a deux, car, par la mornombille, v.629 (Acte 2, scène 9, LUCAS)
  153. De cette fausse liste, en faisant la lecture, v.634 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  154. Troublons-lui la cervelle, et jouons notre jeu. v.635 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  155. Pour un lecteur avare, ô la belle pensée, v.641 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  156. Qu'une sottise heureuse avec un lot placée ! v.642 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  157. Voyons cela. v.643 (Acte 2, scène 10, LUCAS)
  158. Oui, le vla, c'est l'quantième. v.661 (Acte 2, scène 10, LUCAS)
  159. À la marge. v.669 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  160. Dès qu'on est riche, il faut un habit plus large. v.670 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  161. Comptants ; je ne vous les plains pas. v.671 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  162. Voyons vit'la lotri : qu'on m'voy'là tout l'premier. v.675 (Acte 2, scène 10, LUCAS)
  163. Pardonnez si j'ai dit la parole. v.677 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  164. Je vois bien qu'en effet la question est folle. v.678 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  165. Vous me le céderez pour la bonne nouvelle. v.682 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  166. Oui, j'n'en veux pu pour moi, j'vous laiss'rai tous mes baux, v.687 (Acte 2, scène 10, LUCAS)
  167. En amour les moments sont chers pour un vieillard. v.693 (Acte 1, scène 1, ARGAN)
  168. Vous aurez tout le temps d'être las de Lisette, v.695 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  169. Puissiez-vous n'épouser ni moi, ni la coquette ; v.699 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  170. Prise par les deux mains, la perfide au besoin v.714 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  171. Vous l'avez dit vingt fois, mais après la centième v.716 (Acte 1, scène 1, ARGAN)
  172. Lui troublant le cerveau l'a fait changer d'espèce. v.728 (Acte 1, scène 2, GIRARD)
  173. Il n'a plus rien d'humain que la forme et l'orgueil : v.729 (Acte 1, scène 2, GIRARD)
  174. Dédaignant de parler ou parlant par sentence, v.731 (Acte 1, scène 2, GIRARD)
  175. Il croit qu'on applaudit jusques à son silence :; v.732 (Acte 1, scène 2, GIRARD)
  176. Saluant de la tête, enfin, bouffi, gonflé, v.733 (Acte 1, scène 2, GIRARD)
  177. Monsieur Argan la suit. Ceci ne tourne pas v.738 (Acte 1, scène 2, LA VEUVE)
  178. Oui, j'apprends avec plaisir v.741 (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  179. Quoiqu'ma forteune asteur soit bien pu haut qu'la vôtre, v.743 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  180. N'm'a-t-on pas fait ret'nir eun' bonn'place à la poste ? v.748 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  181. Attendons-les ici. Hola, laquais, hola, des sièges. v.753 (Acte 1, scène 3, GIRARD)
  182. Allons donc sans façon pisqu'mi v'la. v.754 (Acte 1, scène 3, GIRARD)
  183. V'la stila qu'a l'gros lot. v.757 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  184. Queu plaisir ! v.760 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  185. La nôtre, et j'ai là le notaire, v.768 (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  186. Dame on a tant d'affair', qu'on songe à la meilleure : v.772 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  187. Il est tout délabré, j'en ferai faire un pu biau. v.786 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  188. La terr'm'enoblira, c'est ell'qu'est à ma guise. v.788 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  189. Vous frais valoir la terr', toujours en attendant. v.790 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  190. À vous trouver mon père, on a bien de la peine, v.800 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  191. Si tôt que du gros lot, vous savez la nouvelle, v.807 (Acte 1, scène 5, ARGAN)
  192. Il m'a dit qu'il voulait différer cette affaire. v.812 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  193. Cela ne coûte rien, débarrassez-moi. v.814 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  194. Eh ! Tu t'souci's bain d'eux, laiss'-là ton clignotage ; v.816 (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  195. Son père la démasque, et le sot opulent v.818 (Acte 1, scène 5, LA VEUVE)
  196. Laiss'-les dir', t'en auras trois fois pus, quat'fois pus. v.826 (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  197. D'leux terre à not'argent, tiens vla la différence ; v.828 (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  198. Mais mon argent bouté dans la grande aventure, v.831 (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  199. Quel plaisir ! Je verrai des fortunes brillantes ; v.835 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  200. Quel train je vais avoir ! Des laquais, des suivantes. v.836 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  201. De votre train, ceci va réformer la pompe. v.840 (Acte 1, scène 5, GIRARD)
  202. C'est la véritable. v.841 (Acte 1, scène 5, GIRARD)
  203. Eh ! Va, va, laiss'-les dire. v.844 (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  204. J'ai fait la fausse liste, et je m'en trouve bien ; v.850 (Acte 1, scène 5, GIRARD)
  205. Ces messieurs hors des rangs, mon offre doit vous plaire ; v.855 (Acte 1, scène 5, GIRARD)
  206. Ils n'auraient pu sans doute acquérir la jeunesse ; v.859 (Acte 1, scène 5, GIRARD)
  207. En me disant qu'il faut de la coquetterie. v.863 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  208. De mes mauvais conseils la peur m'a bien punie. v.864 (Acte 1, scène 5, LA VEUVE)
  209. Deux fois... ouf, en langue muette, v.871 (Acte 1, scène 5, GIRARD)
  210. Après de hauts projets, on la voit tôt ou tard, v.873 (Acte 1, scène 5, LA VEUVE)

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 2695: parser error : Attribute stage redefined in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: <sp stage="watch" stage="watch" who="LUQUET"><speaker>LUQUET, sans regarder.</sp in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

LE DÉPART DES COMÉDIENS (1694)

  1. De ces malheurs, hélas ! Le printemps est la source. v.6 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  2. Le nôtre languissant, ne pousse v.13 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  3. Que des chardons et de la mousse. v.14 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  4. Tranquillement dans nos plafonds. v.19 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  5. las ! Je n'y vois plus v.27 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  6. À présent nous semons dans la concavité. v.35 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  7. Arlequin tire-t-il les frais de son éclanche. v.42 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  8. Se met dans la troupe comique : v.45 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  9. Le docteur quitte la boutique, v.47 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  10. Octave fait l'amour, et Cinthe a la colique : v.49 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  11. Notre caissier s'endort en faisant la recette, v.50 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  12. Et le portier lit la gazette. v.51 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  13. À quoi diantre s'amuse Arlequin, pendant que la troupe tient conseil sur les affaires présentes ? (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  14. las ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  15. Nous sommes les malades, et voilà les médecins... (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  16. Il n'y a que la quantité de médecins qui puisse guérir notre maladie. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  17. Oh, ces médecins-là ne sont pas si âpres aux consultations, que ceux de la faculté. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  18. J'en sais bien la raison : c'est qu'on donne de l'argent à ceux-là ; et ceux-ci au contraire payent à la porte le droit de dire leur avis. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  19. C'est pour cela qu'ils le disent si librement. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  20. Mon pauvre Arlequin, puisque la saison de l'été est si contraire au tempérament des comédiens, puisque nous sommes desséchés, atténués, languissants, agonisants ; en un mot puisque nous sommes abandonnés des médecins, il faut tirer le rideau, c'est-à-dire fermer notre théâtre, et prendre congé de la compagnie. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  21. Avant que de mourir, nous avons encore l'émétique, et la petite bagatelle que nous jouons sera peut-être un émétique salutaire. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  22. En un mot, il faut quitter le jeu quand il ne vaut pas la chandelle. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  23. Ce n'est pas que, si on jouait la comédie à l'aveuglette, cela nous ferait peut-être venir plus de monde. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  24. Finissons la plaisanterie. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  25. Tous nos acteurs sont résolus de quitter la comédie, et de faire valoir chacun leur petit talent en particulier. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  26. La revue ne sera pas complète ; car nous avons bien des déserteurs. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  27. La joueuse qui s'acquitte, v.57 (Acte 1, scène 3, LÉANDRE)
  28. Le guerrier qui plaidera, v.58 (Acte 1, scène 3, L?ANDRE)
  29. Laide guenon qui sollicite, v.59 (Acte 1, scène 3, L?ANDRE)
  30. Il n'y a que la canaille qui s'amuse à faire l'amour. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  31. Je sais qu'à présent l'amour est moins un métier qu'une marchandise ; mais enfin, il faut toujours de l'art pour tromper une jeune innocente avec de faux serments : pour fasciner les yeux d'une mère, en la mettant de toutes les parties de plaisir : pour donner le change à un rival, et gagner l'amitié et la confidence des maris qui ont de jolies femmes. (Acte 1, scène 4, LÉANDRE)
  32. Ma foi, on n'a pas besoin de leçons pour tout cela, et où l'art manque, on a recours à la nature. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  33. Je le veux bien, moi, à condition que vous composerez les règles, et moi je les exercerai ; quand les écolières en vaudront la peine, vous donnerez les premières leçons, et je donnerai les dernières. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  34. Celui-ci prélude galamment, celui-là entre en matière, l'autre en sort avec honneur. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  35. Les petits abbés, par exemple, sont admirables pour ébaucher une conversation galante : mais vivent les officiers pour donner la dernière main. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  36. Dans le commerce de tendresse les associés ne s'accordent guères, et chacun fait sa main de son côté, sans rien rapporter à la masse. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  37. Je voudrais bien m'associer avec vous, j'ai du talent pour cela : mais il est défendu à un comédien italien de se reposer avant l'âge de six vingt ans ; et ce n'est que par tolérance que Scaramouche s'est retiré à quatre-vingt-quatorze. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  38. Que la fortune v.67 (Acte 1, scène 5, LA-CHANTEUSE)
  39. Oui, mais ces sortes d'élévations-là sont sujettes à d'étranges malheurs : qu'une corde manque, voilà la fortune par terre. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  40. Les affaires de la troupe ne vont pas trop bien : mais heureusement j'ai du talent d'ailleurs. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  41. Que la comédie aille comme elle pourra, pour moi je serai toujours recherché des femmes pour mon bel esprit. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  42. Fort bien cela. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  43. C'est une bourgeoise de la rue Saint-Denis. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  44. C'est une bourgeoise de la rue Saint-Denis aussi la mienne. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  45. On l'appelle madame la marquise d'Argent-filé. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  46. C'est justement la mienne. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  47. Tu es un flagorneur. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  48. Madame_la_Marquise m'a choisi à la mine, et elle m'a distingué par la propre personne. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  49. Et moi, j'y suis entrée de la main d'un joli homme. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  50. Hé bien, vous la servirez tous deux. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  51. C'est ton avantage, Colombine : et quand une dame a un valet de chambre, le service se fait mieux : la maîtresse est toujours de bonne humeur, et la fille de chambre est moins grondée. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  52. Oui-da, il y a moyen de s'accommoder, aussi bien tu es délicate et fluette, tu ne peux pas tout faire : et je servirai, moi, pour la grosse besogne. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  53. Tu serviras donc à la cuisine ? (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  54. C'est-à-dire que chacun porte son plat, et qu'on fait tout cuire en ville. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  55. J'aurais envie d'être portier, j'ai étudié pour cela : car un jour dans notre village, il me prit de quitter la robe pour l'épée ; j'étais bedeau, je me fis suisse. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  56. Si tu étais portier, tu emporterais tout le profit ; la porte d'une coquette est aussi lucrative que celle d'un juge. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  57. Cela est vrai. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  58. Je dormirai la nuit. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  59. Je ne ferai rien, vous dis-je ; et si, je gagnerai plus que pas un de la troupe. (Acte 1, scène 7, OCTAVE)
  60. On n'a que faire d'enseigne, quand on est bien achalandé. (Acte 1, scène 7, OCTAVE)
  61. Quand on trafique des colifichets, et qu'on n'a que des babioles à vendre, il faut étaler en place marchande pour en avoir le débit. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  62. À quel emploi vous destinez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
  63. Non : c'est pour lui apprendre la langue. (Acte 1, scène 8, LE COMÉDIEN)
  64. Hé, quelle langue ? (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
  65. Grecque, latine, hébraïque, syriaque ? (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
  66. Non, c'est la langue des mines agréables, gentilles, et mignonnes. (Acte 1, scène 8, LE COMÉDIEN)
  67. Le langage minaudier ? (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
  68. C'est une mère langue, une langue vivante : car les vieilles minaudent aussi volontiers que les jeunes. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
  69. Montrez-moi un peu le dictionnaire et la grammaire de cette langue-là. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
  70. Voilà un dictionnaire d'une vilaine impression. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
  71. C'est de vous en aller à la campagne, et tâcher de vous louer pour épouvantail en quelque chènevière : car tant que vous resterez dans la troupe, vous volerez la part, et vous ferez fuir les spectateurs. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
  72. Voyant qu'il n'y a plus rien à faire à la comédie, nous nous en allons jouer un opéra à la campagne. (Acte 1, scène 9, MEZZETIN)
  73. J'irais volontiers avec vous, mais je ne sais pas la musique. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
  74. Nous ne la savons pas non plus, nous autres. (Acte 1, scène 9, PASQUARIEL)
  75. Princesse, tout conspire à couronner ma flamme, v.70 (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
  76. Sentez-vous le plaisir qui règne dans mon âme ? v.71 (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
  77. Je dois partager vos plaisirs. v.73 (Acte 1, scène 9, MEZZETIN)
  78. Qu'un si doux aveu me doit plaire, v.74 (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
  79. Tout cela va fort bien : mais certaine Sténobée jalouse, pria Amisodar de prier tous les cinquante mille diables de former un monstre de peinture et de carton, pour dévorer Bellérophon. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
  80. Bellérophon va prier le roi, le roi prie le sacrificateur, le sacrificateur prie la pythie, la pythie prie l'oracle, l'oracle prie Apollon, Apollon prie le tonnerre, le tonnerre... (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
  81. Ton re lon, ton ton, tontaine, la tontaine, la ton ton. v.92 (Acte 1, scène 9, LA-PRÊTRESSE)
  82. La déleste rancune ; v.95 (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
  83. Je plains vos déplaisirs, avec vous j'en soupire : v.98 (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
  84. Trouvaient ici leurs places franches. v.110 (Acte 1, scène 9, MEZZETIN)
  85. Voir partir la troupe dolente. v.116 (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
  86. Plus la chose sera touchante. v.118 (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)

LE CHEVALIER JOUEUR (1697)

  1. Si tu voulais m'écouter, je te dirais ce que ce Joueur-ci... (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  2. C'est donc la même chose ? (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  3. Je te dis que j'ai entendu lire cette pièce-ci, et je la trouve très différente de l'autre. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  4. Hé bien, c'est donc la même chose ? (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  5. Malheureusement pour toi celle-ci commence, aussi bien que l'autre, par le Valet et la Suivante, sitôt que tu les verras paraître, tu sortiras sans les écouter, en criant tout haut : c'est la même chose, c'est la même chose ; et il faut l'écouter pour voir si c'est la même chose. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  6. Des vers ou de la prose, est-ce que je prends garde à cela ? (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  7. De la manière dont tu entends ordinairement la Comédie, en prose ou vers c'est tout un pour toi : tu causes tant que la pièce dure, tu ris seulement quand tu entends rire le parterre, sans se soucier si ces plaisanteries sont du sujet ou non. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  8. Pour ces endroits fins et délicats, qui font plaisir sans faire rire, tu n'y fais nullement attention. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  9. Je soutiens moi qu'une Pièce ne vaut rien, quand il faut de l'attention pour la trouver bonne ; je veux pouvoir causer, me divertir à droit et à gauche, sortir au milieu d'une scène, revenir à la fin d'une autre ; et toutes les fois que je rentre, je prétends trouver quelque pointe d'esprit qui me réjouisse pour mon argent. (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  10. Voilà le goût de nos jeunes étourdis ; mais les gens de bon sens entrent dans le sujet, on veut des caractères soutenus, une intrigue nette et suivie, des situations intéressantes et bien ménagées, des expressions vives et naturelles, et de la gaîté sans immodestie. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  11. Oh je veux un peu de gros sel ; là, de ces équivoques claires qui réveillent la joie ; y a-t-il de cela dans ce Joueur-ci ? (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  12. Je prétendais seulement te prouver que toutes ces parties sont traitées différemment dans les deux pièces, et qu'à le bien prendre, elles n'ont rien de semblable que le fond du sujet, et deux ou trois idées de Scènes qui se sont trouvées dans des mémoires que l'un des deux auteurs a dérobés à l'autre. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  13. Ma foi toutes ces distinctions me brouillent la cervelle ; je veux du nouveau tout pur. (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  14. Cela est nouveau cela ; que ne me disais-tu donc qu'il n'y a point de père. (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  15. Point de père, cela sera plaisant. (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  16. Je suis ravi que tu restes pour le père qui n'y est point ; plaçons-nous donc. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  17. C'est-à-dire que ton Maître a couché au lansquenet. (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  18. Je ne te dis pas cela. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  19. Que m'importe ; en tous cas, s'il manque la jeune, le vieille ne le manquera pas ; elle fera bien, car mon maître sera quelque jour un riche parti. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  20. De l'air déterminé dont il joue, il est homme à gagner cent mille écus en trois coups de dés ; cela s'appelle un grand parti ! (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  21. À la vérité ton Dorante a plus de bien en fonds ; mais les biens en fonds ont des bornes, et le casuel d'un joueur n'en a point. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  22. Mon Maître ne se pique point de ces niaiseries-là ; mais en récompense, c'est le plus ensorcelant petit scélérat, un tour de scélératesse si galant, que les femmes ont du plaisir à se laisser tromper par lui. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  23. J'espère qu'Angélique reviendra de ce plaisir-là. (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  24. Si je la puis rattraper dans quelque moment raisonnable. (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  25. Si mon maître la peut rattraper dans quelque moment déraisonnable ! (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  26. Mais que nos Amants se brouillent ou qu'ils se raccommodent, ce sont des scènes qui me réjouissent et qui ne m'intéressent point du tout ; ma foi, nous sommes faits pour rire tout bas des folies de nos maîtres : nos maîtres sont faits pour nous payer et pour nous donner la Comédie. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  27. Le personnage qui me réjouit le plus céans, c'est la vieille Comtesse, elle croit cacher sa fragilité à l'abri de l'air sévère dont sa philosophie est ombragée ; elle nomme affection fraternelle son amour pour mon maître : et toi, quel beau nom donnes-tu aux services que tu rends à l'amour masqué de cette héroïne de vertu ? (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  28. Quand la pauvre Comtesse a donné ici un appartement au Chevalier, je lui dis bien que le voisinage était dangereux, la bonne Dame croyait que le danger ne serait que pour elle ; mais en ces occasions périlleuses, la plus jeune est la plus exposée. (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  29. Les voici toutes deux, je fuis pour éviter la fatigue d'excuser mon maître. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  30. Que je blâme nos Lois d'avoir plala majorité si près de l'enfance ! (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  31. Oui, la Loi devrait défendre aux filles, de disposer de leur coeur avant l'âge de quarante ans. (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  32. Vous disposerez du vôtre quand il vous plaira. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  33. Un devoir indispensable m'appelle en Ville, je vais exhorter à la patience une femme qui a épousé un Joueur. (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  34. En l'exhortant à la patience vous l'impatientez beaucoup : j'avoue que je suis à bout, Madame ; et puisque vous ne voulez pas finir, je terminerai, moi, dès ce soir avec le Chevalier. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  35. Elle extravague, Nérine, je ne puis plus supporter ses égarements ; se peut-il que la figure d'un petit écervelé d'homme cause de si grands désordres dans une âme raisonnable ? (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  36. Tu vois, Nérine, le procédé de la Comtesse ; heureusement je ne dépends plus d'elle. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  37. Je vois les desseins de la Comtesse, et c'est ce qui m'oblige à précipiter mon mariage. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  38. Car vous ne vous rencontrerez jamais ensemble, et vous serez levée tous les jours avant qu'il revienne se coucher ; avec un homme réglé vous mèneriez une vie unie, ennuyeuse et languissante ; la vie d'un joueur est bien plus diversifiée ; diversité dans l'humeur; vous le verrez enragé, bourru dans l'adversité, brutal et méprisant dans la prospérité : diversité dans votre ménage ; abondance, disette, tantôt en carrosse, tantôt à pied ; quitter le premier appartement pour loger au quatrième étage : diversité dans les emmeublements ; aujourd'hui le velours, demain la serge, et après-demain les quatre murailles : la diversité réjouit les femmes. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  39. Si je vous exagérais les charmes de votre amant, cela serait clair ; mais ses défauts sont des énigmes que vous ne voulez point entendre. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  40. On serait bien reçu, par exemple, à vous dire qu'il a passé la nuit au jeu ? (Acte 2, scène 3, N?RINE)
  41. Vous fîtes l'autre jour des serments de ne le plus aimer ; jugez de ses serments par les vôtres, vous l'aimez encore à la rage, et il rejoue de même. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  42. Et à vous voir agir on en serait convaincu, préférer un petit fourbe à Dorante qui a pour vous une amitié sincère, mais une amitié de la bonne espèce ! (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  43. Je suis lasse de t'écouter. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  44. Je te prie laisse-moi ; si ce que tu veux persuader est vrai, je ne le saurai que trop tôt. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  45. J'oubliai hier de prendre congé de la Comtesse. (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  46. La répétition des adieux n'est permise qu'aux amants. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  47. Dis-moi, la Comtesse y est-elle ? (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  48. Avouez la vérité, vous l'avez vu sortir avant que d'entrer. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  49. Le Chevalier a joué toute la nuit, et ma maîtresse va rompre avec lui. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  50. Je voulais que vous fussiez témoin de la rupture ; mais vous êtes pressé de partir : partez donc vite, Monsieur, vous avez trente lieues à faire aujourd'hui. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  51. Tu peux t'imaginer tout ce qu'il te plaira ; mais je te jure qu'un désir sincère de voir Angélique heureuse, fait toute ma manière d'aimer. (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  52. Écoute, Nérine, ne t'avise pas en présence d'Angélique de faire ces mauvaises plaisanteries. (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  53. Je ne plaisante jamais sur l'amour ; malepeste ce n'est pas un jeu, et j'ai pris mon sérieux pour dire à ma maîtresse que vous étiez sérieusement amoureux d'elle. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  54. Ça, venez lui confirmer la vôtre. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  55. Elle a pris la chose parfaitement bien. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  56. Non, je ne la verrai de ma vie. (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  57. Hé bien, ne la voyez point ; si vous ne profitez de son dépit, le Chevalier saura bien profiter du retour, et quand le contrat sera signé, il saura bien mieux encore mettre à profit les tendres moments. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  58. Ma Chère, lui dira-t-il, je suis abîmé, vous pouvez me sauver l'honneur et la vie, en signant seulement votre nom. (Acte 2, scène 5, N?RINE)
  59. Mon cher, répondra-t-elle, je signerais ma mort : à Dieu ne plaise. (Acte 2, scène 5, N?RINE)
  60. Cet argent-là perdu, reproches, brouilleries, raccommodement ; la pauvre victime signera une vente : enfin quand elle aura consommé toute sa dot en raccommodements, le cher fourbe ne se souciera plus de se raccommoder, et voilà le désespoir. (Acte 2, scène 5, N?RINE)
  61. Voyez-la donc pour prévenir toutes ces désolations. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  62. las ! (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  63. Grâce au Ciel, Angélique s'accoutume à voir Dorante amoureux ; cela me prouve que la pluralité des amants n'est pas incompatible avec la sagesse de nos femmes. (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  64. Va-t'en voir chez la Marquise si on joue encore. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  65. Il est neuf heures, Monsieur, et toutes les femmes réglées sortent du Lansquenet dès cinq heures du matin, pour s'aller coucher de bonne heure. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  66. Il ne vous reste pas la moindre pistole ? (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  67. Vous allez donc être bien tendre ; car la tendresse vous vient à mesure que l'argent s'en va. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  68. Et la Comtesse ? (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  69. Non, Monsieur, mais elle va rentrer ; attendez-la au passage, votre présence dissipera ses scrupules. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  70. Il a la rage de me porter malheur en s'appuyant sur le dos de ma chaise. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  71. C'est un écumeur de réjouissances, qui a la face longue d'une toise ; dès que je le vois ma carte est prise. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  72. Les Lansquenets sont pleins de ces visages climatériques, dont l'aspect change l'ordre des cartes ; rien n'est plus certain. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  73. Qui court les rues, c'est sur la pauvreté ; je suis curieux de voir tout ce qui s'écrit sur la pauvreté ; car il me revient sans cesse dans l'idée, que nous mourrons tous deux sur un fumier. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  74. De mille soins fâcheux la richesse est suivie ; v.1 (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  75. N'a qu'un seul soin dans la vie, v.3 (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  76. Mais un brave Joueur perd volontiers la vie, v.7 (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  77. ... Diogène parlant du mépris des richesses, disait : (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  78. AUTRE sur le mépris de la mort. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  79. La Comtesse tarde trop, je n'ai pas le loisir d'être si longtemps sans argent ; je perds peut-être le moment de bonheur. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  80. C'est la Comtesse, commencez votre rôle ordinaire ; paraissez accablé, outré, hébété par le chagrin ; surtout, écoutez patiemment la mercuriale, songez que l'argent est au bout. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  81. La passion du jeu est un abîme de désolation, tout se perd dans ce gouffre, le temps, l'esprit, la joie, la santé. (Acte 2, scène 5, LA COMTESSE)
  82. Je sais cela parce que mes gages y sont. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  83. Je dois vous la cacher, ce n'est rien. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  84. Voilà l'humeur de mon maître, il ne sait ce que c'est que d'emprunter ; cependant il a des créanciers qui le persécutent ; cela l'obligerait, comme je vous ai dit, à précipiter son mariage avec Angélique, dont il n'est presque plus amoureux ; il ne l'a jamais aimée que superficiellement. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  85. Entre nous, Madame, toute la solidité du coeur de ce jeune homme-là est pour vous, il le dit bien dans ses moments de prudence : je devrais, dit-il, me laisser entraîner au penchant vertueux que je me sens pour Madame_la_Comtesse. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  86. Plus, quatre-vingt Louis d'or neufs pour une partie de paume ébauchée : vous ne sauriez l'achever vous-même, Madame ; il faut qu'il mette argent sous corde, mais il vous rendra cela sous la Galerie ; je lui sers de second, nous avons quatre jeux à un, quarante-cinq à rien, une chasse au pied, et notre bisque à prendre ; vous gagnerez à coup sûr. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  87. Plus 600 livres pour des ratafias, eaux-de-vie, pitrepite, et autres liqueurs soldatesques que vous n'oseriez payer de peur d'être soupçonnée d'avoir aidé à la consommation d'icelles. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  88. Il y a encore un article ; parole donnée pour cent pistoles d'honneur à mademoiselle Mimi, Lingère du Palais : vous verrez que c'est pour ses appointements ; mais vous devez ignorer, et payer la pauvre fille incognito par mon ministère si vous voulez. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  89. Ne viens point interrompre les affaires de Madame_la_Comtesse. (Acte 2, scène 6, FRONTIN)
  90. Frontin laisse-moi amollir la conscience de Madame, va nous attendre dans sa chambre. (Acte 2, scène 6, NÉRINE)
  91. Quand il aura de l'argent il continuera de jouer, en continuant de jouer il cessera de plaire à Angélique, et plaire à Angélique est le plus grand défaut qu'il ait, n'est-ce pas Madame ? (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
  92. Vous ne devez point avoir cette intention-là, d'accord ; vous lui en donnerez seulement dans la vue de rompre un mauvais mariage. (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
  93. Je ne dis pas cela par insolence ; je suis persuadée que vous n'avez jamais aimée, pas même défunt votre mari : savez-vous que dans la sévérité de la morale votre conscience vous obligerait quasi à épouser ce jeune homme-là pour le mettre dans le bon chemin. (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
  94. À travers tes plaisanteries déréglées, je ne laisse pas d'entrevoir en toi un fond de morale qui me plaît. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
  95. Pendant que je suis en train de vous plaire, je vous apprendrai que Dorante, cet homme que je croyais presque aussi sage que vous, Dorante est amoureux d'Angélique. (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
  96. Ne craignez rien, je ne jugerai pas de votre coeur par le sien, cela est tout différent ; voici notre nouvel amant. (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
  97. J'allais vous faire part, Madame, d'une conversation que je viens d'avoir avec Angélique. (Acte 2, scène 8, DORANTE)
  98. La pauvre enfant me fait une vraie compassion, cela est si jeune et si fragile. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
  99. Parlez de vous, Madame ; pour moi je n'ai point la force de cacher ma passion sous de grands motifs, j'ai pris le parti d'avouer mon amour, et d'agir comme si je n'en avais point. (Acte 2, scène 8, DORANTE)
  100. Il faut accorder la sincérité avec la prudence. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
  101. J'en prends l'événement sur moi, pourvu que vous me laissiez agir seul : encore un coup, elle est en garde contre vos conseils, ne paraissez point. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  102. Ce Marquis-là est fort estimé, quoiqu'il soit sans nom, et quand les Ducs le voient l'argent à la main, ils le placent à côté d'eux préférablement aux femmes de qualité qui veulent jouer sur leur parole ; en un mot, il est de la connaissance du Chevalier, et il m'a promis de l'engager à rejouer. (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
  103. Je viens de courir toute la Ville, sans pouvoir terminer une seule affaire ; il faut convenir que les hommes sont devenus d'un difficile commerce. (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  104. Ce n'est pas la faute des emprunteurs, ils ne demandent que la facilité du commerce. (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
  105. La Comtesse est-elle encore ici ? (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  106. Vous avez beau l'offenser, il faut toujours qu'elle en vienne à vous demander pardon, mais quoique vous ayez tort, vous ne laissez pas de lui pardonner. (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
  107. mais vous plaisantez, et si vous avez de l'amour pour ma Maîtresse, vous êtes trop prudent pour me l'avouer. (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
  108. Non seulement je l'avoue, mais j'allais vous chercher pour vous le déclarer. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  109. C'est pousser un peu loin la raillerie. (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
  110. Non : sur pareilles matières la raillerie... (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  111. Tous ces beaux conseils que vous donniez à Angélique étaient dictés par la jalousie ? (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
  112. En un mot, j'ai mis votre bonheur entre vos mains, c'est tout ce que j'ai dû faire pour Angélique, pour vous, et pour moi ; elle vient, je vous laisse ensemble. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  113. Est-il vrai que vous ayez joué toute la nuit ? (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  114. C'est à vous ingrate, à me justifier la vôtre. (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  115. La manière de s'excuser est tendre. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  116. Vous parlez de tendresse, vous, est-ce que vous la connaissez ? (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  117. Je ne connais guère la vôtre, du moins, faire ce qui me déplaît le plus, mépriser mes volontés, violer vos serments... (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  118. Il est bien question d'entrer dans ces petits détails, pendant que vous manquez au fond de la tendresse : quoi, Madame, vous savez la passion de Dorante, et vous avez encore de la confiance en lui ? (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  119. Mais hélas ! (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  120. Mais, hélas !... (Acte 4, scène 6, NÉRINE)
  121. voilà un hélas qui part d'un grand fond de bonté... (Acte 4, scène 6, N?RINE)
  122. Non, ces coups-là n'arrivent qu'à moi ; cela m'a donné une horreur pour le jeu, et c'est cette horreur qui me charme, puisqu'elle vous répond de ma conduite à venir ; ah ! (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  123. Madame, il fallait cela pour me guérir entièrement du jeu. (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  124. Votre vie, hélas ! (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  125. Cela est tout différent, d'accord. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  126. Ce que vous exigez de moi est un si petit sacrifice, qu'en vérité vous ne devriez pas y faire attention, et je ne me fais pas un mérite auprès de vous de ne point jouer ; au contraire vous me faites un vrai plaisir de me le défendre : naturellement je hais le jeu, moi ; l'oisiveté seule me faisait chercher cet amusement ; mais hélas ! (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  127. Je serai si pleinement occupé du plaisir d'être à vous.... (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  128. Je vais employer l'après-midi à disposer de mes affaires selon la résolution que j'ai prise. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  129. Non, madame, je vous quitte, il faut se faire violence ; adieu mon unique plaisir. (Acte 4, scène 7, LE CHEVALIER)
  130. Adieu tout votre bonheur, adieu ; car en allant jouer ces deux cents pistoles, vous perdez à coup sûr cinquante mille écus qui vous attendent ce soir. (Acte 4, scène 8, FRONTIN)
  131. La réflexion opère... (Acte 4, scène 8, FRONTIN)
  132. Courage, Monsieur, courage ; quelle gloire pour un Joueur converti de triompher l'argent à la main de la rage de l'aller perdre. (Acte 4, scène 8, FRONTIN)
  133. J'avoue que je me laissais entraîner moins par inclination que par habitude. (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
  134. Cela n'est point permis ; à moins que l'on ne soit mort. (Acte 4, scène 9, LE CHEVALIER)
  135. je viens de me mettre au lait à une de mes terres ; les veilles, qheu, les disputes, qheu, les jurements nous ruinent la poitrine, à nous autres Joueurs ; vous devriez aussi vous mettre au lait. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  136. Le lait est un grand remède, qheu, je m'en trouve fort bien, qheu ; mais je vous dis fort bien, qheu, q, fort bien, q, fort bien, q, fort bien. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  137. Ce n'est pas cela qheu... (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  138. Pour la beauté, ou pour l'argent, c'est toujours inclination. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  139. Et vous, Marquis, ne vous lassez-vous point de la vie de garçon ? (Acte 4, scène 9, LE CHEVALIER)
  140. Je me marierai qu'heu... quand j'aurai la goutte. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  141. La goutte et les poitrines au lait, font la moitié des mauvais ménages. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  142. Pour moi qui aime la vie réglée, je vais m'établir solidement. (Acte 4, scène 9, LE CHEVALIER)
  143. Je ne vois point d'établissement plus solide, que de ponter qu'heu... contre une certaine dupe qui taille chez la Baronne ; c'est un gros boeuf qu'heu... qu'heu.... riche et bête à l'avenant, il taille tant qu'il a de l'argent, et il a de l'argent tant qu'il veut. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  144. Il a pris la banque de la bassette pour se faire des amis : par politesse il oublie les cartes des Dames, et il paye les hommes deux fois pour éviter les querelles. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  145. On vous veut tenter ; Monsieur_le_Marquis au lait a fleuré la bourse. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  146. Mon Maître aime la pauvreté. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  147. Cela s'appelle n'être bon à rien qu'heu... (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  148. Quatre de nos plus gros acteurs vont commencer une représentation la plus éblouissante ; ils ont cavé chacun trois mille louis d'or, qu'heu ; je suis curieux de voir douze mille louis d'or sur un tapis ; cela ne se voit pas tous les jours. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  149. La représentation en sera pathétique, mais je vous jure... (Acte 4, scène 9, LE CHEVALIER)
  150. C'est prudemment fait, pour en avoir le plaisir il ne faut être que spectateur. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  151. Pour être spectateur tranquille laissez-moi cette bourse. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  152. Pour moi on me permet de perdre ma centaine, et je la risquerai... douze mille louis d'or... en or, d'or, d'or, en or, d'or. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  153. Voyez cela, Chevalier. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  154. Je le crois, vous êtes un homme sage, vous, et je vous empêcherai bien d'être tenté, je vous défends de manier la carte, vous êtes trop malheureux heu... (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  155. Ma résolution est prise, et pour ne pas m'exposer davantage à le voir, je vais passer trois mois à la campagne. (Acte 5, scène 1, ANGÉLIQUE)
  156. Ma foi emmenez-le avec vous à la campagne, vous l'épouserez là pour vous désennuyer. (Acte 5, scène 1, NÉRINE)
  157. las ! (Acte 5, scène 1, ANGÉLIQUE)
  158. Va, fais mettre les chevaux au carrosse, je vais prendre congé de la Comtesse. (Acte 5, scène 1, ANGÉLIQUE)
  159. las ! (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  160. Quoi qu'il en soit, Madame, je suis très sensible à votre amitié ; je crains seulement de ne la pas mériter autant que vous le pensez. (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  161. L'éloignement fortifiera votre sagesse ; éloignez-vous, mon cher coeur, fuyez la cause de vos égarements. (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  162. Pour jamais, Madame, je ne dis pas cela. (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  163. Si dans la suite du temps, le Chevalier changeait de conduite... (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  164. Il ne se corrigera point ; mais je ne laisse pas de blâmer votre ami Dorante, il devrait vous épouser pour ne vous pas laisser dans le péril de la rechute. (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  165. Mais, vous, Madame, pour prévenir ma rechute, vous feriez-vous la violence d'épouser le Chevalier ? (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  166. Oui, Madame, je vois clairement ce que je n'avais fait que soupçonner. (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  167. On ne soupçonne point une vertu aussi établie que la mienne ; et quand on me le verrait épouser, on ne devrait rien soupçonner, et il faudrait croire que je le ferais pour un bien. (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  168. À vous entendre, ma petite mignonne, vous n'avez qu'à paraître pour plaire ; cependant vous n'avez pas dans le coeur du Chevalier toute la part dont vous vous flattez. (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  169. Au moins la part que j'y ai, ne me coûte rien. (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  170. Je ne me mêle que de plaire au Chevalier. (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  171. On peut plaire plus solidement par de certains mérites, où vous n'arriverez jamais. (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  172. Lez chevaux sont au Carrosse, partons, partons, vive la campagne, et plus d'amour. (Acte 5, scène 3, NÉRINE)
  173. Sans l'avoir vu, la résolution s'en est allée ; quand vous le verrez adieu la sagesse. (Acte 5, scène 3, NÉRINE)
  174. Je me suis trop déclarée ; la jalousie a rallumé plus d'amour que la colère n'en avait éteint. (Acte 5, scène 4, LA COMTESSE)
  175. Voici le jour heureux que la fortune nous devait : nous sommes riches à jamais. (Acte 5, scène 5, FRONTIN)
  176. Oui, Madame, je viens de gagner jusqu'à m'en lasser ; j'ai fait sept mains complètes avec des cartes de reprise, réjouissances, doubles, triples, rien ne tenait devant moi, Madame : la ronde était de douze coupeurs, je prend couleur au seize de couche et de belle, à partie forcée, Madame, je suis laissé d'abord à carte simple, ma main vient, je fais le provençale, on coupe, je donne, ma droite est portée au chandelier, écoutez ceci, Madame... (Acte 5, scène 5, LE CHEVALIER)
  177. J'ignore le langage des Joueurs, mais je veux m'en instruire pour vous faire plaisir ; Angélique n'aurait pas tant de complaisance : je suis fâchée de vous apprendre qu'elle ne veut plus vous voir. (Acte 5, scène 5, LA COMTESSE)
  178. Pour peu qu'elle vous aimât, elle n'exigeait point que vous vous privassiez du jeu, qui dans le fond n'est qu'un délassement d'esprit tolérable. (Acte 5, scène 5, LA COMTESSE)
  179. Non, je veux que vous gardiez cela. (Acte 5, scène 5, LA COMTESSE)
  180. Le jeu me doit cent mille écus, et je les gagnerai dans peu ; j'ai attrapé la veine. (Acte 5, scène 5, LE CHEVALIER)
  181. Prenons patience, Madame, quand la perte l'aura humilié, il nous traitera tous deux plus respectueusement. (Acte 5, scène 5, FRONTIN)
  182. Votre vanité vous fait prendre à la lettre... (Acte 5, scène 5, LA COMTESSE)
  183. Je voulais seulement connaître votre ingratitude... (Acte 5, scène 5, LA COMTESSE)
  184. Voici la fille de votre Lingère et Madame Brusquan ; les Créanciers sont des animaux d'un instinct admirable, ils sentent l'argent d'une lieue loin. (Acte 5, scène 6, FRONTIN)
  185. Bonjour, Monsieur, bonjour ; le Portier m'a dit que vous ne parliez à personne, cela m'a fait croire que vous aviez de l'argent. (Acte 5, scène 6, MADAME-BRUSQUAN)
  186. En voilà, Dieu merci ; si vous ne me payez, je vais faire la diablesse. (Acte 5, scène 6, MADAME-BRUSQUAN)
  187. Je suis bien en peine, laquelle des deux sera plutôt payée ; l'une par brutalité, l'autre par douceur. (Acte 5, scène 6, FRONTIN)
  188. La petite partie de la petite rente sont de petites raisons... (Acte 5, scène 6, MADAME-BRUSQUAN)
  189. Vous voyez qu'on gagne avec lui par la douceur. (Acte 5, scène 6, FRONTIN)
  190. Vous voyez l'insolence, j'allais payer cette créature-là, si elle avait pris le parti de la douceur ; et je la payerai dans peu, seulement pour dégager votre parole. (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)
  191. Ma foi oui ; se marier, ne se point marier, à l'heure qu'il est, nous déciderions cela à croix ou pile. (Acte 5, scène 8, FRONTIN)
  192. Si quelque revers de fortune que vous ne prévoyez pas vous redonnait de l'empressement pour le mariage, vous avez une ressource, j'ai remarqué dans la Comtesse des dispositions pour vous ; elle est beaucoup plus riche qu'Angélique. (Acte 5, scène 8, DORANTE)
  193. Monsieur a raison, j'aimerais mieux tromper la plus riche. (Acte 5, scène 8, FRONTIN)
  194. J'espère bien qu'elle le sera ; je vous conseille de la plaindre, la pauvre enfant sera fort à plaindre avec des aubaines comme cela... (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)
  195. Mon cher ami, vous serez le seul à plaindre de cette affaire-ci ; mais consolez-vous, l'espérance est votre partage. (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)
  196. Vous devenez bien insultant dans la prospérité ; allez, tous vos procédés vous rendent indignes d'avoir des amis, et je vous déclare que je ne vous ménagerai pas plus que vous ménagez Angélique. (Acte 5, scène 8, DORANTE)
  197. Le jeu est un Pérou pour un homme qui a de la conduite. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  198. Bonne table, gros équipages ; mais il ne faut pas laisser refroidir le bonheur : on va ouvrir chez la Baronne. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  199. Monsieur, il serait pourtant bon de ménager Angélique, et de voir la situation de son esprit. (Acte 5, scène 9, FRONTIN)
  200. Vois cela toi, vois, vois cela, je suis accablé d'affaires. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  201. Je prétends bien la voir aujourd'hui. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  202. lui dirai-je, que vous la verrez à sept, huit, neuf heures. (Acte 5, scène 9, FRONTIN)
  203. La séance ne sera pas encore finie. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  204. Bon à dix heures, on commence la grosse partie chez l'Abbé. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  205. N'importe, va, demande-lui toujours son heure : je cours à la fortune. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  206. Courons à la fortune, la fortune nous attend, courons, courons à la fortune. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  207. La fortune nous attend... (Acte 5, scène 1, FRONTIN)
  208. courons à la fortune... (Acte 5, scène 1, FRONTIN)
  209. Le jeu est un Pérou pour un homme qui a de la conduite. (Acte 5, scène 1, FRONTIN)
  210. Vos deux mille Louis d'or sont partis ; mais en récompense il vous est revenu de la douceur d'esprit et de la morale. (Acte 5, scène 1, FRONTIN)
  211. Que veux-tu, quand la fureur du jeu me possède... (Acte 5, scène 1, LE CHEVALIER)
  212. Vous m'aviez été promis pour mes salaires, peut-être qu'en ce moment mon contrat est facé. (Acte 5, scène 2, FRONTIN)
  213. Oh je suis lasse de suivre votre colère de chambre en chambre ; vous entrez chez la Comtesse pour lui parler, et vous en ressortez sans lui avoir rien dit ; vous appelez Dorante, puis vous lui tournez le dos. (Acte 5, scène 3, NÉRINE)
  214. Marcher à grands pas, rester immobile, pâlir, rougir, fureur, tendresse, enrager, soupirer, la crise est violente, je souhaite qu'elle tourne à bien ; en vérité les discours de ce petit vilain-là, votre portrait joué, le rendez-vous manqué, tout cela devrait bien vous déterminer. (Acte 5, scène 3, N?RINE)
  215. Il fuyait le péril, lorsqu'un Marquis déterré s'est opiniâtré à le poursuivre les cartes à la main ; Laissez-moi, dit mon maître, on m'attend pour signer un contrat de mariage. (Acte 5, scène 3, FRONTIN)
  216. Mauvaise excuse, dit le Marquis, mêlant malicieusement les cartes à nos yeux : au jeu comme en amour, l'objet triomphe des résolutions, vous le savez, Madame. (Acte 5, scène 3, FRONTIN)
  217. las ! (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
  218. La réponse est courte, mais elle est claire. (Acte 5, scène 4, NÉRINE)
  219. Venez Dorante, venez m'aider à haïr le Chevalier autant qu'il le mérite, ne le ménagez plus, vous ne sauriez me plaire qu'en me parlant de son ingratitude. (Acte 5, scène 5, ANGÉLIQUE)
  220. Avec de tels discours je ne vous plairai pas longtemps. (Acte 5, scène 5, DORANTE)
  221. Si vous craignez ma faiblesse, prévenez-la donc, je vous l'ai déjà dit : servez-vous du pouvoir que vous avez sur mon esprit ; ma raison, mon estime, mon coeur même, tout se déclare en votre faveur ; parlez, je suis à vous, si vous voulez. (Acte 5, scène 5, ANGÉLIQUE)
  222. Vous me coupez la gorge ! (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  223. Oui monsieur, c'est me couper la gorge que de me quitter sur ma perte ; je perds cinq cent pistoles de suite contre un portrait que je veux r'avoir. (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  224. Ma poitrine ; qu'heu, ma poitrine ; la vie m'est plus chère que l'argent, qu'heu, qu'heu. (Acte 5, scène 7, LE MARQUIS)
  225. Il faut dormir, Monsieur, il est permis de dormir, dormez Monsieur dormez dormez, mais, tenez-moi jeu seulement le reste de la nuit. (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  226. Je le suis aussi, je ne me plains pas de vos manières, vous êtes beau Joueur, honnête Joueur, galant homme. (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  227. Frontin apporte un flambeau ; Monsieur, me va faire la grâce de me donner encore une taille. (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  228. Après m'avoir gagné mon âme, je taille, je perds tout sur la même carte, et c'est un valet... (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)
  229. Il a éteint la lumière. (Acte 5, scène 9, NÉRINE)
  230. Un homme vient me trouver, me gagne tout mon bien, cela est-il naturel ? (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  231. Le diable : tu gagneras la rage qui te crève, la peste qui t'étouffe... (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  232. S'il s'allait faire mal. (Acte 5, scène 9, ANGÉLIQUE)
  233. Vous avez bien fait de parler, il allait se désespérer : hé ! (Acte 5, scène 9, FRONTIN)
  234. Monsieur, ne vous désespérez pas, attendez que j'aie été quérir de la lumière. (Acte 5, scène 9, FRONTIN)
  235. Laissez-moi me punir. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  236. Vous avez encore la faiblesse de m'arrêter ? (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  237. Mais hélas ! (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  238. C'est moi qui n'ai pas la force de vous fuir. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  239. Venez guérir la délicatesse de Monsieur. (Acte 5, scène 10, NÉRINE)
  240. Je n'en suis point jaloux, je suis si pénétré des bontés de Madame_la_Comtesse... (Acte 5, scène 11, LE CHEVALIER)
  241. Angélique, Dorante, la Comtesse, tout m'abandonne ! (Acte 5, scène 12, LE CHEVALIER)
  242. Il n'y a que moi qui vous demeure Monsieur ; et vous avez un valet affectionné qui vous suivra jusques sur le bord de la rivière, car je n'ai pas mérité comme vous de me noyer. (Acte 5, scène 12, FRONTIN)

LE NÉGLIGENT (1692)

  1. Eh, qu'y a-t-il donc de si plaisant ? (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  2. À cela près qu'il vienne. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  3. Je le prierai de retrancher la musique de ses conversations ; mais pour la Poésie, il faudra la lui passer ; car les vers lui sont si naturels, (à ce qu'on dit) qu'ils lui échappent malgré qu'il en ait. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  4. Il faut qu'il ait gagné cette maladie-là à l'Opéra, et il n'est pas le seul. (Acte 1, scène 1, FANCHON)
  5. Si l'Opéra se soutient encore dix ans, la contagion de la musique gagnera la masse du sang des Français : on ne parlera plus qu'en chantant, et l'on ne marchera dans les rues que par pirouettes, et par caprioles. (Acte 1, scène 1, FANCHON)
  6. Je voudrais bien voir cela avant que de mourir. (Acte 1, scène 1, FANCHON)
  7. Au contraire, si tout le monde parlait en chantant, l'Opéra deviendrait une chose naturelle ; et cela n'en serait pas plus mal. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  8. À la recommandation v.3 (Acte 1, scène 2, LE-POÈTE)
  9. Monsieur, trêve de compliments ; ils réussissent mal en musique, et vous me ferez plaisir de laisser là votre récitatif. (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  10. Des chants dictés par la nature v.7 (Acte 1, scène 2, LE-POÈTE)
  11. Parlons de la Comédie que vous avez faite. (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  12. Autre original dont il va se coiffer, comme il a fait de vingt autres : heureusement c'est un poète malaisé ; pour de l'argent il nous rendra service. (Acte 1, scène 2, FANCHON)
  13. Cette facilité ne fait rien à la chose, v.11 (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  14. Je ne plains ni peine ni temps v.12 (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  15. D'abord pour ne me point gêner l'esprit, j'ébauche grossièrement mon sujet en vers alexandrins, et petit à petit en léchant mon ouvrage je corromps avec soin la cadence des Vers, et je par... viens enfin à réduire le tout en prose natu... relle. (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  16. Oui sans doute ; et il n'est point naturel qu'on parle en vers dans une Comédie ; à moins que la Scène ne fût au Parnasse, qu'on y fit parler Clio, ou l'amoureuse Erato, avec Virgile, le Tasse, ou moi. (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  17. Oui, Monsieur, et sans me flatter. (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  18. La diction n'est-elle pas pure, et concise ? (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  19. Font grand plaisir, sans doute, aux Spectateurs, v.17 (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  20. Au lieu qu'il faut fixer à présent sur les diminutifs de caractères, dont le comique est imperceptible au goût d'à présent, surtout au goût usé, qui n'est plus piqué que par des plaisanteries au gros sel, au poivre et au vinaigre. (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  21. Je conviens que les caractères et les plaisanteries sont aussi usés que le goût. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
  22. Si l'on donne dans son goût, bon, dit aussitôt le critique, cela est pillé, c'est Molière tout pur : s'en écarte-t-on un peu, oh ! (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  23. Qu'en dites-vous, Monsieur ? Cela réussira ; v.21 (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  24. Ni la Coquette japonaise, v.23 (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  25. N'ont point encore paru sur la scène française. v.24 (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  26. On doit être las de voir sur le théâtre des peuples de l'Europe ; leurs moeurs sont trop connues. (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  27. Cela serait nouveau : mais vous ne feriez pas la fortune des Comédiens. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
  28. Trouvez-moi donc à la Cour, ou à la Ville, des ridicules à copier. (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  29. Les ridicules ne s'y renouvellent que trop, la mode en change en France, comme d'habits. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
  30. Car sans dire un seul mot, en secouant la tête v.31 (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  31. On ne voit plus de ces extravagances brillantes, dignes d'être copiées sur le Théâtre ; il faut quelque mérite au moins pour exceller en extravagances. (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  32. L'autre avec un visage morne et un air décontenancé, affecte une nonchalance d'esprit fort ; (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  33. En vérité, mettre des ridicules de cette espèce sur le Théâtre, ne serait-ce pas un guet-apens contre le plaisir du Public ? (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  34. Pencher le corps et tortiller la tête, v.36 (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  35. Ou de son Éventail ouvert nonchalamment v.37 (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  36. Rougir sa lèvre pâle à force de la mordre, v.40 (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  37. Du temps de Molière une précieuse était divertissante ; elle avait de la mémoire pour retenir de grands mots, quelque feu d'imagination pour les arranger plaisamment ; mais à présent, une précieuse est une maîtresse passée... (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  38. Avec cela et cinq ou six mots en vogue, elle soutient la conversation tout un jour. (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  39. Que faut-il davantage pour entretenir, des cavaliers qui pour la plupart ne savent parler d'autre chose que de la sève d'un vin de champagne, des trois dés ou du lansquenet, ou tout au plus du détail de leur Régiment. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
  40. Tous les Originaux d'aujourd'hui sont fades ; mais si ma comédie ne vous plaît pas, j'en ai une autre toute pleine de Scènes de tendresse, qui trouvent passage jusqu'au fond du coeur, et qui... (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  41. Depuis que la débauche a fait un calus sur le coeur des jeunes gens, la tendresse les fait bailler ; ils écoutent les équivoques grossières, et ne rient que des mots significatifs. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
  42. Mais, Monsieur, il se trouve encore des Cavaliers, qui ont conservé la politesse, et la galanterie de Voiture. (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  43. Ils sont donc aussi vieux que lui ; l'on ne voit point aujourd'hui de jeunes gens galants ; pour des femmes galantes, Paris en fournit assez. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
  44. Pour plaire il fallait une Étude, v.42 (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  45. Domptaient la Prude. v.44 (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  46. La Coquette cédait au fracas indiscret ; v.45 (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  47. La vieille aimait par jalousie, v.46 (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  48. La jeune aimait par curiosité ; v.47 (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  49. À la cruauté. v.53 (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  50. Que tu es importune ; laisse-moi en repos. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  51. Veux-tu que je quitte la conversation d'un homme d'esprit, pour celle d'un procureur. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  52. Je ne trouve point votre Comédie à mon goût ; vous soutenez qu'elle est bonne, cela fait naître une contestation ; si vous voulez c'est celle que nous venons d'avoir ensemble, vous n'avez qu'à la mettre sur le papier, voilà déjà un prologue tout fait. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  53. La belle avance ! (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  54. Tout cela ne pourrait-il pas former le modèle d'une Comédie toute de portraits (comme je vous ai dit) dont la scène serait dans mon antichambre. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  55. Si tous ces caractères étaient plaisants, on en pourrait faire quelque chose ; mais il n'y aurait dans cette Comédie ni union ni action. (Acte 1, scène 5, LE-POÈTE)
  56. Eh laissez-là l'union et l'action, de par tous les diables, songez... (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  57. Pour l'intrigue, c'est une vraie affaire de femme, je la fournirai moi, ne vous en mettez pas en peine. (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  58. Oui-da, si Fanchon voulait, elle est assez habile en fait d'intrigue, pour donner de bons mémoires. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  59. Laissez-moi la consulter un peu ; ses avis ne seront peut-être pas inutiles à notre comédie. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  60. La négligence n'est point un ridicule qui convienne au Théâtre. (Acte 1, scène 5, LE-POÈTE)
  61. Cela ne se peut, car je fais un rôle dans le prologue, et suivant nos règles... (Acte 1, scène 5, LE-POÈTE)
  62. Il m'en a déjà donné trente pour la même chose. (Acte 1, scène 5, LE-POÈTE)
  63. Allons venez lui faire la révérence, je me charge de vous présenter ; et je m'assure qu'elle sera folle de vous, quand elle vous aura ouï chanter une conversation ou deux. (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  64. Ça songeons à nous bien réjouir aujourd'hui, et surtout plus d'affaires, la vie est trop courte pour perdre du temps. (Acte 2, scène 1, ORONTE)
  65. Premièrement je ne saurais le perdre ; le Marquis le sollicite, j'ai la justice pour moi, ma partie est un misérable qui n'a pas de quoi poursuivre, et puis, je viens de chez mon procureur. (Acte 2, scène 2, ORONTE)
  66. C'était une chose qu'il fallait faire. (Acte 2, scène 2, ORONTE)
  67. Je l'ai présenté à Madame votre soeur ; il est avec elle dans la salle, où il examine parmi un assez bon nombre d'originaux qui composent la compagnie, ceux qu'il croit les plus propres pour votre comédie. (Acte 2, scène 2, FANCHON)
  68. Monsieur, voilà un billet de la part de Monsieur Serrefort votre Procureur, il vient de rentrer chez lui comme vous en sortiez. (Acte 2, scène 3, LE-CLERC)
  69. Vous vous laisserez surprendre. (Acte 2, scène 3, FANCHON)
  70. Il me fait bien plaisir de me laisser seule, car Dorante m'a fait signe de venir ici. (Acte 2, scène 3, FANCHON)
  71. Je croyais qu'il allait me suivre. (Acte 2, scène 5, FANCHON)
  72. Il achève de faire des mines à la tante et à la nièce d'un bout de la salle à l'autre : depuis que tu es sortie, ils me donnent tous trois la Comédie. (Acte 2, scène 5, LE-POÈTE)
  73. Dorante fait une mine à la nièce : la tante se l'approprie et riposte aussitôt : Dorante reprend son sérieux : la nièce prend ce sérieux pour elle, et le lui reproche par ses minauderies enfantines : la tante s'en aperçoit : la nièce rougit de pudeur : Dorante pour la consoler lui décoche à la dérobée des oeillades louches, que la tante guette au passage. (Acte 2, scène 5, LE PO?TE)
  74. Enfin tout ce petit manège m'a paru fort divertissant ; mais Dorante est trop amoureux pour se contenter de cela. (Acte 2, scène 5, LE PO?TE)
  75. Je vous découvrirais bien ses petits sentiments ; mais vous m'avez la mine d'être de nos beaux à la mode, qui sont insupportables dès qu'on leur a fait entrevoir le moindre penchant pour eux. (Acte 2, scène 5, FANCHON)
  76. Non, Fanchon, les bontés des Dames augmentent ma tendresse, et ne flattent point ma vanité. (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  77. Oh, Phénix tant qu'il vous plaira : je connais les allures des jeunes gens. (Acte 2, scène 5, FANCHON)
  78. Si une fille se déclare d'abord, fi c'est une coquette ; les fait-elle un peu languir, ils la plantent là. (Acte 2, scène 5, FANCHON)
  79. Il est vrai que la galanterie est devenue un mauvais métier pour les honnêtes filles. (Acte 2, scène 5, LE-POÈTE)
  80. Non, ma chère Fanchon, j'ai pour ta charmante Maîtresse, la passion la plus tendre, la plus pure, la plus violente... (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  81. Et vous, passez dans cette chambre, où j'aurai soin de vous mener Bélise : disposez-vous à faire chacun une belle déclaration d'amour, (Acte 2, scène 5, FANCHON)
  82. Mais j'entends la voix de Bélise, entrons. (Acte 2, scène 5, FANCHON)
  83. C'est une passion brutale que la colère, qui n'a jamais déplacé mon âme de son assiette, et vous expliquez mal un simple mouvement de zèle. (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  84. Je vous demande pardon ; mais je ne suis pas assez savante pour distinguer d'avec la colère, un zèle qui fait dire des injures. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  85. Cela est si sot à vous, ma nièce ? (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  86. Oh, je vous assure que je sais bien qu'il faut être jeune pour plaire aux hommes. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  87. Oui, à mille étourdis qui ne s'attachent qu'à l'apparence, eau dehors, à la superficie d'une femme ; mais appelez-vous cela des hommes ? (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  88. Lui, vous ne savez ce que vous dites ; je suis persuadée moi, qu'il n'a point des yeux pour la jeunesse, et s'il vous arrive jamais d'attirer ses regards, je vous déshériterai. (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  89. Vous avez beau me défendre de lui plaire, cela ne dépend pas de moi. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  90. Mais vraiment vous ne lui plaisez point ; et sans aigreur, je veux bien vous désabuser ; il faut vous apprendre à vous connaître en vraie passion. (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  91. Ne remarquez-vous pas que quand les regards de Dorante rencontre les miens, il baisse aussitôt la vue, et prend un sérieux qui marque la naissance d'une passion violente, mais respectueuse ; au contraire s'il lui arrive de jeter les yeux sur vous par hasard, ou par politesse, il reprend dans le moment même cet air enjoué et badin : marque infaillible de la tranquillité du coeur. (Acte 2, scène 6, B?LISE)
  92. Hé bien ma tante, vous avez beau dire, j'explique cela tout autrement (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  93. Et fi, fi, fi ; la plaisante chose qu'une passion qui dépend de l'arrangement d'un visage et du quantième de l'âge ! (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  94. La jeunesse, la beauté ! (Acte 2, scène 6, B?LISE)
  95. Oui, vous dites que vous méprisez la beauté ; mais cependant ?... (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  96. Hé fi, fi, fi, si Dorante était capable d'aimer ces sottises-là, je le haïrais à la mort. (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  97. Ce bel esprit qui vient de vous faire la révérence... (Acte 2, scène 7, FANCHON)
  98. Cela vous fâchera, peut-être. (Acte 2, scène 7, FANCHON)
  99. Cela se pourrait-il bien ? (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  100. Il me semble qu'il disait qu'il voulait mourir. (Acte 2, scène 7, FANCHON)
  101. Il faut empêcher cela, Fanchon ; je veux bien qu'on m'aime, mais mourir chez moi, cela ne me plairait pas. (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  102. Hé bien ma tante, vous aimez tant le surnaturel, prenez ce bel esprit, et me laissez Dorante. (Acte 2, scène 7, ANGÉLIQUE)
  103. las ! (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  104. Ah ce n'était pas cela que je disais : mais vous vous repentirez de votre curiosité, et cela sera cause que je ne vous regarderai de ma vie. (Acte 2, scène 9, ANGÉLIQUE)
  105. Allez vous désespérer là-dedans, la tante va revenir. (Acte 2, scène 10, FANCHON)
  106. Laissez-moi vous fuir, Monsieur, vous commencez à m'embarrasser. (Acte 2, scène 10, BÉLISE)
  107. Il n'y a pas moyen de tenir là contre, il faut abandonner la place. (Acte 2, scène 10, BÉLISE)
  108. La belle folle ! (Acte 2, scène 10, FANCHON)
  109. Je n'ai pu lui en ménager davantage, et la bonne tante est trop vive pour une longue conversation. (Acte 2, scène 12, LE-POÈTE)
  110. Il n'a que le mauvais de ce pays-là, les faux airs, le patelinage, et la gueuserie : allez-vous en rejoindre la tante, et moi je vais sonder un peu... (Acte 2, scène 12, FANCHON)
  111. Hé bonjour la petite personne, bonjour la petite personne. (Acte 2, scène 13, LE-MARQUIS)
  112. Oh vraiment oui, Monsieur, nous avons servi en même maison ; je l'ai vu laquais chez un homme qui l'avait été. (Acte 2, scène 13, FANCHON)
  113. Le coquin a fait ses affaires aux dépens des miennes ; mais je suis né pour cela, moi ; je fais la fortune de tout le monde. (Acte 2, scène 13, LE-MARQUIS)
  114. Oh palsambleu, Fanchon, je veux faire la tienne, et je te marierai à Florentin, l'élite de mes valets de chambre. (Acte 2, scène 13, LE-MARQUIS)
  115. La belle fortune d'homme ! (Acte 2, scène 13, FANCHON)
  116. J'en suis persuadée ; mais voici votre Intendant apparemment, il a quelque réponse à vous rendre ; je vous laisse. (Acte 2, scène 13, FANCHON)
  117. Je ne vous dis pas cela, Monsieur, je ne vous dis pas cela, j'ai besoin d'argent ; cependant vous m'assassinez, vous me coupez la gorge. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  118. Je ne vous en dis rien, Monsieur, voilà qui est fini, je le veux bien comme cela : je me ruine pour vous faire plaisir, ne suis-je pas le maître ? (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  119. Cela est vrai, cela est vrai, Monsieur, il me faut de l'argent, je vous avoue mon faible. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  120. Pour cela je n'ai pas le moindre tort ; je prends des étoffes pour me doubler un Carrosse, je change de dessein, les étoffes me restent, je les joue, je le troque, je les donne. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  121. Je suis accablé de mille créanciers, qui jettent feu et flamme contre vous ; qui disent que vous leur ferez faire banqueroute. (Acte 2, scène 14, L-INTENDANT)
  122. Mon mariage avec la petite nièce de ce logis, me va mettre en argent comptant. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  123. C'est-à-dire, que la tante vous ménage la chose ? (Acte 2, scène 14, L-INTENDANT)
  124. Mais j'ai un secret infaillible pour le faire consentir ; il se repose sur mes soins de la conduite de son procès, je gouverne son Rapporteur, tous les Juges sont mes Intimes, j'achète les droits de sa Partie, et je fais juger l'affaire à mon avantage : jugez si la nièce me peut manquer ? (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  125. Tu fais la rétive, fortune, mais parbleu je te briderai, petite sotte ma mie, et cette aubaine-ci ne m'échappera pas. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  126. Vous avez de la conscience, Monsieur l'Intendant. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  127. Un petit faquin de Bourgeois n'est-il pas trop heureux d'avoir la vie et le vêtement ? (Acte 2, scène 14, LE MARQUIS)
  128. Faut-il que la canaille fasse figure, pendant qu'un homme comme moi a ses morceaux taillés ? (Acte 2, scène 14, LE MARQUIS)
  129. Mais enfin, il me semble que je fais bien les choses, et en homme d'honneur j'épouserai la nièce. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  130. Cela est fort honnête. (Acte 2, scène 14, L-INTENDANT)
  131. Entre nous je m'accommoderais bien de l'argent, sans me charger de la fille ; mais il y aurait quelque petite chose à dire à cela, et il faut empêcher de parler le petit monde, et puis, je crois que je suis amoureux. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  132. J'y ai pourvu, je connais son faible ; un rien suffit pour le détourner des affaires les plus sérieuses, et je lui détache des curieux de plusieurs espèces, qui jusqu'à la fin du procès (quelque avis qu'on lui donne) l'empêcheront d'y faire attention. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  133. Il n'y a pas de mal à cela, mon homme, j'écoute tout le monde en quelque lieu que ce soit ; qe quoi s'agit-il ? (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
  134. Faut-il que j'aie la tête rompue d'une bagatelle ? (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
  135. Cela est épouvantable que vous fassiez ainsi crier tout le monde. (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
  136. Mais, Monsieur, qu'on me paye du moins ce que je vous ai fourni depuis la dernière campagne, car les parties n'en sont point arrêtées. (Acte 2, scène 15, LE-TAILLEUR)
  137. Il faut de la raison partout. (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
  138. Des créanciers, Monsieur ! Avec ces animaux-là, il faudrait toujours avoir l'argent à la main. (Acte 2, scène 15, L-INTENDANT)
  139. Non vraiment, cela est du plus moderne. Écoutez, bon homme, il faut s'accommoder au temps, les dépenses sont grandes. (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
  140. Voilà parler cela. Vous devenez raisonnable. Hé bien, puisque vous prenez les choses du bon côté ; d'honneur vous aurez de l'argent, quand je devrais vous payer moi-même sur mes menus plaisirs. (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
  141. Que je sache le temps s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 15, LE-TAILLEUR)
  142. La race des créanciers ne finira-t-elle jamais ? (Acte 2, scène 15, L-INTENDANT)
  143. Il faudra que j'avance encore cela. Quelle misère ! (Acte 2, scène 15, LE-TAILLEUR)
  144. Adieu mon ami, cela est fini, je ferai votre affaire, adieu. (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
  145. Je suis l'appui des opprimés, et la ressource des misérables. (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
  146. Hé à propos, cela me fait souvenir d'une chose, Monsieur l'Intendant ; montez dans mon Carrosse, et allez chez la grosse Comtesse, savoir des nouvelles de l'affaire que je lui ai recommandée. (Acte 2, scène 16, LE MARQUIS)
  147. Je t'empêcherai bien de la vaincre. (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
  148. Un peu d'exactitude ne nuit pas dans la vie. (Acte 2, scène 16, ORONTE)
  149. Monsieur, Monsieur Oronte ; au moins je fais solliciter votre procès par des femmes de conséquence : les premiers mobiles de la robe s'en mêlent, mon cher, et... (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
  150. À propos, je ne songeais pas que Dhotel est là-dedans qui apporte cette urne de porcelaine pour troquer. (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
  151. Non vraiment, gardez-vous bien de laisser échapper ce hasard. (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
  152. Laissez-moi faire, laissez-moi faire. (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
  153. On lui a écrit un billet pour son Procès, il allait sortir pour y donner ordre, un maudit curieux de porcelaine l'a entraîné dans son cabinet, et il n'y a pas moyen d'avoir raison de lui... (Acte 3, scène 1, FANCHON)
  154. Mais où avez-vous laissé Dorante ? (Acte 3, scène 1, FANCHON)
  155. Il faut qu'il soit diablement amoureux de la petite fille, puisqu'il se donne tant de mouvements pour les intérêts du bon homme. (Acte 3, scène 1, LOLIVE)
  156. Oui, la peste m'étouffe. Je ne lui jamais vu le coeur touché que cette fois-ci ; et pourtant ce n'est pas faute qu'il ne soit aimé. (Acte 3, scène 1, LOLIVE)
  157. Pour cela je n'en doute point ; un joli homme comme lui ne saurait manquer de pratique ; le temps est bon. (Acte 3, scène 1, FANCHON)
  158. Je perds là sottement mon argent, sans avoir le moindre plaisir. (Acte 3, scène 2, LE-MARQUIS)
  159. Fauchon tu es trop égrillarde, tu n'auras pas mon Florentin. (Acte 3, scène 2, LE-MARQUIS)
  160. Hé, allez, allez, Monsieur, je suis comme il faut être pour la femme d'un valet de chambre. (Acte 3, scène 2, FANCHON)
  161. La substance qui pense, n'ôte rien à la substance étendue. (Acte 3, scène 3, LE-MARQUIS)
  162. Croit, qu'ainsi que la noblesse, v.59 (Acte 3, scène 3, LE-POÈTE)
  163. La science est dans le sang. v.60 (Acte 3, scène 3, LE PO?TE)
  164. Et décide en maître, du sort et de la réputation d'un pauvre Auteur qui aura travaillé toute sa vie à franchir les épines et les ronces dont le Parnasse est environné. (Acte 3, scène 3, LE PO?TE)
  165. Puisque que cela est ainsi, je vais vous réciter un petit chef-d'oeuvre de poésie que je mettrai dans peu sous la presse. (Acte 3, scène 3, LE-POÈTE)
  166. Je me donne au diable, vous me ferez bien plaisir. (Acte 3, scène 3, LE-MARQUIS)
  167. Le soleil n'eut jamais de plus vives clartés v.63 (Acte 3, scène 3, LE-POÈTE)
  168. Hom tara la. v.70 (Acte 3, scène 3, LE-MARQUIS)
  169. Adieu, Monsieur Licandre, vous pouvez courir la Fanchon, on vous l'abandonne. Nous en dirons une autre fois davantage. (Acte 3, scène 3, LE-MARQUIS)
  170. La bonne cervelle ! (Acte 3, scène 3, LE-POÈTE)
  171. Ce n'est pas là le moins ridicule personnage de la maison. (Acte 3, scène 3, LE PO?TE)
  172. Depuis la perte que j'ai faite... (Acte 3, scène 4, LE-SÉNÉCHAL)
  173. Quoi qu'il fût toujours en Province, il avait l'honneur d'être connu de la Cour. (Acte 3, scène 4, LE-SÉNÉCHAL)
  174. Perdre un Père connu de la Cour ! (Acte 3, scène 4, LE-MARQUIS)
  175. Cela est assommant ! (Acte 3, scène 4, LE MARQUIS)
  176. Une mort imprévue comme la sienne recule terriblement sa famille. (Acte 3, scène 4, LE-SÉNÉCHAL)
  177. J'en suis inconsolable, je vous assure. (Acte 3, scène 4, LE-MARQUIS)
  178. Mais j'entends la voix de la Comtesse. (Acte 3, scène 4, LE-MARQUIS)
  179. Je me souviendrai toute ma vie de ses dernières paroles : mon fils, me dit-il, en me serrant la main, ayez toujours... (Acte 3, scène 4, LE-SÉNÉCHAL)
  180. Cet homme-là est bien touché de la mort de mon père ! (Acte 3, scène 4, LE S?N?CHAL)
  181. Cela est triste, ma bonne Comtesse. (Acte 3, scène 5, LE-MARQUIS)
  182. Ce m'est une consolation bien grande, Madame, qu'une personne... (Acte 3, scène 5, LE-SÉNÉCHAL)
  183. Monsieur le Sénéchal, je veux entamer la succession. (Acte 3, scène 5, LE-MARQUIS)
  184. Nous commencerons quand il vous plaira, j'ai sur moi la valeur de douze cent pistoles. (Acte 3, scène 5, LE-SÉNÉCHAL)
  185. En vérité je suis tout à fait sensible à la douleur qu'il a de la mort de son père. (Acte 3, scène 5, LA-COMTESSE)
  186. Hé bien, la bonne Comtesse, en quel état sont nos affaires ? (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  187. Voici huit cent louis d'or que je t'apporte, il en faut encore deux cents pour faire la somme nécessaire pour acheter les droits du procès. (Acte 3, scène 6, LA-COMTESSE)
  188. C'est de l'argent comptant, pourvu que je tienne la carte, car j'ai de l'ascendant sur lui. (Acte 3, scène 6, LA-COMTESSE)
  189. Quand nous aurons fait notre somme, nous irons ensemble chez le Notaire, où nous trouverons la partie du bon homme Oronte, qui nous y attend. J'ai tout disposé... (Acte 3, scène 6, LA-COMTESSE)
  190. Épouse la petite nièce, mon pauvre Marquis, épouse la petite nièce ; si elle ne t'accommode pas dans la suite nous la mettrons dans un couvent. (Acte 3, scène 6, LA-COMTESSE)
  191. C'est trop de politesse, il faut la prévenir. (Acte 3, scène 7, LA-COMTESSE)
  192. Vous ne la suivez pas, Monsieur ? (Acte 3, scène 8, FANCHON)
  193. La sotte ! (Acte 3, scène 8, LE-MARQUIS)
  194. Ça je suis amoureux de la petite nièce, il faut que tu m'en fasses aimer. (Acte 3, scène 8, LE MARQUIS)
  195. Il faut bien que tu m'en répondes, c'est ton affaire. Je vais voir le jeu de la Comtesse, si nous ruinons le Sénéchal, ta fortune est faite. (Acte 3, scène 8, LE-MARQUIS)
  196. Il faut que j'aime bien l'argent pour en recevoir de la main de cet homme-là. (Acte 3, scène 9, FANCHON)
  197. Plus par hasard que par mes soins, j'ai découvert quelques-unes de ses menées, et j'ai mis Lolive aux trousses de son Intendant, qui apparemment est en mouvement dans cette affaire, afin de tâcher à m'éclaircir mieux de certaines choses que ne fais que soupçonner. (Acte 3, scène 10, DORANTE)
  198. La belle Urne ! (Acte 3, scène 11, ORONTE)
  199. La fine pâte de porcelaine ! (Acte 3, scène 11, ORONTE)
  200. Monsieur, je viens de voir la plus belle porcelaine ! (Acte 3, scène 11, ORONTE)
  201. C'est une belle chose que de la broderie, mais... (Acte 3, scène 11, DORANTE)
  202. Il faudrait bien mieux que vous allassiez... (Acte 3, scène 11, FANCHON)
  203. Vous n'avez l'esprit rempli que de colifichets, de bagatelles, et vous vous laissez mener par le nez par le Marquis qui vous fourbe. (Acte 3, scène 12, FANCHON)
  204. La belle urne ! (Acte 3, scène 12, FANCHON)
  205. La belle pâte de porcelaine ! (Acte 3, scène 12, FANCHON)
  206. Il faut qu'il m'éclaircisse un peu cette affaire. (Acte 3, scène 12, ORONTE)
  207. Pendant que le gros jeu qui se joue occupe l'attention de tout le monde, dérobons-nous à la cohue, et profitons mutuellement des charmes de notre esprit. Je vous prie à quoi rêvez-vous ? (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  208. La, la, la. (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
  209. On ne trouve rien de tout cela dans la jeunesse. (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  210. La jeunesse et le printemps v.77 (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
  211. Laissons aux coeurs inconstants v.79 (Acte 3, scène 1, LE PO?TE)
  212. Le plus solide plaisir v.82 (Acte 3, scène 1, LE PO?TE)
  213. La, la, la. (Acte 3, scène 1, LE PO?TE)
  214. La charmante maxime, la charmante maxime ! (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  215. Hé bien, Fanchon, après cela peut-on se soucier d'être jeune ? (Acte 3, scène 1, B?LISE)
  216. Ma foi, Madame, ce n'est pas d'aujourd'hui que j'en suis dégoûtée, fi : la jeunesse c'est une infidèle qui nous abandonne, mais la vieillesse c'est une amie constante qui ne nous quitte qu'avec la vie. (Acte 3, scène 1, FANCHON)
  217. Bon cela ; car pour l'âge je ne suis encore qu'au commencement de mon été. (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  218. C'est l'impatience naturelle des Français, il n'y a que les fruits précoces qui leur font plaisir. (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  219. Vous, vous êtes le premier français en qui j'ai trouvé du bon goût, de la délicatesse, et je vous assure que vous êtes aussi le seul... (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  220. M'a paru tout de flamme, v.96 (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
  221. La vieille folle ! (Acte 3, scène 1, FANCHON)
  222. Petit ingrat, que vous m'avez peu ménagée ; pourquoi me montrer à la fois tant d'esprit et tant de tendresse ? (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  223. Pourquoi me laisser voir tout votre mérite, Madame. (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
  224. La belle conquête ! (Acte 3, scène 1, FANCHON)
  225. Vous n'exigez point cela, mais je vous l'accorde ; qu'on y fasse consentir mon frère, je ferai là-dessus ce qu'il faudra. (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  226. Rentrons dans la salle, Monsieur Licandre, rentrons dans la salle ; ma raison a besoin d'une grosse compagnie pour ne pas se fourvoyer davantage. (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  227. On a bien de la peine à gagner soixante pistoles. (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
  228. Doucement, s'il vous plaît, vous serez content, ne faites point de bruit. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  229. Où s'est-il accommodé de la sorte ? (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  230. Hé, Monsieur, écoutons s'il a la force de parler. (Acte 3, scène 4, FANCHON)
  231. En vous quittant j'ai rencontré Monsieur de la Flèche, un de mes intimes amis, Gentilhomme suivant du Marquis, qui lui portait une lettre de la part de l'Intendant. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  232. Il m'a d'abord mené chez Madame la Flèche. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  233. Ne me brouillez pas : J'ai tout cela par ordre dans ma tête, nous voilà déjà chez Madame la Flèche. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  234. C'est une fort honnête et fort vertueuse personne que Madame la Flèche. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  235. Mais, Monsieur de la Flèche est un petit brutal qui n'en use pas bien avec elle. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  236. Si la patience m'échappe une fois... (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  237. Il lui a donné vingt coups de pieds dans le ventre à ma barbe ; et tout cela, Monsieur, pour une bagatelle, une petite erreur de calcul. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  238. Madame la Flèche dit qu'elle est grosse de quatre mois ; il n'y en a que trois que Monsieur de la Flèche est marié, il y a de l'erreur de calcul, comme vous voyez ; mais pour cela, faut-il battre une femme ! (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  239. Je te casserai la tête assurément, si tu ne... (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  240. Qu'as-tu fait de Monsieur de la Flèche ? (Acte 3, scène 4, FANCHON)
  241. Je l'ai laissé sous la table, il n'avait plus aucun signe de vie. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  242. Je lui ai donné la question ordinaire et extraordinaire ; il a tout avoué. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  243. Ne me brouillez pas, Monsieur, si vous me brouillez, je vous planterai là. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  244. Ne me brouillez pas, laissez-moi me mettre à table, et je vous conterai tout par l'ordre des bouteilles. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  245. À la première bouteille,... il n'a rien dit. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  246. À la seconde bouteille... elle était de jauge celle-là. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  247. À la troisième... ne me brouillez pas. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  248. Qu'en faveur de la lettre, je te pardonne de t'être enivré. (Acte 3, scène 4, FANCHON)
  249. Ah je le crois, jeune et bien fait comme vous êtes, on va droit au coeur de la belle, et l'on ne prend point les chemins détournés de la négociation. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  250. Il n'y a rien de plus clair que ce que vous dites. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  251. Si jamais il vous arrive de regarder seulement la porte... (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  252. Par la morbleu ! (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  253. Je vous promets, Monsieur que vous n'aurez pas lieu de vous plaindre de moi. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  254. Parbleu ce compliment me donne un extrême plaisir ; cela me faisait peine de vous voir mollir, et je suis ravi de vous trouver un brave homme ! (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  255. Oui, la peste m'étouffe. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  256. Approchez, approchez, la charmante, la toute aimable Fanchon... les grands airs l'éblouissent. (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
  257. La la, remettez-vous, on s'humanisera. (Acte 3, scène 7, LE MARQUIS)
  258. L'amour prend quelquefois plaisir à mettre de plein pied, le héros et la houlette. (Acte 3, scène 7, LE MARQUIS)
  259. Je veux être déshonoré si je ne m'applaudis davantage de l'avoir emporté d'assaut ce petit coeur mutin, que d'avoir enfoncé seul quatre escadrons de cavalerie. (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
  260. Oui, Princesse, vous voyez à vos pieds le Gentilhomme de France le plus tendre, le plus brûlant, le plus chaud, le plus... (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
  261. J'ai des chevaux, morbleu, qui éclaboussent le fantassin de cent pas. (Acte 3, scène 7, LE MARQUIS)
  262. Écoutez la belle, pendant que je suis en humeur de faire une folie avec vous, hâtons la noce : je suis sujet aux réflexions et... (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
  263. Diantre l'affaire presse, il ne faut pas laisser morfondre l'amour d'un homme de votre qualité. (Acte 3, scène 7, FANCHON)
  264. La pauvre enfant ! (Acte 3, scène 7, FANCHON)
  265. Je croyais que ce mot-là la ferait revenir de l'agonie. (Acte 3, scène 7, FANCHON)
  266. Du tabac, courage, courage la belle ; une fille revient de bien loin avec un homme comme moi. (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
  267. J'ai déjà fait votre maison ; J'ai arrêté un grand Maure, deux Coureurs, un petit Nain, trois brodeuses et quatre Valets de chambre ; je supprime les Damoiselles, fi cela est bourgeois en diable, hé bien bichonne, me suis-je rendu intelligible ? (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
  268. Ce n'est point tout cela qui fait venir l'amour. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  269. Elle s'attache à la personne, la rusée va droit au solide, morbleu, au solide. (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
  270. La pudeur, la pudeur, vous voulez donc que je la prenne moi-même ? (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
  271. Laissez-moi. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  272. Allons, allons, laissez-vous faire, ne résistez pas à Monsieur_le_Marquis. (Acte 3, scène 7, FANCHON)
  273. Et moi je n'aime pas à trouver tant de familiarité dans les hommes, cela ne m'est pas ordinaire. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  274. Oh ce n'est que cela ? (Acte 3, scène 8, FANCHON)
  275. Il faut qu'il m'ait filouté ; je m'en vais l'attendre au bout de la rue, je m'en vais l'étrangler, je m'en vais me jeter dans la rivière. (Acte 3, scène 9, LA-COMTESSE)
  276. Victoire, victoire, Monsieur_le_Marquis, prenez part à ma joie, je viens de ruiner la Comtesse : il faut avouer que j'ai joué d'un grand bonheur. (Acte 3, scène 10, LE-SÉNÉCHAL)
  277. Monsieur le Sénéchal, j'étais de moitié avec la Comtesse. (Acte 3, scène 10, LE-MARQUIS)
  278. J'en suis inconsolable. (Acte 3, scène 10, LE-SÉNÉCHAL)
  279. C'est une science admirable que la chimie ! (Acte 3, scène 11, ORONTE)
  280. Mais tout cela s'en est allé en fumée. (Acte 3, scène 11, ORONTE)
  281. Mais tout cela s'en est allé au diable ; fortune, fortune ! (Acte 3, scène 11, LE-MARQUIS)
  282. Il ne faut que de l'argent, c'est de la besogne taillée pour mon Intendant. (Acte 3, scène 11, LE-MARQUIS)
  283. Mille pistoles, je ne vous en demande pas davantage, mon cher, mon tout adorable Monsieur Oronte, mille pistoles me rachèteront la vie. (Acte 3, scène 12, LE-MARQUIS)
  284. Le meilleur ami que j'ai au monde, me laissera-t-il mourir pour mille pistoles. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  285. Vous êtes bien informé de mes affaires, Monsieur Dorante ; mais enfin vous êtes galant homme. (Acte 3, scène 12, LE-MARQUIS)
  286. Je me pique de l'être sur tout, et c'est par cette raison-là que j'ai fait faire la transaction au nom de Monsieur Oronte. (Acte 3, scène 12, DORANTE)
  287. Voyez par ce billet de son Intendant, l'usage qu'il en voulait faire. (Acte 3, scène 12, DORANTE)
  288. Palsambleu cela est fort plaisant, on me joue donc, je pense ? (Acte 3, scène 12, LE-MARQUIS)
  289. Allez, Monsieur, cela est indigne d'un homme de votre qualité. (Acte 3, scène 12, ORONTE)
  290. Oh pour le coup vous avez raison, cela est indigne, et des gens comme moi n'ont jamais d'honneur à se mêler des affaires bourgeoises ; serviteur, Messieurs, serviteur. (Acte 3, scène 12, LE-MARQUIS)
  291. Ne parlons point de cela, Monsieur, vos affaires sont finies, donnez-vous tout entier aux occupations qui vous font plaisir. (Acte 3, scène 13, DORANTE)
  292. Je vous la donne, et vous assure le bien que vous m'avez conservé. (Acte 3, scène 13, ORONTE)
  293. Au moins c'est à condition que je n'entendrai parler ni de Notaire, ni d'Articles, ni de Contrat ; je ne veux plus avoir la tête rompue de toutes ces bagatelles, je ne me mêlerai que du ballet et des divertissements de la noce. (Acte 3, scène 13, ORONTE)
  294. Vous n'aurez que la peine de signer. (Acte 3, scène 13, DORANTE)
  295. Vous pouvez vous en dispenser : on mettra dans le contrat, et ledit sieur Oronte attendu sa qualité de troqueur et de négligent, a déclaré ne savoir écrire ni signer. (Acte 3, scène 13, LE-POÈTE)

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 5516: parser error : Attribute stage redefined in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: <sp stage="offended" stage="offended" who="CONDÉ"><speaker>CONDÉ, outré.</spe in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 45: parser error : Attribute stage redefined in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: <sp stage="entance/toward" stage="entrance/toward" who="ADRIENNE"><speaker>ADRIE in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

L'ESPRIT DE CONTRADICTION (1700)

  1. Morgué de la contrediseuse, et de sa cotredition. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  2. La, là, doucement. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  3. Al arrache ce que j'ai planté, a replante ce que j'ai arraché, quand je greffe du Bon-Crequin, a di que c'est de la Bargamote ; là où j'ai planté des Choux, a veut qu'il y vienne des Raves, n'y a rien dont a ne s'avise pour ale à rebours de moi ; hier a vlait pour avoir des preunes pu grosses, qu'on les semi su couche comme des melons , je crois, Gueu me pardonne , qu'a me fera bentos planter des citrouilles en espalier. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  4. Elle n'est pas raisonnable, mais laissons cela, Lucas, parlons de marier ma fille, j'ai besoin là-dessus de ton conseil. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  5. Que veux-tu , Lucas, j'aime ma femme, elle n'a point d'autre plaisir que de faire tout le contraire de ce que je veux , Je lui laisse cette petite satisfaction-là. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  6. Vou ly laisseriais donc itou la petite satisfaction de..... (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  7. Si c'était son plaisir da ; mais gna rien à crainde, son humeur est trop reveche pour ça : tantia, Monsieur , qu'en cas de votre fille, si je nétais pu cian, comment feriais-vous, car gn'y à que moi qui a assez d'entendement pour faire revirer l'esprit de vote femme ; vous n'y entendérian-vous ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  8. Tené, Monsieur, il a des paysans qui ont la Philosophie d'avoir de l'esprit en argent, ma Philosophie à moi, c'est de gouvarner la vie du monde par mon mequé de jardinier ; vous ulé marier vote fille, par parenthèse ; vous ne savez ce qui en sera ; mais moi j'ai vu tout ça dans mon jardinage,car j'ai dit, quand Madame vient dans mon jardin, et qu'al voit qu'eun abre est d'humeur à profiter au soleil, a le plante à l'ombre. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  9. Ô, si a voit que sa fille est d'humeur à profiter en mariage, a la plantera dans un couvent. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  10. Mais, mon mari par là, Motus ; et parce qu'al a vu que je ne l'y baillais pas de quoi contredire, c'est pour ça qu'a m'a chasssé comme ça tous les jours, et j'ai des finesses pour qu'a me reflatte par contradiction. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  11. La v'la qui vient dans c't'allée-cy ; laisse-moi me racommoder tout seul. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  12. Venez-vous de vous mettre sous la protection de mon Mari ? (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
  13. Cela m'afflige. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  14. Je ne peu pu me retenir, aussi ben me vla tou chassé, je ne vous crains pu. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  15. Ha , ha, tout franc c'est que comme li a longtemps que je fis las de vote humeur acariate, de que je veux vous plante là, j'ai di à par moi : si Madame voit que je veux mon congé, a ne sera pas de stavis-là, si je veux être payé de mes gages, a me les requindra pour n'ete pas de mon opignion : ô faut mieux que je la fâche afin qu'a me chasse par elle-même. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  16. Oui, pour me taire pièce vous avez résolu de me laisser tout d'un coup sans jardinier. (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
  17. Morgué nani, je sais bian que ce n'est pas par malice qu'ou faîte endever tout le monde , mais c'est que vote volonté est du naturel des hiboux, a ne va jamais de compagnée avec la volonté des autres. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  18. C'est une étrange chose que la prévention ; car il n'y a guère de femme qui contredise moins que moi. (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
  19. Ha, voila parler cela. (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
  20. Je me doute ben itou de la pensée de Mademoiselle Angélique. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  21. Je la marierai, je né la marierai pas, qu'en dit-il, qu'en dit-elle, et tou ça jusqu'à ce qu'ou voyais tous les chemins que les autres enfilerons, pour en prendre eun tout de guingouois qui ne ravienne à pas eun de ceux-là. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  22. Hola, Angélique, hola, venez un peu ici. (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
  23. Me voila prête à vous écouter. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  24. J'ai tous les sujets du monde de me plaindre de vous, car vous n'êtes qu'une dissimulée ; mais je suis bonne et raisonnable, et avant que de disposer de vous de manière ou d'autre, je veux bien encore consulter votre inclination ; parlez-moi donc sincèrement une fois en votre vie, voulez vous être mariée ou non ? (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  25. Mais j'en vois beaucoup qui s'en plaignent. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  26. Je ne vous entends plus : dites-moi un peu, vous avez vu cette nouvelle mariée, qui va de porte en porte se faire applaudir du choix qu'elle a fait, écoutez-vous ses discours avec plaisir. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  27. Point du tout, car cette femme vint hier affliger par ses plaintes la même assemblée qu elle avait fatiguée l'autre jour par l'éloge de son époux. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  28. Je ne dis pas cela, ma mère. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  29. C'est la situation où une fille doit être, afin que sa mère puisse la déterminer sans peine. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  30. Mes raisons pour le mariage deviendraient les plus fortes ; car la raison du devoir me ferait oublier toutes les raisons contraires. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  31. Il sera dit que je n'aurai pas le plaisir de démêler votre inclination ? (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  32. Mon inclination est de suivre la vôtre. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  33. Je vous obéirai jusqu'à la mort. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  34. On dira encore que j'aI tort ; cependant, c'est vous, oui, c'est votre esprit qu'on peut appeler vraiment un esprit de contradiction ; je ne puis plus vivre avec vous : une fille comme cela est un vrai fléau domestique, je veux m'en défaire absolument. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  35. Cependant je n'ose me confier à personne, dans la situation où je vois les choses. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  36. Quand je vous parle de la plus violente passion qui fut jamais, vous m'écoutez avec une tranquillité, une indolence incompréhensible : car enfin on témoigne aux gens ou de la reconnaissance ou du mépris, ou de la pitié, ou de la colère. (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  37. Non vraiment, mais cela ne suffit pas. (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  38. Cela suffit pour moi, car j'ai intérêt d'être impénétrable à vôtre curiosité ; ne vous ai-je pas dit déjà, que j'ai formé certain projet pour mon établissement, et que suivant ce projet, il ne faut pas que ma mère sache, si je vous aime , ou si j'en aime un autre : il faut que mon père l'ignore aussi, et par conséquent, que vous l'ignoriez vous-même : car si vous le saviez, mon père, ma mère, et tous ceux qui vous voient, en seraient bientôt instruits. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  39. Je sais modérer cette vivacité, par exemple au moment que je vous parle je me possède plus que vous ne pensez, et je vous jure qu'un mot d'éclaircissement, oui un seul mot de votre bouche va me rendre aussi tranquille que vous. (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  40. J'en mourrais de plaisir, oui, mon bonheur serait si grand ! (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  41. Que vous iriez le publier aussitôt, voila comment vos transports de joie, ou vos désespoirs outrés pourraient divulguer mon secret s et dès que ma mère saurait le choix que je veux faire, elle en ferait un contraire à coup sîr ; ainsi trouvez bon que je vous laisse ignorer mes desseins. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  42. Cela pourrait être. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  43. C'est pour cela que je suis revenu sur mes pas. (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  44. Je vous serais trop galant homme pour empêcher un établissement avantageux pour moi. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  45. Vous pourriez traverser mes desseins, mais s'il est vrai que je n'ai point d'inclination pour vous, vous ne la ferez pas venir à force de me chagriner ; prenez donc le parti qui me convient, ne voyez aujourd'hui ni mon père ni ma mère, je vous ai défendu de paraître ici, retirez-vous, je vous prie. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  46. Si vous me trompez vous êtes la plus cruelle, la plus... (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  47. Si la pensée est venue d'elle, l'exécution suivra bientôt. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  48. Oui, ma fille, les gros biens de Monsieur Thibaudois plaisent à ma femme comme à moi. (Acte 1, scène 7, ORONTE)
  49. À la vérité Monsieur Thibaudois est un peu rustique, un peu grossier, mais il est franc. (Acte 1, scène 7, ORONTE)
  50. Je pardonne la grossièreté en faveur de la franchise. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  51. Mais que dit-elle donc cette femme, ha te voila, toi fille, hé ben,hé ben, quand épouserons-nous ? (Acte 1, scène 8, THIBAUDOIS)
  52. Cela n'est pas encore fait. (Acte 1, scène 8, ORONTE)
  53. Quin vla des bagues à mes doigts prends la plus grosse. (Acte 1, scène 8, THIBAUDOIS)
  54. Cela presse, oui, attends, attends, je veux te voir encore, cela m'égaye, parlons de choses et d'autres, conte moi un peu. (Acte 1, scène 8, THIBAUDOIS)
  55. Vous m'aimez, je vous en suis fort obligée, voila le conte fini. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  56. Voila le conte fini, he ben comment fais-tu ce conte-là, conte-moi donc... (Acte 1, scène 8, THIBAUDOIS)
  57. Ô laissez-la aller, il ne faut pas que sa mère la voie avec vous. (Acte 1, scène 8, ORONTE)
  58. Ça raisonnons un peu sur la manière dont nous nous y prendrons pour tourner l'esprit de ma femme ; car c'est la grande difficulté de notre affaire. (Acte 1, scène 9, ORONTE)
  59. N'y-t-il que cela qui t'embarrasse ? (Acte 1, scène 9, THIBAUDOIS)
  60. Cela ne m'embarrasse point moi. (Acte 1, scène 9, THIBAUDOIS)
  61. Oui, oui, va, je ferai cela ; dis-moi comment vas- tu faire ? (Acte 1, scène 9, THIBAUDOIS)
  62. J'ai de la tête aussi moi, fais venir l'homme nous imaginerons. (Acte 1, scène 9, THIBAUDOIS)
  63. Monsieu que vla, veut bain de Mademoiselle Angélique, a veut ben de ly, Madame le veu ben, vous le voulez ben, et moi itou, vla ques don fait. (Acte 1, scène 10, LUCAS)
  64. Vla ques donc fait. (Acte 1, scène 10, THIBAUDOIS)
  65. Voila le mal. (Acte 1, scène 10, ORONTE)
  66. Voila le mal. (Acte 1, scène 10, THIBAUDOIS)
  67. C'est bien pense cela. (Acte 1, scène 10, THIBAUDOIS)
  68. Vla de biaux avis qu'ous avé-là, fau vous faire Conseillé de Village, vous opinerais par écho ; je dis don moi, que la volonté de vote femme, est comme eune giroite, qui voudrait toujou se torner à l'encontre du vent, fau donc faire semblant que le vent vient d'aval, pour qu'a tourne d'amont ; ô ! (Acte 1, scène 10, LUCAS)
  69. Voila le noeud. (Acte 1, scène 10, ORONTE)
  70. Il y a cent écus pour Lucas, vla le noeud. (Acte 1, scène 10, THIBAUDOIS)
  71. Oui, mais pour qu'a le fine ben vue, fau qu'a le sine de rage ; et j'ai le secret pour l'agacer, c'est comme quand a vient pour argoter sur mon jardin, je fais semblant de ne dire mot, je ratisse ma bêche, a s'ostine su ma contenance, je secoue la tête, a pren ça pour des paroles, et a dispute contre ; le feu s'i boute, et quand sa conterdition est allumée, si vous l'y aliais soutenir qu al est honnête femme, a vous dirait, qu'ous en avé menti ; mais la via. (Acte 1, scène 10, LUCAS)
  72. Parce qu'il est plus jeune, n'est-ce pas qu'il plairait davantage à ma fille ? (Acte 1, scène 11, MADAME ORONTE)
  73. Faux raisonnement que tout cela. (Acte 1, scène 11, MADAME ORONTE)
  74. Ne voila-t-il pas mot pour mot tous ses discours ? (Acte 1, scène 11, MADAME ORONTE)
  75. Ô bien, je lui déclare que malgré lui... (Acte 1, scène 11, MADAME ORONTE)
  76. Il verra si je suis la maîtresse. (Acte 1, scène 11, MADAME ORONTE)
  77. Je vous prie, par complaisance pour moi... (Acte 1, scène 12, ORONTE)
  78. Mais la raison ? (Acte 1, scène 12, ORONTE)
  79. La raison est pour moi, et pour preuve que j'ai raison, c'est que cela fera comme je le veux, et dès aujourd'hui Monsieur Thibaudois est ici. (Acte 1, scène 12, MADAME ORONTE)
  80. Ô parguenne pour cette fois-ci, a fera vote volonté, et sera la première fois de sa vie. (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  81. On m'a défendu de vous dire tout cela, et afin que vous ne me faisiez point parler malgré moi, je m'enfuis au plus vite. (Acte 1, scène 16, LE-LAQUAIS)
  82. Ce n'est ni la volonté de ma fille, ni la mienne, qui doit décider, c'est la vôtre, mon mari, et là-dessus, comme sur toute autre chose, vous êtes le maître. (Acte 1, scène 18, MADAME ORONTE)
  83. J'aime la paix, et l'union, je ferai ce qui vous fera le plus agréable. (Acte 1, scène 18, MADAME ORONTE)
  84. Ce qui m'est agréable, c'est de n'avoir point de complaisance là-dessus. (Acte 1, scène 18, ORONTE)
  85. Vous plaisantez, et je vous dis très sérieusement que Monsieur Thibaudois n'est point de mon goût. (Acte 1, scène 18, ORONTE)
  86. Poussons ferme, c'est que la contredition n'est pas encore en branle. (Acte 1, scène 18, LUCAS)
  87. Je crois qu'elle y va tout de bon : de quoi s'avise telle d'être complaisante aujourd'hui ? (Acte 1, scène 19, ORONTE)
  88. Ouais, li de la leune là-dedans. (Acte 1, scène 19, LUCAS)
  89. Il faut être bien malheureux , la seule fois de sa vie qu'elle ne me contredit point , c'est pour me contredire. (Acte 1, scène 19, ORONTE)
  90. Hon, fau que li ai la queuque chose, je me doute quasiment. (Acte 1, scène 20, LUCAS)
  91. J'aime pourtant bien cette petite Angélique : mais je me moque de cela, si je ne l'épouse pas, j'ai de quoi en épouser quatre autres. (Acte 1, scène 22, THIBAUDOIS)
  92. Hé ben, hé ben , pauvre fille, te voila mal, tu ne seras point mariée. (Acte 1, scène 23, THIBAUDOIS)
  93. Voila un fâcheux contre-temps. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  94. Cela te sache donc, j'en fuis bien aise ; c'est que tu m'aimes, et c'est bien fait ; ne pleure point, va ne pleure point, tu m'auras. (Acte 1, scène 23, THIBAUDOIS)
  95. Allez donc vous joindre à mon père, secondez-le bien, parlez ensemble à ma mère, priez-la, pressez-la. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  96. Ce que je viens d'entendre, et ce que vous m'avez dit tantôt, votre affectation à me renvoyer, le Notaire que j'ai vu ; tout enfin me prouve assez votre trahison ; mais vous ne méritez pas que j'en fois assez touché pour vous la reprocher. (Acte 1, scène 23, VALÈRE)
  97. Appelles-tu cela des douceurs ? (Acte 1, scène 23, THIBAUDOIS)
  98. De quoi se plaint-il donc ? (Acte 1, scène 23, THIBAUDOIS)
  99. Premièrement mon père peut-il balancer, entre les richesses de Monsieur, et le peu de bien que vous avez ? (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  100. Quin, vois-tu la main que je lui baille, ces cinq doigts-là valent tous les contrats d'un Officier d'épée. (Acte 1, scène 23, THIBAUDOIS)
  101. Pour moi, je préfère la bonne humeur de Monsieur, à ce sérieux passionné dont vous ne sortez jamais. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  102. Votre procédé me paraît si outré, que je pourrais vous soupçonner de feindre : je ne m'en flatte pas ; mais enfin , s'il était vrai que vous eussiez affecté de parler ainsi en présence de Monsieur Thibaudois... (Acte 1, scène 24, VALÈRE)
  103. Je vous parlerai à vous seul, comme je vous a parlé en la présence de Monsieur Thibaudois. (Acte 1, scène 25, ANGÉLIQUE)
  104. Mon père veut que je l'épouse, et je vous déclare que j'en suis ravie. (Acte 1, scène 25, ANG?LIQUE)
  105. Vous me faites compassion, Monsieur, voir la fille et le père acharnés contre vous et contre moi ! (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
  106. Vous me la proposeriez en vain. (Acte 1, scène 26, VALÈRE)
  107. Mais pour vous prouver à vous qui êtes un homme raisonnable, que la raison seule me détermine ; il me prendrait envie de vous offrir... (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
  108. Que j'aurais de plaisir à vous venger de mon mari, de ma fille, de tout le monde enfin ! (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
  109. las ! (Acte 1, scène 26, ANGÉLIQUE)
  110. Quand je vous parlais ainsi je ne parlais pas sincèrement, pourquoi voulez-vous empêcher un riche établissement que je trouve avec Mr Thibaudois ? (Acte 1, scène 26, ANG?LIQUE)
  111. Taisez-vous, je sais toutes vos menées, le Notaire m'a tout dit ; vouloir me trahir, m'exposer à faire la volonté d'un mari ! (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
  112. Vous prononcez cela bien naturellement. (Acte 1, scène 27, ANGÉLIQUE)
  113. Pour faire consentir ma mère à ce que je souhaitais, il a fallu laisser aussi mon père dans l'erreur, il a agi naturellement ; et quand j'ai vu qu'ils étaient tous pour Monsieur Thibaudois, j'en ai fait avertir ma mère, afin qu'elle fût contre ; un billet inconnu l'a instruite du complot, c'est ce billet qui a excité sa contradiction, voyant tout le monde contre vous, elle a pris votre parti, pour contredire tout le monde, et veut vous contraindre à m'épouser, pour vous contredire aussi. (Acte 1, scène 27, ANGÉLIQUE)
  114. Mon malheur m'accablait , mon bonheur m'éblouit, je ne le vois pas encore. (Acte 1, scène 27, VALÈRE)
  115. Je voudrais que vous ne le vissiez qu'après la signature. (Acte 1, scène 27, ANGÉLIQUE)
  116. Non, morgué, ce ne serait pas malgré vous ; car serait de bon coeur qu'ou l'épouseriais, mais ça ne sera pas pourtant ; car je me sis douté qu'ou maniganciais l'amour ensemble, et que vous faisiais semblant de faire semblant, vote mère aloi baillé ladedan, oui, mais je l'ai averti qu'ou la trompiais. (Acte 1, scène 28, LUCAS)
  117. Tiens, voila ma bourse. (Acte 1, scène 28, VALÈRE)
  118. Vené don vite, Madame, vla des jeunes gens qui se querellont, vené vite les séparer, je les ai trouvez qui se disiont rage , ils se disputiont tant,que j'ai cru qu'ils étaient déja mariés ensemble. (Acte 1, scène 29, LUCAS)
  119. Va va , je suis plus complaisant que toi, tu me chasses, je m'en vas. (Acte 1, scène 29, THIBAUDOIS)
  120. Je ne serai pas mariée pour cela ; car mon père ne veut pas signer. (Acte 1, scène 30, ANGÉLIQUE)
  121. Quand je signerai , cela ne fera rien , car vous ne ferez pas signer Valère de force. (Acte 1, scène 30, ORONTE)
  122. Je n'ai que faire de votre donation, fuyez, Monsieur, emportez vite la minute, de peur que Madame ne se dédise. (Acte 1, scène 30, VALÈRE)
  123. Que veut dire cela ? (Acte 1, scène 31, MADAME ORONTE)
  124. Je ne voulais que la marier, n'importe auquel. (Acte 1, scène 31, ORONTE)
  125. Nous la ferons revenir à force de soumissions. (Acte 1, scène 31, VALÈRE)

LA RÉCONCILIATION NORMANDE (1719)

  1. Elle s'égarera la petite étourdie. v.3 (Acte 1, scène 1, NÉRINE)
  2. Haine, amour ! Nous verrons la très haineuse tante, v.7 (Acte 1, scène 1, N?RINE)
  3. Le galant Chevalier, le grave arbitre et moi. v.9 (Acte 1, scène 1, N?RINE)
  4. Il faut que je la voie. v.15 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  5. Par la crainte d'abord votre ardeur s'est glacée. v.20 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  6. J'admire la jeunesse, et sa vivacité ! v.21 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  7. Parlant, parlant, parlant, puis perdant la parole ; v.24 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  8. Voulant, ne voulant plus, sans règle, sans conduite, v.28 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  9. Jeune amante, le vôtre est de trop vous flatter. v.42 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  10. Leur terre près du Mans pour laquelle ils se plaident, v.44 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  11. Oh ! C'est la question. v.45 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  12. Les frères sans plaider quelquefois se haïssent ; v.47 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  13. Autrefois le procès fut père de la haine, v.52 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  14. Ou si la haine y fut la mère du procès. v.53 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  15. Tout cela va finir, j'attends un bon succès, v.54 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  16. Comment peut-on haïr ? Hélas ! Quelle folie v.56 (Acte 1, scène 2, ANG?LIQUE)
  17. Mais leur fiel s'aigrira bientôt par la présence : v.64 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  18. On le déclare aussi souvent sans le vouloir. v.82 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  19. Belle Angélique, quoi, vous voir chez la Marquise ! v.84 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  20. D'un grand secret ; dit-elle, et je me suis flatté, v.93 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  21. Je ne lui parlai point de mon amour, hélas ! v.97 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  22. Pourquoi dans ces moments, où j'ose me flatter, v.105 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  23. Vous plaisez-vous encore à me laisser douter ? v.106 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  24. Si le frère et la soeur sont pour vous, patience ; v.108 (Acte 1, scène 3, NÉRINE)
  25. Elle plaisante... mais au fond elle a raison. v.110 (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  26. Oui. Mais il est brutal, son sang brûlant pétille. v.124 (Acte 1, scène 3, NÉRINE)
  27. À l'égard de la soeur, cent fois je vous l'ai dit, v.125 (Acte 1, scène 3, N?RINE)
  28. L'esprit de la marquise est un terrible esprit ; v.126 (Acte 1, scène 3, N?RINE)
  29. Je la vois tantôt gaie, et tantôt furieuse. v.131 (Acte 1, scène 3, N?RINE)
  30. Elle laisse échapper à moitié ses secrets, v.133 (Acte 1, scène 3, N?RINE)
  31. Je crois la voir là-bas dans cette galerie... v.139 (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  32. Le chevalier arrive, il fera la demande : v.143 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  33. J'ai pensé la première à faire fuir Dorante. v.147 (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  34. Oui, son oeil s'éclaircit. v.161 (Acte 1, scène 4, NÉRINE)
  35. la crainte, la honte, et la conclusion... v.182 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  36. Je vous conseillerai de surmonter la honte ; v.183 (Acte 1, scène 4, NÉRINE)
  37. Daignez la regardez de bon oeil, je vous prie. v.188 (Acte 1, scène 4, NÉRINE)
  38. Convenir de nos faits, c'est la première chose. v.199 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  39. Car j'ai fait seule un choix qui te plaira, je crois, v.201 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  40. Ressemblance de traits fit cette aversion. v.206 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  41. La haine dans Rouen distingua vos parents ; v.210 (Acte 1, scène 4, NÉRINE)
  42. Laisse-moi. v.217 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  43. Il vient de me marquer la même impatience v.223 (Acte 1, scène 5, PYRANTE)
  44. Pour laquelle on plaidait ; j'y consens, plus de guerre. v.240 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  45. Vous ne plaiderez plus, et la nièce Angélique v.244 (Acte 1, scène 5, PYRANTE)
  46. De nos plaideurs manceaux les maximes m'étonnent ! v.247 (Acte 1, scène 5, PYRANTE)
  47. Nous convenons des faits, laissons à part les mots. v.249 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  48. Homme très renommé, marquis, plaideur habile : v.252 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  49. Laquais, j'aurais voulu faire ici ma demeure ; v.264 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  50. Pour cela seul, maraud, je logerai dans l'autre. v.267 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  51. Le choix que j'en ai fait la mettrait en fureur. v.274 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  52. Car d'un côté la soeur me dit que ce marquis, v.282 (Acte 1, scène 7, PYRANTE)
  53. Falaise, c'est mon nom ; si ma langue éloquente, v.288 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  54. Si les tours les plus fins du langage normand v.289 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  55. Qu'en petits plaidoyers, brillants de médisance, v.291 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  56. Qu'étant nourri, stylé dans la basse chicane, v.299 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  57. Dans les discours fleuris je perds la tramontane. v.300 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  58. Mais il faut que Falaise à vous se définisse, v.303 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  59. Nous avons de jeunesse ensemble plaidaillé, v.309 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  60. Pour cette double guerre il fallait un prélude, v.311 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  61. Dans la guerre du sac chacun n'est pas heureux ; v.313 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  62. Des scrupules outrés franchissant la barrière, v.315 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  63. Il me laissa bien loin dans la même carrière ; v.316 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  64. Au frère il écrivait qu'il haïssait la soeur, v.322 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  65. À la soeur il disait qu'il haïssait le frère. v.323 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  66. Ce que tu me dis là m'éclaircit un mystère. v.324 (Acte 1, scène 8, PYRANTE)
  67. Car, pour vexer la soeur, le très rancunier frère, v.328 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  68. À mon maître a promis la nièce, et le procès : v.329 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  69. La soeur, pour chagriner le frère, donne exprès v.330 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  70. À mon maître sous main le procès et la nièce ; v.331 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  71. Pouvoir de marier la nièce à votre maître, v.335 (Acte 1, scène 8, PYRANTE)
  72. J'ai pris du postillon la haridelle usée, v.340 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  73. Du frère, moi, je vais à la soeur dire rage, v.344 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
  74. Je dirai pis que pendre au frère de la soeur ; v.345 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
  75. Quoique je sois natif de Falaise. Allons boire, v.347 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
  76. Et me bien rafraîchir, en buvant, la mémoire v.348 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
  77. Je vais tenir ici la place de mon maître. v.356 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
  78. Entre la probité solide, et l'intérêt ; v.361 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
  79. La probité, d'accord, doit marcher la première, v.363 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
  80. Ne vous alarmez point, le Chevalier plaisante. v.366 (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  81. Mais il dit qu'un certain Falaise nous nuira ? v.367 (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
  82. Je n'observe jamais que le côté plaisant, v.379 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  83. Et cela par raison, étant né sans fortune. v.381 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  84. Tu nous dis qu'un Falaise arrive exprès du Maine v.385 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  85. En attendant, sachez que voulant qu'on finisse, v.393 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  86. Je contrains la Marquise à vous rendre justice. v.394 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  87. La famille sous main en est très consentante : v.398 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  88. La Marquise aurait pris quelque dissipateur ; v.399 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  89. Ils savent l'ascendant que j'ai sur la Marquise, v.401 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  90. Sa passion pour moi la rend bonne et soumise, v.402 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  91. Et je m'en servirai, car épousant la tante. v.405 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  92. Oncle par conséquent de la nièce charmante, v.406 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  93. Qu'on ne peut expier qu'en mariant la nièce. v.410 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  94. Comme de la Marquise il n'est rien qu'il n'obtienne, v.413 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  95. Oh ! Qu'à cela ne tienne. v.414 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  96. À la nièce d'abord je fais rendre les biens, v.415 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  97. Et la tante par moi conservera les siens. v.416 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  98. À d'autres elle offrait la main que j'ai reçue ; v.418 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  99. Je ferai son affaire, et si je puis, la vôtre, v.421 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  100. La Marquise de tout me fait encor mystère ; v.425 (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  101. Je ferai la demande après. v.430 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  102. Du Falaise, il a l'air ; sa parure est Normande, v.434 (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
  103. Vous faites pour la nièce un excellent acquêt ; v.436 (Acte 2, scène 4, FALAISE)
  104. Il est brave guerrier, et plaideur très habile ; v.438 (Acte 2, scène 4, FALAISE)
  105. Tels étaient ses aïeux, la terreur des humains, v.439 (Acte 2, scène 4, FALAISE)
  106. À la plume, à l'épée, exploiteurs à deux mains. v.440 (Acte 2, scène 4, FALAISE)
  107. La noblesse normande ainsi court à la gloire : v.441 (Acte 2, scène 4, FALAISE)
  108. Allons donc tromper la soeur pour nous, v.448 (Acte 2, scène 4, FALAISE)
  109. Et pour nous de la nièce enfin rendez-vous maître ; v.449 (Acte 2, scène 4, FALAISE)
  110. Avant que de la voir, j'y vais rêver un peu. v.452 (Acte 2, scène 4, LE COMTE)
  111. Pardon si d'en sortir elle a la hardiesse ; v.454 (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  112. Je l'ai laissé souffler. v.457 (Acte 2, scène 5, N?RINE)
  113. Quand elle est à Paris, enfin vous la hantez ? v.460 (Acte 2, scène 5, LE COMTE)
  114. La vengeance n'est pas son unique motif, v.467 (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  115. Tu lui rends bien justice ! En cela je t'estime. v.469 (Acte 2, scène 5, LE COMTE)
  116. Pardon, si je la hais. v.471 (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  117. Parce qu'elle est la vôtre, ainsi qu'on voit souvent v.475 (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  118. Ah ! Ma tante, à la paix mon oncle vous invite. v.486 (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  119. Pour te faire plaisir, je le vois de bon coeur. v.487 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  120. C'est avec grand plaisir. v.492 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  121. Le Ciel comble ma soeur de biens et de plaisirs. v.496 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  122. Rendre grâce pour grâce, et plaisir pour plaisir. v.512 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  123. La même humanité, les mêmes sentiments v.519 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  124. De la fraternité, c'est l'effet sympathique. v.521 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  125. Ne la contraignons point de rester au couvent. v.523 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  126. Que ce procès nourrit la discorde entre nous. v.527 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  127. J'allais vous en prier, d'honneur, dans le moment. v.531 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  128. De tous nos sentiments voyez la convenance ! v.534 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  129. Car vous voulez sans doute aussi qu'on la marie ? v.537 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  130. C'est cela, qu'il convienne. v.545 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  131. La chose étant ainsi, v.547 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  132. Je prendrai volontiers le soin de la pourvoir. v.551 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  133. Moi, pour la marier, je me nomme tutrice. v.558 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  134. Et pour venir la rompre après cinq ans d'absence, v.569 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  135. De Lyon vous prenez exprès la diligence. v.570 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  136. Avaient fait contre moi leur brigue avec la tante. v.574 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  137. Ma nièce aura celui qui plus vous déplaira. v.579 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  138. Je la donne à celui qui plus vous haïra. v.580 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  139. À les raccommoder j'ai bien pris de la peine. v.581 (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  140. Laissez-moi profiter de son accès de haine. v.582 (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
  141. Pour ma nièce, sans doute il voulait quelque époux v.583 (Acte 2, scène 7, LA MARQUISE)
  142. La modération me donne la migraine. v.585 (Acte 2, scène 7, LA MARQUISE)
  143. Que vous ne mariez la nièce que par pique : v.589 (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
  144. Oui, la haine seule est digne d'un grand coeur. v.595 (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
  145. Aussi bien que l'amour, la haine a sa douceur : v.596 (Acte 2, scène 7, N?RINE)
  146. Part du coeur, y retourne : on fait filer la haine v.598 (Acte 2, scène 7, N?RINE)
  147. Chez les femmes surtout, où le plaisir malin v.600 (Acte 2, scène 7, N?RINE)
  148. Prend racine, s'étend (la terre en est si bonne !) v.601 (Acte 2, scène 7, N?RINE)
  149. Le plaisir d'aimer fuit, passe avec la jeunesse, v.605 (Acte 2, scène 7, N?RINE)
  150. Et celui de haïr croit avec la vieillesse. v.606 (Acte 2, scène 7, N?RINE)
  151. Mais sans aucun remords la vertueuse hait. v.608 (Acte 2, scène 7, N?RINE)
  152. Il est souvent trompeur ; la haine est plus sincère. v.610 (Acte 2, scène 7, N?RINE)
  153. En aimant, le plaisir c'est d'être aimé de même, v.613 (Acte 2, scène 7, N?RINE)
  154. Mes sens étaient troublés... troublés par la colère. v.622 (Acte 2, scène 8, LA MARQUISE)
  155. Mais gardez-la du moins jusqu'à tantôt. v.638 (Acte 2, scène 8, NÉRINE)
  156. La luette, la langue, elle a tout entrepris : v.640 (Acte 2, scène 8, NÉRINE)
  157. Dans les biens jusqu'au cou. Voyez, épousez-la. v.644 (Acte 2, scène 9, NÉRINE)
  158. La force... v.649 (Acte 2, scène 9, NÉRINE)
  159. Pour moi morbleu, pour moi, je n'épouse la tante v.657 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  160. Tout beau, la puissance exigeante v.658 (Acte 2, scène 10, NÉRINE)
  161. Quoi ! Plaisantes-tu ? v.661 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  162. Parbleu ! La nouvelle m'étonne, v.662 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  163. Presque publiquement à la folle Marquise ; v.665 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  164. Amour moins pétulant, mais aussi moins volage. v.670 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  165. J'attends de la Marquise un refus éclatant, v.671 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  166. Tel qu'il soit la Marquise y perd. v.674 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  167. De la tante les biens de la nièce... on le peut, v.683 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  168. L'arbitre le prétend, la famille le veut ; v.684 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  169. Alors en gagnant l'oncle, on mariera la nièce v.685 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  170. Malgré la tante. v.686 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  171. C'est la difficulté. v.687 (Acte 2, scène 10, NÉRINE)
  172. Je la lui rends tantôt, à lui-même, en personne, v.694 (Acte 3, scène 1, NÉRINE)
  173. Il doit venir chez nous, je la lui remettrai. v.695 (Acte 3, scène 1, N?RINE)
  174. Lettre de normandie. À fond j'éclaircirai v.696 (Acte 3, scène 1, N?RINE)
  175. Vouloir bien épouser la Marquise. Oui, ce tour v.699 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  176. Serait assez plaisant ! Se servir de l'amour, v.700 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  177. Que vois-je ? Où diantre a-t-il pu joindre la Marquise ? v.705 (Acte 3, scène 2, NÉRINE)
  178. Peste de la surprise ! v.706 (Acte 3, scène 2, NÉRINE)
  179. Quel plaisir de servir des gens intelligents ! v.712 (Acte 3, scène 2, NÉRINE)
  180. Que je la fuie, v.714 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  181. Équivoquez, et laissez-moi mentir ; v.720 (Acte 3, scène 3, NÉRINE)
  182. En lui parlant, songez à la nièce charmante, v.721 (Acte 3, scène 3, N?RINE)
  183. Soupirez pour la nièce en parlant à la tante, v.722 (Acte 3, scène 3, N?RINE)
  184. La riche veuve croit que l'intérêt inspire v.730 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
  185. Vous restez-là muets ; la rougeur vous surmonte. v.734 (Acte 3, scène 4, N?RINE)
  186. La générosité, madame, a sa pudeur. v.740 (Acte 3, scène 4, N?RINE)
  187. Vous trouvez donc en moi plus que de la richesse ? v.746 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
  188. Il faut bien, puisqu'en vous il voit de la beauté, v.747 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
  189. Reprenons la gaieté d'hier, car on hasarde ; v.750 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
  190. La honte paraît trop sur un front sérieux. v.752 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
  191. Cela prouve un rapport, que je vois entre nous, v.755 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
  192. Bon esprit, belle humeur, douceur et complaisance ! v.757 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
  193. Quand on a comme vous l'humeur vive et brillante, v.761 (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  194. Ah ! La réplique est galante ; v.762 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
  195. Il craint de supplanter le Chevalier. v.769 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
  196. Ne se point déclarer que vous n'ayez rompu. v.771 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
  197. Un prétexte pour rompre à peu près vraisemblable, v.773 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
  198. Voir la famille en paix. v.777 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
  199. Oui, je voudrais bien voir la famille contente. v.778 (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  200. La mienne enfin vaincue... v.791 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
  201. Se glacent. v.797 (Acte 3, scène 5, LA MARQUISE)
  202. S'il me soupçonne, il va faire un éclat d'abord, v.800 (Acte 3, scène 5, LA MARQUISE)
  203. Je voulais à loisir ménager la rupture ; v.801 (Acte 3, scène 5, LA MARQUISE)
  204. J'ai des raisons. Je tremble. Ah ! La triste aventure ! v.802 (Acte 3, scène 5, LA MARQUISE)
  205. La gaieté que toujours mon abord vous inspire ; v.809 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  206. J'aime ma liberté, vous, vous aimez la vôtre, v.813 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  207. Sans doute cela seul fait tout votre embarras ? v.820 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  208. La prudence le veut. v.824 (Acte 3, scène 6, LA MARQUISE)
  209. Vous plaisantez toujours, mais sérieusement : v.835 (Acte 3, scène 6, LA MARQUISE)
  210. Avoir réduit l'amour à la simple amitié. v.840 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  211. Mais cela serait juste. v.841 (Acte 3, scène 6, LA MARQUISE)
  212. Et j'ai gagné cela sur moi plus d'à moitié, v.844 (Acte 3, scène 6, LA MARQUISE)
  213. Çà, je vous laisse, il faut de la discrétion. v.856 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  214. Il n'est pas soupçonneux ! J'aime la bonne foi ; v.860 (Acte 3, scène 7, LA MARQUISE)
  215. Cela m'excuse au fond changer n'est point trahir, v.863 (Acte 3, scène 7, LA MARQUISE)
  216. Ma haine, en la masquant, en prenant le grand tour ; v.872 (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
  217. Car j'oblige ton maître à bien plaider mon frère : v.873 (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
  218. Procédure est chez nous la règle d'équité ; v.884 (Acte 3, scène 8, FALAISE)
  219. Puisqu'à perdre la bonne en plaidant on s'expose. v.890 (Acte 3, scène 8, FALAISE)
  220. Si la terre d'autrui ne m'appartiendra pas, v.892 (Acte 3, scène 8, FALAISE)
  221. Un juge bien payé verra plus clair que moi. v.895 (Acte 3, scène 8, FALAISE)
  222. J'en aurai le plaisir sans en avoir le blâme. v.898 (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
  223. Il s'est fait fort d'avoir en blanc sa signature. v.905 (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
  224. Parce qu'elle ne fait que ce que j'allais faire. v.910 (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  225. Vous ne la fuyez, vous, que par bonté de coeur, v.911 (Acte 3, scène 9, FALAISE)
  226. Ma nièce et le procès pour plaider ma soeur. v.915 (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  227. Pour son bien, pour la mettre un jour à la raison. v.916 (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  228. Pourvu qu'on la mate, et l'arbitre la lie, v.918 (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  229. Car il tirera d'elle un blanc signé, je crois ; v.919 (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  230. Enfin je fais la paix autant qu'il est en moi. v.920 (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  231. Paix pour le décorum, car lorsque vous la faites, v.921 (Acte 3, scène 9, FALAISE)
  232. Tant de plaideurs dévots disent : Fasse le ciel v.924 (Acte 3, scène 9, FALAISE)
  233. En conscience on peut plaider à l'amiable. v.926 (Acte 3, scène 9, FALAISE)
  234. Avant tout je voudrais voir la lettre pourtant ; v.927 (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  235. Je ne la trouve point. v.929 (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  236. Dans quel étonnement me jette la Marquise ! v.930 (Acte 3, scène 10, NÉRINE)
  237. Épouser Procinville est la condition. v.932 (Acte 3, scène 10, N?RINE)
  238. Ah ! J'enrage : éclatons, plaignons-nous à son frère. v.933 (Acte 3, scène 10, N?RINE)
  239. Tantôt avec la nièce un jeune homme galant... v.940 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  240. Sans doute ce Falaise ici s'est joué d'eux, v.944 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
  241. Il m'observe. Tâchons d'éclaircir ce mystère. v.945 (Acte 3, scène 11, N?RINE)
  242. Mais à propos la lettre, il se pourrait bien faire v.946 (Acte 3, scène 11, N?RINE)
  243. Le Falaise ! v.949 (Acte 3, scène 11, N?RINE)
  244. La Nérine ! v.949 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  245. Du moins en soupirant soulageons notre coeur. v.952 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
  246. La justesse, l'accord de ces deux soupirs-là, v.956 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
  247. Sans doute quelque amour a battu la mesure. v.958 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
  248. Supposé qu'elle aimât quelqu'un. Cela peut être. v.974 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  249. Cela ne se peut, non. Impossibilité. v.975 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
  250. Elle tient de la tante à moitié, tout du frère, v.977 (Acte 3, scène 11, N?RINE)
  251. On voit passer la haine au Mans de père en fils, v.980 (Acte 3, scène 11, N?RINE)
  252. Hon ! La nièce, je crois, tient peu de sa famille. v.982 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  253. La lettre de mon maître au comte. Ah ! Que je crains ! v.984 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  254. Je ne la connais point. v.987 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  255. Je saurai... donne-moi la lettre. v.991 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  256. Des plaideurs me diront... v.992 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  257. Je vais la rendre au Comte. À tantôt la tendresse. v.994 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
  258. Oui, la lettre v.997 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
  259. Pourrait bien détromper la tante. v.998 (Acte 3, scène 11, N?RINE)
  260. Langage de soubrette en cas d'amour un non v.1004 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  261. Dans le Normand langage v.1005 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
  262. La Marquise sait tout. v.1011 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  263. Ce Falaise a tout su, ce Falaise a tout dit. v.1012 (Acte 4, scène 1, NÉRINE)
  264. Ayant quelque soupçon, et voulant me détruire, v.1013 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  265. Pour la dernière fois, hélas, je viens vous voir ; v.1015 (Acte 4, scène 2, ANGÉLIQUE)
  266. Et voit en moi la peur, le trouble et l'embarras. v.1020 (Acte 4, scène 2, ANG?LIQUE)
  267. La Marquise... voyons... v.1030 (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  268. Quand l'amour une fois dans un vieux coeur se place, v.1034 (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
  269. Comme on l'y laisse en paix, il y reste longtemps. v.1035 (Acte 4, scène 2, N?RINE)
  270. Devant la tante avoir tremblé, pâli, rougi ; v.1039 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  271. Auriez-vous la vertu de bien faire un mensonge. v.1042 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  272. La Marquise. v.1044 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  273. las ! v.1053 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  274. Fut-il jamais un amant plus à plaindre ? v.1053 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  275. Ainsi vous comprenez qu'à la soeur comme au frère v.1061 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  276. las ! Monsieur, je crois v.1064 (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
  277. Avoir imprudemment laissé voir ma tendresse ; v.1065 (Acte 4, scène 3, ANG?LIQUE)
  278. On va nous séparer. Il faut ici des larmes. v.1070 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  279. Il lui prend la main pour la baiser. v.1074 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  280. La main en est, il faut du pathétique. v.1075 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  281. La tante nous voit, il ne faut point tricher ; v.1077 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  282. L'expérience, hélas, les rend trop pénétrantes. v.1084 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
  283. Falaise l'avait vue avec le Chevalier. v.1086 (Acte 4, scène 3, LA MARQUISE)
  284. Pris en flagrant délit, m'avouant infidèle, v.1088 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  285. Mais, ma foi, quand la honte et le vin sont tirés, v.1090 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  286. Cet éclaircissement a fait cesser nos feintes. v.1104 (Acte 4, scène 3, LA MARQUISE)
  287. Si voulant du contrat différer l'embarras v.1106 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  288. Renchérissant sur vous je voulais la quinzaine ; v.1108 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  289. Faiblesse pour faiblesse, ayons chacun la nôtre : v.1115 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
  290. Oui, doit vous supplanter. v.1125 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
  291. Monsieur qui le connaît, m'en a fait la peinture : v.1127 (Acte 4, scène 3, N?RINE)
  292. À Falaise on l'a vu, marquis et procureur ; v.1130 (Acte 4, scène 3, N?RINE)
  293. Dans la ville du Mans il s'établit ensuite, v.1131 (Acte 4, scène 3, N?RINE)
  294. Pour et contre agissant, plaideur à deux envers, v.1141 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
  295. Oui, faites la fracture, v.1144 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
  296. Je n'ose la faire. v.1145 (Acte 4, scène 3, N?RINE)
  297. Pour la beauté du style il change un mot, un nom : v.1149 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
  298. Vraisemblable... v.1152 (Acte 4, scène 3, N?RINE)
  299. Tantôt il la cherchait dans toute la maison, v.1165 (Acte 4, scène 3, LA MARQUISE)
  300. Toutes deux allez donc réparer la fracture, v.1167 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  301. Qu'avec la nièce ici ce Falaise m'a vu, v.1170 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  302. Il me paraît qu'il a pour lui gagné la soeur. v.1174 (Acte 4, scène 5, FALAISE)
  303. La soeur n'est pas battante à livrer Angélique ? v.1183 (Acte 4, scène 5, FALAISE)
  304. Mais à toi, jusqu'au Mans tu plaides à merveilles, v.1191 (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
  305. Pour ce maudit rival, la Nérine nous trouble : v.1200 (Acte 4, scène 6, FALAISE)
  306. Je croyais la charmer, cet homme apparemment v.1201 (Acte 4, scène 6, FALAISE)
  307. La paye bien, le reste est pure bagatelle ; v.1203 (Acte 4, scène 6, FALAISE)
  308. La faveur d'un coup d'oeil, ou d'un air minaudier ? v.1205 (Acte 4, scène 6, FALAISE)
  309. Bon ! J'aime mieux avoir la faveur d'un greffier. v.1206 (Acte 4, scène 6, FALAISE)
  310. Mais le Comte paraît. Laissons-là la morale, v.1207 (Acte 4, scène 6, FALAISE)
  311. Ici je la demande à tous ceux que je vois... v.1210 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  312. Je courais la chercher, j'étais tout hors d'haleine, v.1212 (Acte 4, scène 7, UN-LAQUAIS)
  313. La voilà. v.1213 (Acte 4, scène 7, UN-LAQUAIS)
  314. Et donne-la, maraud, sans dire tout cela. v.1214 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  315. « Votre soeur est bizarre, et maligne, et volage. » v.1216 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  316. Bon cela. « Hon, hon, hon... l'esprit très dangereux. » v.1217 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  317. Vous êtes un poltron. « L'on m'écrit que la nièce... » v.1227 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  318. C'est qu'il connaît la soeur. Ah ! Qu'il a bien raison ; v.1238 (Acte 4, scène 7, FALAISE)
  319. Et la tante à la nièce v.1239 (Acte 4, scène 7, FALAISE)
  320. De ce complot secret j'ai fait la découverte ; v.1243 (Acte 4, scène 7, FALAISE)
  321. Sonnons la charge, allons, procédons, guerre ouverte. v.1244 (Acte 4, scène 7, FALAISE)
  322. Nous allons replaider et de tierce et de quarte. v.1247 (Acte 4, scène 7, FALAISE)
  323. En procès, comme au jeu, plus on mêle la carte, v.1248 (Acte 4, scène 7, FALAISE)
  324. C'est proprement frauder les droits de la justice, v.1251 (Acte 4, scène 7, FALAISE)
  325. La voler. v.1252 (Acte 4, scène 7, FALAISE)
  326. L'arbitre, la Nérine, et la soeur, et l'Amant, v.1253 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  327. Envoyons tout au diable, et la Nièce au couvent. v.1254 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  328. Mais s'il ne peut calmer la colère du Comte ? v.1259 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
  329. Falaise à la Marquise a donné des soupçons. v.1262 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
  330. L'amour de la Marquise... v.1264 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
  331. La Marquise amoureuse ! v.1272 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
  332. las ! v.1273 (Acte 5, scène 1, ANGÉLIQUE)
  333. Monsieur Dorante : un mot... la fuite est inutile. v.1291 (Acte 5, scène 2, LE COMTE)
  334. Oh ! Parbleu, votre amour vous produira la rage. v.1295 (Acte 5, scène 2, LE COMTE)
  335. Songeons à la punir. Donnez-moi votre main. v.1297 (Acte 5, scène 2, LE COMTE)
  336. Qu'en veut-il faire ? Hélas ! v.1298 (Acte 5, scène 2, NÉRINE)
  337. Voyons jusqu'à la fin. v.1298 (Acte 5, scène 2, DORANTE)
  338. Donnez la vôtre. v.1299 (Acte 5, scène 2, LE COMTE)
  339. Traverser son amour, ah ! Quel plaisir pour moi ! v.1302 (Acte 5, scène 2, LE COMTE)
  340. La vengeance est heureuse. v.1304 (Acte 5, scène 2, NÉRINE)
  341. Je vous... marie... exprès... exprès... Pour ... la... punir... v.1305 (Acte 5, scène 2, LE COMTE)
  342. Quel plaisir j'ai d'unir v.1306 (Acte 5, scène 2, LE COMTE)
  343. Deux coeurs, dont l'union va faire à la Marquise v.1307 (Acte 5, scène 2, LE COMTE)
  344. Falaise m'observait, je parlais de Dorante, v.1327 (Acte 5, scène 3, LE COMTE)
  345. S'il m'avait entendu ? J'ai la voix éclatante : v.1328 (Acte 5, scène 3, LE COMTE)
  346. Nous ne quitterons point Paris la bonne ville, v.1344 (Acte 5, scène 4, NÉRINE)
  347. Laissons-la criailler, allez chez moi m'attendre. v.1347 (Acte 5, scène 4, LE COMTE)
  348. Nous avons l'esprit fort nous autres à Falaise ; v.1352 (Acte 5, scène 5, FALAISE)
  349. Mais en amour ? Hélas ! Je t'ai cru dans la nasse. v.1356 (Acte 5, scène 5, NÉRINE)
  350. Amants Falaisiens ne sont pas si constants. v.1358 (Acte 5, scène 5, FALAISE)
  351. Car d'objet en objet, souvent du blanc au noir v.1361 (Acte 5, scène 5, FALAISE)
  352. Ha, ha, ha, ha, fort bien, ha, ha, qu'elle est plaisante v.1367 (Acte 5, scène 7, LA MARQUISE)
  353. La pièce que l'on joue à mon frère. v.1368 (Acte 5, scène 7, LA MARQUISE)
  354. Mais si la tromperie en quelque cas s'excuse, v.1375 (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  355. La feinte est quelquefois un vice nécessaire. v.1379 (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  356. Même en morale on farde à présent la franchise. v.1384 (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  357. Afin qu'on puisse dire, en parlant bien de vous, v.1417 (Acte 5, scène 9, LA MARQUISE)
  358. C'est la famille. Enfin nous secondons ses voeux, v.1422 (Acte 5, scène 9, LE COMTE)
  359. Il est mon horreur et la vôtre. v.1428 (Acte 5, scène 9, LA MARQUISE)
  360. Plus d'éclats. v.1433 (Acte 5, scène 9, LA MARQUISE)
  361. La voici. v.1435 (Acte 5, scène 9, LA MARQUISE)
  362. Vous la vôtre. v.1435 (Acte 5, scène 9, PYRANTE)
  363. Du choix qu'elle fera donnons-nous le plaisir. v.1438 (Acte 5, scène 9, LE COMTE)
  364. J'ai fait mon ministère, et la nièce est pourvue. v.1443 (Acte 5, scène 9, PYRANTE)
  365. Mes desseins réussir, j'ai même de la joie. v.1452 (Acte 5, scène 9, LE COMTE)
  366. Car d'un seul mot je vais troubler la vôtre. v.1465 (Acte 5, scène 10, LE COMTE)
  367. Je voulais différer d'un moment vos chagrins, v.1469 (Acte 5, scène 11, DORANTE)
  368. Madame, et vous marquez au moins que je vous plains, v.1470 (Acte 5, scène 11, DORANTE)
  369. De l'amour pour la nièce, il lui disait des mots... v.1477 (Acte 5, scène 11, FALAISE)
  370. Ma foi tu viens trop tard, et la dot est partie. v.1480 (Acte 5, scène 11, NÉRINE)
  371. Comment ! Je n'entends pas cela. v.1482 (Acte 5, scène 11, LA MARQUISE)
  372. Venez, monsieur, venez : de grâce laissons-la. v.1486 (Acte 5, scène 11, DORANTE)
  373. C'est ce qu'il ne faut pas qu'un galant homme voie. v.1488 (Acte 5, scène 11, DORANTE)
  374. Je vous plaindrais beaucoup, si vous étiez souffrante. v.1491 (Acte 5, scène 11, LE CHEVALIER)
  375. Va venger en plaidant votre amour méprisé. v.1497 (Acte 5, scène 12, FALAISE)
  376. Mon seul soulagement dans tout ce que je vois. v.1502 (Acte 5, scène 12, LA MARQUISE)
  377. Oui, je vais me livrer toute entière à la haine. v.1504 (Acte 5, scène 12, LA MARQUISE)

LE JALOUX HONTEUX (1708)

  1. Ce Château-ci me paraît assez beau ; je ne m'étonne pas si Monsieur le Président aime mieux y loger qu'à la Ville. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  2. C'est comme s'il logeait à la Ville ; il n'y a qu'un quart de lieue de la Ville de Rennes, à ce Château-ci. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  3. Tu m'as surpris, en m'apprenant qu'il est jaloux ; car il n'en a pas la réputation. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  4. Je le crois bien, Monsieur ; ce n'est pas un jaloux déclaré, c'est un jaloux honteux de l'être : ce n'est pas un jaloux à l'Italienne, c'est un jaloux à la Française. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  5. À peine avez-vous ouvert la bouche pour me parler de la charmante Lucie, que j'ai connu l'amour prudent dont vous brûlez pour les grosses héritières, et l'ardeur sensée que vous avez pour les successions. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  6. Je t'avouerai que j'ai plus de passion pour la succession, que pour l'héritière. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  7. Mais dis-moi, Frontin, as-tu mis la confidente dans nos intérêts ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  8. Il est question ici d'augmenter la jalousie que le Président a déjà conçue contre votre jeune rival ; et Hortence sera toute propre à cet usage. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  9. C'est ici un coup de partie, Frontin ; car les prétentions de Damis, jointes aux droits de la Pupille, et au crédit de Monsieur son tuteur, absorberaient la succession de la défunte ; en un mot, ma fortune dépend de cette affaire-ci. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  10. Et ma fortune dépend de la vôtre, Monsieur. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  11. Je l'ai demandée en entrant : mais il est si matin que ni la Présidente, ni Lucie, ni Lisette n'ont point encore paru ; elles dorment toutes, apparemment ; mais non, Lisette ne dort pas ; je la vois venir, bien éveillée. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  12. Oui, la belle. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ARGAN)
  13. Mais encore, Mademoiselle la paresseuse, ne pourrait-on pas aiguillonner votre paresse. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  14. Je vais vous dire quatre mots, pour vous épargner la peine d'en dire mille. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  15. Je sais que ta Maîtresse a toujours envisagé le mariage comme l'écueil de la liberté ; mais je suis d'un caractère si aisé à vivre, si doux, si facile, qu'elle ne trouvera avec moi ni gêne, ni contrainte. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ARGAN)
  16. Il y a longtemps que j'écoute, et je vous aurais déjà quitté : mais c'est que je voudrais bien que ce fut vous qui me quittassiez, parce que voilà l'appartement de Madame la Présidente : elle ne veut voir personne ici en l'absence de Monsieur le Président ; et comme c'est lui seul qui peut vous servir auprès de sa nièce, je vous prie d'aller l'attendre dans son appartement, qui est de l'autre côté du Château. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  17. Nous ne voulons point incommoder Madame la Présidente. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ARGAN)
  18. Voilà déjà un Monsieur Argan qui me déplaît beaucoup ; et si c'est une nécessité que ma Maîtresse se marie, j'aimerais encore mieux....Mais je ne sais ce que j'aimerais mieux ; car ce jeune Damis que j'ai vu à Rennes, est trop joli homme pour n'être pas scélérat. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  19. Dis-moi, Lisette, crois-tu que la Présidente soit éveillée ? (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  20. Je conviens que j'ai été toute la nuit inquiète : mais si ce mariage-ci- me donne de l'inquiétude, c'est qu'il m'obligera peut-être à quitter la Présidente. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  21. Je ne m'étonne pas que vous aimiez si tendrement Madame la Présidente. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  22. Cela est vrai. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  23. Et comme il faut absolument qu'une fille soupire ; l'amitié la fait soupirer, au défaut de l'amour. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  24. C'est moi qui veux vous voir venir ; et je ne vous parlerai pas la première se quelqu'un. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  25. Parlons de votre tendre amitié, pour Madame la Présidente... (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  26. Vous vous déclarez bien vite ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  27. Tu sais que je prends ordinairement plaisir à me déchaîner contre le mariage : tu sais que sans donner dans le ridicule de celles qui jurent de ne se marier jamais, je ne laissais pas de plaisanter celles qui se mariaient : mais, l'autre jour j'en voulus plaisanter une ; et mes plaisanteries me parurent à moi-même si insipides, si fades... (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  28. Comme les plaisanteries que notre jaloux fait contre la jalousie. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  29. Tu nous reproches quelquefois à la Présidente et à moi, que notre amitié est outrée en beaux sentiments : en effet, avant que d'avoir vu Damis, je faisais à le Présidente des sacrifices ; je renonçais pour elle au mariage cent fois par jour ; mille amants d'un côté, et mon amie de l'autre, elle l'emportait sans balancer. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  30. Je suis sincère, je crois que la réflexion serait pour l'amitié ; mais le premier mouvement serait pour l'amour. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  31. Mais à présent, que vous voilà quasi persuadée de votre tendresse pour Damis, dites-moi la vérité. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  32. Il m'aime, te dis-je ; car la première fois qu'il me vit chez cette tante entre deux âges, qui s'est accoutumée de jeunesse à plaire, et qui ne saurait s'accoutumer à croire qu'elle ne plaît plus. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  33. Je remarquai que pendant toute la soirée, Damis affecta de vouloir plaire à ma tante plutôt qu'à moi ; il ne parla quasi qu'à elle ; à peine me regarda-t-il. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  34. Mais Madame la Présidente m'a parlé d'une certaine déclaration d'amour, que Damis lui fit le même soir au bal. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  35. Quand j'y fais réflexion, je tremble de peur, que ce ne soit la Présidente qu'il aime. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  36. Passer en un moment d'un excès de confiance, à un excès de crainte ; croire sur un rien être aimée, et sur un autre rien, croire ne l'être pas ; voilà la femme, et la femme qui aime. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  37. Dans cette incertitude, la crainte domine, ma chère Lisette ; et je crains avec raison. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  38. J'entends ouvrir chez Madame ; son inquiétude la rend aussi diligente que vous. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  39. J'allais à votre appartement, ma chère amie. (Acte 1, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  40. Mais contez-moi donc l'aventure de ces deux habits semblables. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  41. Contons-lui l'aventure de la déclaration équivoque ; elle en jugera. (Acte 1, scène 5, LUCIE)
  42. Damis cherchait au Bal, à parler à une de vous deux ; savoir laquelle, c'est la question : soit que la ressemblance de nos habits l'ait trompé, ou qu'elle lui ait servi de prétexte pour me parler : le fait est qu'étant masquée, j'entendis à mes oreilles le déclaration d'amour la plus passionnée. (Acte 1, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  43. Damis voulut parler, mais mon mari tourna la chose en plaisanterie ; et galamment à son ordinaire, refusa d'entrer en explication. (Acte 1, scène 5, LA PR?SIDENTE)
  44. Sur ce récit je juge d'abord que la surprise de Damis est fort équivoque. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  45. Il n'est plus temps, Lisette ; car la nouvelle d'hier fait que Damis aurait aujourd'hui intérêt de m'épouser pour sa fortune. (Acte 1, scène 5, LUCIE)
  46. Cela rend suspecte la déclaration qu'il faisait en ma faveur. (Acte 1, scène 5, LUCIE)
  47. Quand il ne vous aimerait pas, il feindrait à présent de vous aimer, pour les cent mille écus dont vous héritâtes hier, par cette mort qui m'a tant réjouie ; car il est permis de se réjouir de la mort de cette vieille Plaideuse, qui, à quatre-vingt-dix ans, menaçait d'en plaider encore trente, pour ruiner deux familles. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  48. Mais à propos de défunte, il y a là un autre héritier de cette Plaideuse, et qui prétend aussi vous épouser par accommodement. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  49. S'il ne vous promet qu'un mari dans sa lettre, c'est sans doute ce Monsieur Argan ; car il est d'une figure à plaire beaucoup à un Jaloux. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  50. Mais, Madame, pourquoi voulez-vous que je sois la seule de la maison, qui ne parle point de la jalousie de Monsieur ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  51. Oui, Madame ; de tous les Domestiques, il n'y a que notre concierge Thibaut, qui occupé de sa jalousie grossière, ne s'aperçoit point de la jalousie fine et délicate de son Maître. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  52. Ils en parlent encore tout bas ; mais quand les valets parlent d'une chose tout bas, toute la Ville en parle bientôt tout haut. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  53. C'est ce que je crains tant : car enfin, la jalousie d'un mari fait toujours tort à la réputation d'une femme. (Acte 1, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  54. En effet, rien n'est plus rare qu'un Jaloux qui a tort ; les femmes prennent tant de soin de fonder la jalousie de leurs maris ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  55. Cela ne me fait point de chagrin ; et cela fait plaisir à mon mari. (Acte 1, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  56. Que de complaisance ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  57. Thibaut me dit qu'il y a des hommes, c'est comme des sorciers, qui ont de la maladie dans leurs paroles : faut que ça soit, car quand Frontin me parlait hier, j'étais tout je ne sais comment. (Acte 1, scène 7, HORTENCE)
  58. Dites-moi, je vous prie, la belle enfant, ne pourrais-je point parler à Lisette ? (Acte 1, scène 8, DAMIS)
  59. C'est que comme j'étais dans la cour, j'ai vu le Carrosse ; vous avez ouvert la fenêtre du Carrosse, j'ai entendu, c'est Monsieur Damis ; je l'ai venu dire à tout le monde ; Elles se sont enfuies, et puis... (Acte 1, scène 8, HORTENCE)
  60. Pourquoi cacher la jalousie ? (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  61. Mais mon enfant, je m'étonne que Monsieur le Président souffre un Jaloux chez lui ; étant d'une humeur si opposée à la jalousie. (Acte 1, scène 9, DAMIS)
  62. C'est par bonté qu'il me souffre, cela est vrai, et il se moque toujours de ma jalousie. (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  63. Mais il ne laisse pas de me consoler de mes tristesses ; et par compassion, il veut absolument que je lui aille conter tout ce qui m'a donné de la jalousie ; et que je lui dise tous ceux qui vont et viennent ici dedans pour me faire du chagrin, quand il n'y est pas. (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  64. Il ne se met pas en peine de cela : car quelquefois, quand ma petite Hortence, que j'ai dressée à rapporter à Monsieur et à moi, tout ce qui se dit céans... (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  65. Oh je dis donc, que quand Hortence dit à Monsieur ceux qui sont venus, il ne l'écoute pas le plus souvent ; il n'y a que la naïveté d'Hortence, qui le réjouit là-dedans. (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  66. Je vous prie de ne plus parler à mon Hortence, et de me la laisser tout comme elle est. (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  67. Cela me prend d'abord-là, entre les deux yeux, comme un coup de marteau ; et cela me fait après un battement de coeur... (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  68. et après, cela me monte comme un feu, qui me brûle le visage en dedans... (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  69. et après, cela me redescend comme un glaçon, qui me donne la colique... (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  70. Tâchons de voir et d'entendre toute leur manigance, pour m'en plaindre à Monsieur. (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  71. S'il vous trouvait à son arrivée, cela augmenterait les soupçons qu'il a déjà conçus contre vous. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  72. S'il entre ici quelques jolis hommes, c'est la femme seule qui fonce le sourcil ; et pendant que le mari s'efforce de les gracieuser en enrageant, la femme leur fait la moue de bon coeur. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  73. Et dis-lui bien, que je la convaincrai de la sincérité de mon amour. (Acte 2, scène 1, DAMIS)
  74. Je vous le répète encore ; c'est la difficulté : car comment voulez-vous prouver que c'est Lucie que vous aimez ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  75. Je le prouverai, en la demandant en mariage. (Acte 2, scène 1, DAMIS)
  76. Vous fîtes l'autre jour au Bal une déclaration à la Présidente ; le lendemain Lucie devient une grosse héritière ; cela rend votre explication équivoque entre l'amour et l'intérêt. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  77. Tiens, prend cela, en attendant mieux. (Acte 2, scène 1, DAMIS)
  78. Je le prends ; mais cela ne me persuade point. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  79. Hé, laissons la plaisanterie : rien n'est plus facile, te dis-je, que de prouver ma tendresse à Lucie. (Acte 2, scène 1, DAMIS)
  80. Cela prouvera, que vous savez regarder, et soupirer. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  81. Ce qui les rend plus_ou_moins croyables, c'est le plus_ou_moins de faiblesse de la femme qui les écoute. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  82. Je rebute Damis, parce que je crains qu'il ne plaise trop à Lucie ; et je rebute votre Maître, parce que je crains qu'il ne lui déplaise beaucoup. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  83. Cela sera bien plus joli, quand j'aurai le loisir ; mais à présent il faut que vous fassiez, ce que je vous prierai de faire pour mon Maître. (Acte 2, scène 4, FRONTIN)
  84. La différence ? (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  85. Expliquez-moi cela encore un peu plus clairement ? (Acte 2, scène 4, FRONTIN)
  86. Hé bien, la différence ! (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  87. Tenez, imaginez-vous, quand il est avec moi, et qu'il me prend la main, je n'y prends pas garde seulement : mais quand vous me l'avez prise hier, je l'ai retirée au plus vite ; car j'étais si troublée, que je ne savais pourquoi. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  88. Expliquez-moi cela encore un peu plus clairement. (Acte 2, scène 4, FRONTIN)
  89. Que si j'avais le temps, vous m'expliqueriez cela encore un peu plus clairement ; mais répondez-moi, charmante Hortence, c'est vous qui reportez tout à Monsieur le Président ? (Acte 2, scène 4, FRONTIN)
  90. Et quand vous direz cela à Monsieur, il faut qu'il soit tout seul. (Acte 2, scène 4, FRONTIN)
  91. Et sans faire semblant de rien, vous quitterez Lisette, pour voir ce qu'elle fera de ce papier. (Acte 2, scène 4, FRONTIN)
  92. Je vous demande pardon, Madame, laissez-moi rire de vos questions, avant que d'y répondre sérieusement. (Acte 2, scène 5, LE PRÉSIDENT)
  93. Permettez-moi de rire, Madame, je vous prie, je suis en humeur aujourd'hui de me réjouir ; et l'heureux accommodement que je viens de terminer, nous doit inspirer à tous de la gaîté. (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  94. Permettez-moi donc de rire un peu, de la conversation que nous venons d'avoir ensemble. (Acte 2, scène 6, LE PR?SIDENT)
  95. Depuis le moment de votre arrivée, vous m'avez fait un détail de la mort subite d'une vieille plaideuse, et de la manière dont les Juges veulent accommoder deux familles par un mariage : que trouvez-vous de plaisant à tout cela ? (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  96. Le plaisant que j'y trouve, Madame, c'est que pendant tout ce long détail, vous ne m'avez questionné que sur un seul article. (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  97. J'ai pris plaisir à vous voir, sur cet article seul, une curiosité excessive, retenue par la crainte de paraître trop curieuse. (Acte 2, scène 6, LE PR?SIDENT)
  98. Moi, prenant plaisir à continuer d'autres détails, sans répondre à vos questions sur l'héritier, et vous, les y faisant retomber à tout propos : l'héritier est-il jeune ou vieux ? (Acte 2, scène 6, LE PR?SIDENT)
  99. Et toujours tremblante de peur que votre curiosité ne me donnât de l'ombrage : j'avoue que cette curiosité vive et timide, m'a paru très plaisante. (Acte 2, scène 6, LE PR?SIDENT)
  100. Vous voilà dans vos plaisanteries ordinaires. (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  101. Si je plaisante quelquefois avec vous des petites inquiétudes que je vous vois, ce n'est qu'entre nous autres, au moins. (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  102. Encore, si vous y receviez des compagnies de plaisir, si vous attiriez ici les jeunes gens de la Ville de Rennes... (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  103. C'est à vous à les y amener, si cela vous fait plaisir. (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  104. J'aime mieux vous en laisser le choix. (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  105. Je vous le dis sans cesse, oui, de toutes les passions, la jalousie est celle qui me paraît la plus honteuse, et la plus déshonorante. (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  106. Quoi qu'il en soit, vous ne sauriez blâmer mon goût pour la solitude ; et pour mettre en repos l'esprit d'un mari, qu'on aime, on ne saurait prendre trop de précautions. (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  107. Je me suis ôté jusqu'à la possibilité de vous tromper. (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  108. La possibilité y est toujours. (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  109. Par plaisir, imaginez-vous un peu par quel moyen. (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  110. La fille la plus simple a de l'esprit de reste, pour conduire une intrigue. (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  111. Il faut passer par votre chambre, pour entrer dans la mienne ; car j'ai fait condamner toutes les portes de dégagement. (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  112. Rarement : mais en cas de surprise, où cacher un galant ? (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  113. Ce sont des plaisanteries que je vous dis ; ne voyez-vous pas que je suis en humeur de plaisanter sur tout ? (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  114. Cela est vrai, je vous l'avoue. (Acte 2, scène 7, LUCIE)
  115. Quelle complaisance pour votre amie, d'avouer que vous avez impatience d'être mariée, vous qui êtes si prévenue contre le mariage ! (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
  116. Pour satisfaire votre curiosité, Madame, je vous dirai que nos arbitres qui n'envisagent dans ce mariage que la solidité d'un accommodement, pour pacifier deux familles, penchent beaucoup pour le plus âgé des deux, qui est Monsieur Argan. (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
  117. Ne vous alarmez point, Madame, car je suis, moi, pour l'autre héritier, qui est Damis ; parce qu'il me paraît que la convenance des âges, doit être de quelque considération dans un mariage. (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
  118. Je vous dirai donc, ma nièce, que j'ai eu une forte dispute contre nos arbitres ; et je leur ai opposé mille raisons pour Damis, et je leur en opposerai encore : car enfin, Madame, à toute rigueur, j'aimerais encore mieux sacrifier un peu de nos intérêts, au plaisir d'avoir dans ma famille un mérite brillant, comme celui de Damis ; et d'ailleurs, un jeune homme dans notre société, égayerait un peu cette vie triste, que vous avez résolu de mener, Madame ; cela vous obligerait à voir du monde. (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
  119. Il faudrait bien par complaisance pour de jeunes mariés... (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
  120. On a toujours de la liaison, avec une nièce ou un neveu. (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
  121. Mais plaisanterie à part, je prendrai fortement le parti de Damis : il faut cependant ménager Monsieur Argan pour nos intérêts ; disposez-vous je vous prie, à le bien recevoir ; nous devons au moins payer de politesse, l'empressement qu'il a de rechercher notre alliance. (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
  122. Après cela n'ai-je pas raison de croire, que mes soupçons du bal étaient bien fondés ? (Acte 2, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  123. Je viens à vous, monsieur, je viens à vous, vous êtes toute ma consolation. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  124. Tu me parais inquiet, agité ; tu sais la part que je prends à tes chagrins, qu'as-tu donc ? (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  125. Le nom ne fait rien à la chose. (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  126. Vous allez voir la suite. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  127. Par où, comment, car ; que voulais-tu voir ? (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  128. Je voulais voir, je n'en sais rien ; mais comme je suis jaloux, je veux toujours tout voir, pour voir si je ne verrai point... (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  129. J'ai vu premièrement qu'Hortence allait et venait, et tournait et retournait ; et c'est qu'elle cherchait ce jeune homme qui l'attendait ici. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  130. Après cela, comme il me tournait de fil en aiguille, comme pour savoir si vous étiez jaloux aussi... (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  131. C'est vous qu'il voulait savoir ; mais je lui ai dit que non. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  132. Oui, car j'ai entendu après, qu'il disait à Lisette des mots tout bas, et des mots tout haut ; il faisait des hélas par secousses : ses soupçons me désolent, disaient-il ; hé je t'en conjure, favorise mon amour. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  133. Cela est clair. (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  134. Oui, Monsieur cela est clair ; car c'est qu'il sait que par bonté, vous vous fâchez de ce qui me fâche. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  135. Elle-même, c'est ce que je vous dis ; mettez-vous à ma place. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  136. J'ai donc pris, comme vous me dîtes l'autre fois, la petite chienne de Madame, qui est accoutumée à aboyer ; quand elle sens quelqu'un de dehors, dans le Château ; et avec la petite chienne sous mon bras, j'ai fait la chasse partout, pour trouver le gîte, comme vous m'avez appris. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  137. Et quand j'ai été à un petit coin où on ne voit goutte, la chienne a aboyé, Monsieur. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  138. Il faut suivre cela. (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  139. Ha, oui, Monsieur c'est un homme petit, laid. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  140. En un mot, Mademoiselle comprend bien, par la situation des affaires, que c'est son avantage de m'épouser ? (Acte 3, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  141. Nous déciderons la chose, dans l'Assemblée qu'on tiendra demain. (Acte 3, scène 1, LE PRÉSIDENT)
  142. Je vais toujours disposer mes amis à soutenir mes droits ; je laisse ici Frontin, afin que vous m'écriviez ce soir, la résolution de Mademoiselle. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  143. Je te laisse ici à dessein, pour achever d'irriter la jalousie du Président contre Damis. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  144. Et vous vous laisserez ainsi sacrifier à sa jalousie ? (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  145. Quand vous lui prouveriez que Damis aimerait douze Lucies, il craindrait encore que vous ne fussiez la treizième. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  146. Ôtez-lui un soupçon, il lui en viendra vingt autres ; car la source en est dans sa tête. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  147. Son faible principal, c'est la honte. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  148. Oui, Madame, la jalousie est le noeud de la difficulté, il faut que la honte en fasse le dénouement. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  149. La honte a autant de pouvoir sur les hommes que sur nous : si la honte rend quelques femmes modestes, ne rend-elle pas quelques guerriers hardis ? (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  150. Oui, oui, souvent la honte fait avancer les poltrons, comme elle fait reculer les femmes. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  151. Je l'ai lu ; mais la tendresse sur le papier ne prouve rien. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  152. Mon mari revient, je vous laisse avec lui. (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  153. Tout ce que vous pensez, et tout ce que vous ne pensez pas même ; car par complaisance pour ma femme, vous m'allez redire tout ce qu'elle vient de vous dicter. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  154. Mais je pourrais vous épargner la peine d'une explication ; car je devine tout ce que vous m'allez dire, ma chère nièce, avant que vous ayez ouvert la bouche. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  155. Je sais mot pour mot tout ce que la Présidente vient de vous inspirer : j'ai tant étudié ma femme ! (Acte 3, scène 3, LE PR?SIDENT)
  156. Je la sais par coeur. (Acte 3, scène 3, LE PR?SIDENT)
  157. Par exemple, sur l'aventure du Bal, je devinai qu'elle vous prierait, de me venir répéter syllabe pour syllabe, la même justification qu'elle m'avait faite ; et cela ne manqua pas. (Acte 3, scène 3, LE PR?SIDENT)
  158. Je ne réponds point à cela, de peur de m'impatienter ; car si nous vous eussions conté l'aventure différemment : elles se sont coupées, eussiez-vous dit : nos relations sont conformes : elle m'a dicté la mienne, dites-vous. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  159. Vous vous imaginez que je suis soupçonneux, parce que je suis pénétrant : vous ne faites point de différence entre soupçonner, et avoir de la pénétration d'esprit. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  160. Oh devinez donc, puisque vous ne voulez pas me laisser parler. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  161. C'est ce que j'allais vous représenter. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  162. D'accord ; c'est ce que je voulais vous apprendre. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  163. Vous m'apprendrez aussi, qu'étant persuadée, convaincue de la sincérité de son amour, votre coeur n'a pu se défendre... (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  164. Il faut bien vous l'avouer, puisque cela est vrai. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  165. Vous voyez que je suis au fait, comme si j'avais été derrière la Présidente, quand elle vous a fait votre leçon. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  166. Parce que vous devinez que je vais vous dire des vérités, cela vous persuade qu'elles ne sont pas vraies (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  167. La patience m'échappera. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  168. Écoutez, Monsieur, il faut que je vous respecte beaucoup, pour surmonter la colère où me met... (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  169. Vous avez oublié, pour me persuader, de me dire que Damis est venu ici en mon absence vous faire une déclaration d'amour. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  170. C'est vous qui me la feriez devenir : je n'y puis plus tenir, et je vous déclare en un mot, que s'il le faut absolument, Monsieur, je me sacrifierai à ma nécessité de ce mariage : mais vous me permettrez de m'en éclaircir moi-même. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  171. Ne balançons plus : allons à Rennes prévenir les mesures que Lucie pourrait prendre. (Acte 3, scène 4, LE PRÉSIDENT)
  172. C'est toi qui lui ordonnes de me venir toujours rompre la tête des choses dont je n'ai que faire. (Acte 3, scène 5, LE PRÉSIDENT)
  173. J'ai bien de la complaisance ! (Acte 3, scène 5, LE PRÉSIDENT)
  174. Hier au matin, drès que Madame a été du haut en bas du lit, elle a pris ses pantoufles, et pis al a commencé par aller vouar à son miroir, comment a se portait ; après elle s'est mise à tourné, viré, ouvrir tous ses tiroirs, et pis les reframer, ravoindre trois fois la même chose, et pis la resserrer ; Hortence, me faut-ci ; Hortence me faut ça, va-t-en me quérir ci, et pis ne bouge : donne-moi ça ; et pi, je n'en veux pu : tantia que n'y a rien à vous dire là-dessus ; car c'est comme si al n'avait rien fait pendant tras heures. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
  175. Après, al a été bientôt coiffée ; car ce n'est pu comme quand al avait des cheveux, qui tenaient à sa tête ; à steure a n'a qu'à prendre sa perruque à dentelle ; a met ça comme un étui, coque ; et pi vla qu'est fait. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
  176. Cela est admirable ! (Acte 3, scène 5, THIBAUT)
  177. Après, al a couru bien vite à la ruelle du lit, al a tiré le rideau su elle, et pi al s'est baissée... (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
  178. C'est que ce matin, comme Madame s'habillait, j'ai vu... (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
  179. J'ai vu que j'entendais cogner à la fenêtre par en dehors. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
  180. Et vla tout d'un coup que c'était la petite guenon du Fermier, qui s'est jetée sur Madame pour la caresser. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
  181. Ce sera peut-être une déclaration d'amour... (Acte 3, scène 5, LE PRÉSIDENT)
  182. Il faut suivre cela de près ; viens avec moi Thibaut. (Acte 3, scène 5, LE PRÉSIDENT)
  183. Queux vilain maussade ! (Acte 3, scène 6, HORTENCE)
  184. Me vla déjà fiancée à ly, pourtant. (Acte 3, scène 6, HORTENCE)
  185. C'est que comme j'ai entré dans la chambre de Lucie, al avait le visage su sa main, et son bra sur sa table, et pui le papier qual tenait, et pui a lisait, lisait ; et pui al soupirait, soupirait ; et pui a parlait à elle toute seule ; et pui a regardait en bas sans branlé ; et pui a disait des mots bien fort en haut. (Acte 3, scène 7, HORTENCE)
  186. À la fin al a mis le papier dans son petit tiroir, et pui a s'en est allée comme une effarée, qu'a n'a pas vu que j'étais derrière, et moi qui fouille partout, j'ai fouillé le papier du tiroir, et tenez le voilà. (Acte 3, scène 7, HORTENCE)
  187. Au contraire, voici quelques mots qu'un homme qui voit tout à fait à travers les brouillards de sa jalousie, pourra expliquer contre sa femme. (Acte 3, scène 7, FRONTIN)
  188. Tenez, Hortence, allez sans faire semblant de rien, porter ce Billet à Monsieur le Président, et dites que vous l'avez trouvé à terre ; car Mademoiselle Lucie vous gronderait, si elle savait que vous l'avez pris dans son tiroir. (Acte 3, scène 7, FRONTIN)
  189. Allez vite, et je vous promets que je serai votre mari à la place de Thibaut. (Acte 3, scène 7, FRONTIN)
  190. Cela me va faire courir bien vite. (Acte 3, scène 7, HORTENCE)
  191. Mais en vla trop dans ce grand papier. (Acte 4, scène 1, HORTENCE)
  192. Je n'aurai pas l'esprit d'entendre ça tout à la fois. (Acte 4, scène 1, HORTENCE)
  193. C'est comme quand Frontin m'a dit qu'il voulait me voir toute seule, sans que Thibaut y soit. (Acte 4, scène 1, HORTENCE)
  194. Car... la présence d'un jaloux... (Acte 4, scène 1, HORTENCE)
  195. La petite traîtresse ! (Acte 4, scène 2, THIBAUT)
  196. Voilà comme on punit la curiosité des jaloux, des esprits travers comme toi, des ridicules, des extravagants, qui s'imaginent que tout ce qui se dit, tout ce qui s'écrit, tout ce qui se fait, est écrit, et dit, et fait pour leur femme. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  197. Tu enrages, et j'en suis ravie ; car mon plus grand plaisir est de faire enrager les jaloux. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  198. Qui a vu une déclaration d'amour, en a vu mille. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  199. Çà, Lisette, va un peu dire à Madame, qu'elle ne viendra qu'après midi me trouver à Rennes ; je lui laisse le carrosse, et je vais monter à cheval. (Acte 4, scène 2, LE PRÉSIDENT)
  200. Je sui bien aise de tirer quelque coup de fusil dans mon Parc, en allant à Rennes. (Acte 4, scène 2, LE PR?SIDENT)
  201. Plaît-il, Monsieur ? (Acte 4, scène 3, HORTENCE)
  202. L'y a dans le papier encore du soupir, l'y a du regard, l'y a qu'il veut la voir toute seule, et pis du jaloux. (Acte 4, scène 3, HORTENCE)
  203. Cela me fera enrager, mais cela me contente. (Acte 4, scène 4, THIBAUT)
  204. Ne pensez pas vous moquer, je n'en veux pas perdre une syllabe. (Acte 4, scène 4, THIBAUT)
  205. C'en est trop aussi, tu vas te creuser la cervelle, à recoller des morceaux de papier ; tu vas les arranger de travers : je veux t'ôter cette occasion de chagrin ; donne-moi cela. (Acte 4, scène 4, LE PRÉSIDENT)
  206. Je ne veux pas la voir en la situation où je me sens ; je ne me posséderais pas, et il faut dissimuler, pour pouvoir ensuite la convaincre... (Acte 4, scène 5, LE PRÉSIDENT)
  207. Oserai-je éclater ? (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
  208. Si j'éclate que dira toute la Province attentive sur un homme comme moi, dans les premières places d'un Parlement ? (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
  209. Je perdrai l'estime et la confiance ; car enfin ; usage, injuste usage, tu attaches à l'idée de jaloux celle de bizarre, de capricieux, d'extravagant. (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
  210. Je serai donc l'objet du mépris et de la risée ? (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
  211. Aurai-je bien la force... (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
  212. Lisette est folle ; et vous êtes la plus étrange personne du monde... (Acte 4, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  213. Franchement, Madame, je commence à me lasser de vous voir toujours agitée, toujours inquiète ; vouloir sans cesse prévenir ou détruire des soupçons que je n'ai point. (Acte 4, scène 6, LE PR?SIDENT)
  214. Je vous vois toujours attentive à justifier vos démarches innocentes : croyez-vous que cela ne me fatigue pas, Madame ?... (Acte 4, scène 6, LE PR?SIDENT)
  215. Cela me fatigue. (Acte 4, scène 6, LE PR?SIDENT)
  216. Il est bon d'éclaircir... (Acte 4, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  217. Éclaircir à moi ? (Acte 4, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  218. Suis-je un homme à éclaircissement ? (Acte 4, scène 6, LE PR?SIDENT)
  219. Vous craindriez, en approfondissant, de guérir le tourment dans lequel vous vous plaisez. (Acte 4, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  220. Laissons cela : peut-on entrer dans des minuties ?... (Acte 4, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  221. Je vais vous laisser... (Acte 4, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  222. Vous nous trouvez Madame et moi dans la plus plaisante dispute ! (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  223. Elle veut vous fuir, je voulais la retenir, comme vous avez vu. (Acte 4, scène 8, LE PR?SIDENT)
  224. C'était sur l'aventure du Bal, dont nous plaisantâmes tant vous et moi. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  225. Si visible ; c'est justement sur quoi je la raillais. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  226. Elle n'a seulement qu'à vouloir s'éclaircir. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  227. Est-il rien de plus plaisant ? (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  228. Mais le ridicule de cela, c'est qu'elle croirait faire un crime de vous voir ; et sa vertu alarmée en vous voyant, m'a pensé faire mourir de rire. (Acte 4, scène 8, LE PR?SIDENT)
  229. Car enfin, il est bon qu'une femme ait de la vertu ; mais trop, est trop aussi. (Acte 4, scène 8, LE PR?SIDENT)
  230. Mais ce qui me fait plaisir, c'est de vous voir si bien persuadé de mon amour pour Lucie : cela doit vous déterminer à me préférer à Monsieur Argan. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  231. La grâce que je vous demande, Monsieur, c'est de vous déclarer dès aujourd'hui ou pour ou contre moi ; car on m'a dit que vous vous déclarâtes pour moi il y a quelques mois, avant qu'il fût question encore de mariage. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  232. Cela est vrai, mais l'affaire a changé de face. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  233. Mon conseil m'a fait voir clairement, qu'il ne pouvait y avoir du changement que de votre part ; et que si vous ne vous déclarez pas aujourd'hui pour moi, c'est une preuve que vous êtes contre. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  234. Il prend mal la chose ; car examinons, s'il vous plaît... (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  235. Vous me feriez soupçonner, que par complaisance pour Madame votre épouse, vous entreriez dans les raisons qu'elle croit avoir de m'éloigner d'elle. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  236. Déclarez-vous donc aujourd'hui. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  237. Ce sont apparemment les raisons de Madame la Présidente ; et vous entrez dans ses soupçons injustes. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  238. Je ne le vois que trop : Madame la Présidente est prévenue contre moi ; et les préventions seules vous déterminent. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  239. Elles sont fondées, ces visions ; et celles de Madame la Présidente ne le sont pas, juste ciel ! (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  240. Dans le moment que je sens pour Lucie, l'amour le plus tendre, l'ardeur la plus vive, me soupçonner !... (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  241. Faites paraître seulement Lucie : en lui disant que le l'adore, ma passion, mon respect, mes paroles, mon silence, mes transports, tout prouvera également la sincérité de mon amour. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  242. Non, la prévention la plus aveugle sera contrainte d'ouvrir les yeux. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  243. Faites-la-moi donc venir, cette charmante nièce, et je croirai... (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  244. Oh pour cela, non : plus je suis persuadé de la violence de votre passion, et moins je dois l'exposer à vous voir, avant que d'être sûr de votre mariage. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  245. Il faut convenir qu'il a bien joué cela. (Acte 4, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  246. Quelle déclamation ! (Acte 4, scène 9, LE PR?SIDENT)
  247. Vos autres carrosses sont à Rennes, et j'ai fait seller votre Anglais. (Acte 4, scène 10, THIBAUT)
  248. Je verrai bien ; car son carrosse était tout à l'heure dans la cour. (Acte 4, scène 10, THIBAUT)
  249. Pour toute réponse, il enfonce son chapeau, ne fait qu'un saut de notre perron, ouvre lui-même la portière du carrosse, et s'élance dans le fond avec une rage muette... (Acte 4, scène 11, LISETTE)
  250. Tenez, la voilà qui vous attend au passage. (Acte 4, scène 11, LISETTE)
  251. J'ai quelquefois des vivacités d'imagination, pour faire des portraits d'après rien, qui ne laissent pas de ressembler. (Acte 4, scène 12, LISETTE)
  252. Oui, je suis sûre, que de la manière dont j'ai dépeint Damis montant en carrosse, le Président ne devinera pas que le carrosse est parti à vide. (Acte 4, scène 12, LISETTE)
  253. Voilà notre Amant caché ici, il faut que je lui ménage un éclaircissement avec Lucie ; elle a raison de vouloir éprouver, si Damis l'aime sincèrement. (Acte 4, scène 12, LISETTE)
  254. Hé bien, Monsieur, j'ai fait tenir un cheval à la petite porte du jardin. (Acte 5, scène 1, THIBAUT)
  255. Mais je viens de leur dire que nous partirions tous ensemble, dans deux heures, et que j'allais m'enfermer dans mon cabinet, pour examiner un procès. (Acte 5, scène 1, LE PRÉSIDENT)
  256. Cela est fâcheux. (Acte 5, scène 1, THIBAUT)
  257. Prends vite ce manteau, mets ce chapeau, cache-toi le visage, tiens : voilà la clef de mon cabinet, entre dedans comme si c'était moi, elles y seront trompées. (Acte 5, scène 1, LE PRÉSIDENT)
  258. Ça n'est pas vrai, Monsieur, car j'aime mieux Frontin que lui, si vous plaît. (Acte 5, scène 1, HORTENCE)
  259. Oui, mais vous ne li commanderais pas de n'être pu si vieux, ni si laid ; et j'aime bien mieux Frontin, qui est tout comme il me plaît, sans qu'ou li commandiais. (Acte 5, scène 1, HORTENCE)
  260. Fort bien ; il va être enragé contre Damis ; cela fera la fortune de mon Maître, il fera la mienne, et je ferai la vôtre. (Acte 5, scène 3, FRONTIN)
  261. Tenez, tenez, vla Monsieur le Président qui nous guette. (Acte 5, scène 3, HORTENCE)
  262. Toutes mes mesures seraient rompues ; il faut éclaircir la chose. (Acte 5, scène 3, FRONTIN)
  263. Pour le faire avancer, en cas que ce soit Thibaut, je vais faire semblant de vous baiser la main. (Acte 5, scène 3, FRONTIN)
  264. Il faut donc la baiser tout de bon, pour voir. (Acte 5, scène 3, FRONTIN)
  265. Il est rétif, il faut un coup d'éperon plus fort ; baisons la joue. (Acte 5, scène 3, FRONTIN)
  266. Il faut avoir un éclaircissement avec Damis ; et quand je serai sûre qu'il m'aime, je joindrai mes amis aux siens, et je lèverai le masque contre mon oncle. (Acte 5, scène 5, LUCIE)
  267. Vous pourrez vous éclaircir avec Damis, mais je ne le verrai point. (Acte 5, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  268. Hé je vous en conjure, que je voie seulement l'effet que votre présence et la mienne feront sur lui. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
  269. Vos deux habits sont semblables. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
  270. Sans doute, et cela représentera naïvement une Présidente vertueuse, que la pudeur accompagnerait encore, quoique la vertu fût déjà bien loin. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
  271. Il reconnaîtra le son de la voix. (Acte 5, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  272. Elle parlera bas : en parlant bas, et en glapissant, toutes les voix de femmes se ressemblent. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
  273. J'avais tantôt quelque confiance ; je trouvais des raisons pour me flatter d'être aimée : mais plus l'éclaircissement approche, plus je crains. (Acte 5, scène 6, LUCIE)
  274. S'il aimait la Présidente, il serait déjà ici. (Acte 5, scène 6, LUCIE)
  275. Que s'il pouvait m'aborder avec indifférence, froidement, que cette froideur me plairait ! (Acte 5, scène 6, LUCIE)
  276. Mais si je trouve dans son abord de la tendresse, que je serai malheureuse ! (Acte 5, scène 6, LUCIE)
  277. Mais pourquoi la Présidente veut-elle me parler plutôt que Lucie ? (Acte 5, scène 7, DAMIS)
  278. Lucie a, pour ne vous point voir, des raisons que la Présidente vous va dire. (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  279. Il sent peut-être pour la Présidente le même trouble qui m'empêche d'aller à lui. (Acte 5, scène 7, LUCIE)
  280. C'est la Présidente qu'il aime. (Acte 5, scène 7, LUCIE)
  281. Madame, après le malheur que j'ai eu de vous faire une affaire au bal, en vous prenant pour Lucie, vous avez raison de ne me voir qu'avec peine, et de ne vous pas laisser voir : mais ce qui m'étonne, c'est que malgré cette juste répugnance, vous vous exposiez à me parler. (Acte 5, scène 7, DAMIS)
  282. Par quel endroit ai-je pu lui déplaire ? (Acte 5, scène 7, DAMIS)
  283. Non, Monsieur, non ; mais vous seriez bien étonné, si je avouais que votre déclaration du bal ne m'a point irritée contre vous. (Acte 5, scène 7, LUCIE)
  284. Je vous le répète encore ; une femme n'est point fâchée de plaire. (Acte 5, scène 7, LUCIE)
  285. Du moins, vous n'en serez pas témoin longtemps ; je vous laisse, Madame. (Acte 5, scène 7, DAMIS)
  286. Au bal vous fûtes fâché de me voir, après avoir cru parler à Lucie ; seriez-vous dédommagé de ce chagrin, si croyant à présent parler à la Présidente, je vous faisais voir Lucie ? (Acte 5, scène 7, LUCIE)
  287. Rien ne peut plus troubler ce bonheur, que la jalousie cruelle de Monsieur le Président... (Acte 5, scène 8, DAMIS)
  288. Je vous déclare moi, que je n'en aurai plus. (Acte 5, scène 8, DAMIS)
  289. las ! (Acte 5, scène 8, LUCIE)
  290. La bizarrerie des événements, prouve bien qu'il ne faut rien croire sur les apparences. (Acte 5, scène 9, LISETTE)
  291. Laissez-moi revenir à moi, et reprendre ma raison. (Acte 5, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  292. Monsieur, comme je vous vois touché, cela me touche aussi de repentir. (Acte 5, scène 9, FRONTIN)
  293. Mon désespoir l'aurait peut-être emporté, sur la considération que j'ai pour vous. (Acte 5, scène 9, DAMIS)
  294. Pour m'obliger aussi au secret, il faut me fermer la bouche avec Hortence. (Acte 5, scène 9, FRONTIN)

LES ADIEUX DES OFFICIERS (1693)

  1. À cheval, à cheval, Mars, vite à la guerre, v.1 (Acte 1, scène 1, LE TAMBOUR)
  2. Quand le coq a chanté : Mars déjà la gloire, v.4 (Acte 1, scène 1, LE TAMBOUR)
  3. Et la victoire, v.5 (Acte 1, scène 1, LE TAMBOUR)
  4. Suivez la gloire et ses attraits, v.7 (Acte 1, scène 1, UN AMOUR)
  5. Laissez Mars et Vénus en paix. v.8 (Acte 1, scène 1, UN AMOUR)
  6. Le bruit de mon tambour et de la trompette, v.9 (Acte 1, scène 1, LE TAMBOUR)
  7. Met la grisette v.10 (Acte 1, scène 1, LE TAMBOUR)
  8. Céder la place v.13 (Acte 1, scène 1, LE TAMBOUR)
  9. À le laisser partir. v.16 (Acte 1, scène 1, L-AMOUR)
  10. Un jeune héros doit laisser sa faiblesse v.17 (Acte 1, scène 1, LE TAMBOUR)
  11. las, je suis bien plus à plaindre que vous ! (Acte 1, scène 1, VÉNUS)
  12. Il faut, s'il vous plaît, abréger vos dialogues ; vous n'avez que le temps de venir payer votre hôtesse. Bellone a déjà endossé son habit de postillon, elle sera ici dans un moment avec votre chaise de poste. (Acte 1, scène 1, LE TAMBOUR)
  13. Va voir s'il ne manque rien à mon équipage, et laisse-moi profiter de quelques moments que la gloire veut bien accorder à ma tendresse. (Acte 1, scène 1, MARS)
  14. À voir les cérémonies que votre cheval fait pour sortir des portes, on croirait que le pauvre animal ressent la moitié de la tendresse que vous avez pour madame. (Acte 1, scène 1, LE TAMBOUR)
  15. Hé, laisse-nous en paix. (Acte 1, scène 1, MARS)
  16. Vous souvient-il du tour qu'il vous joua en revenant de Flandres, comme nous sortions de cette hôtellerie... là... où vous devîntes amoureux de la servante ? (Acte 1, scène 1, LE TAMBOUR)
  17. Il faut les laisser seuls : le jour du départ on a mille choses à se dire. (Acte 1, scène 1, LE TAMBOUR)
  18. Les plaisirs du printemps v.26 (Acte 1, scène 1, BELLONE)
  19. Sont indignes de vous ; allez porter la guerre. v.27 (Acte 1, scène 1, BELLONE)
  20. Aux deux bouts de la terre. v.28 (Acte 1, scène 1, BELLONE)
  21. Laissez en paix, au moins pendant six mois, v.29 (Acte 1, scène 1, BELLONE)
  22. Cependant, parce qu'il a de la bravoure, et que je suis naturellement poltron, j'ai mille complaisances pour lui. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  23. Mais, non, c'est un brutal qui n'entend pas raillerie, différons la vengeance jusqu'à ce qu'il soit parti. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  24. Vive la prudence v.38 (Acte 1, scène 2, UN AMOUR)
  25. Vous aurez la paix v.45 (Acte 1, scène 2, UN AMOUR)
  26. Vive la prudence v.46 (Acte 1, scène 2, UN AMOUR)
  27. Tu n'épargnes guères la mienne, toi, carogne. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  28. Par la sambleu, si vous ne cessez de frapper... (Acte 1, scène 2, MARS)
  29. Quand je serai parti, vous forgerez tant qu'il vous plaira. (Acte 1, scène 2, MARS)
  30. Ce serait dommage de laisser inutile un instrument qui va chercher l'or jusques dans les entrailles de la terre. (Acte 1, scène 2, MARS)
  31. J'ai trop la vogue pour m'amuser à parler gratis, et avec les Parisiens il faut battre le fer quand il est chaud. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  32. Tous ce que je puis faire pour adoucir le bruit des marteaux, c'est de chanter en travaillant. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  33. Madame, puisqu'il nous empêche de parler bas, il mériterait bien que vous me fissiez une déclaration d'amour, si haut qu'il l'entende. (Acte 1, scène 2, MARS)
  34. Si ma femme a la rage v.50 (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  35. Plaît-il ? (Acte 1, scène 2, MARS)
  36. Je vois bien qu'il faut quitter la place. (Acte 1, scène 2, MARS)
  37. Au moins je vous recommande de veiller un peu à la conduite de madame votre épouse, pendant mon voyage. (Acte 1, scène 2, MARS)
  38. Si vous voulez conserver sa réputation et la vôtre, gardez-vous bien de laisser entrer chez vous tous ces petits demi-dieux blondins et court-vêtus, qui n'attendent que mon départ pour venir fondre ici. (Acte 1, scène 2, MARS)
  39. Mais baste, un peu d'honneur plus_ou_moins dans une famille, cela ne vaut pas la peine de se brouiller avec un ami tel que vous. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  40. Monsieur mon compère, ne prenez pas la peine... (Acte 1, scène 2, MARS)
  41. Tu viens de nous dire que tu as de la besogne pressée ? (Acte 1, scène 2, VÉNUS)
  42. Le plus pressé de ma besogne c'est de le faire partir promptement. Songez seulement aux soins de votre ménage ; et pendant mon absence, mettez la paix entre vos deux enfants, qui se mangent le blanc des yeux ensemble. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  43. On a bien de la peine à trouver le moment v.59 (Acte 1, scène 3, CUPIDON)
  44. De la belle tendresse. v.74 (Acte 1, scène 3, VÉNUS)
  45. Vous avez tous les traits, dont la délicatesse v.75 (Acte 1, scène 3, V?NUS)
  46. Que ces vieux traits rouillés, dont la pointe émoussée v.78 (Acte 1, scène 3, V?NUS)
  47. Il dégoûte les coeurs des galantes rubriques v.83 (Acte 1, scène 3, CUPIDON)
  48. D'apprendre l'art de la galanterie. v.94 (Acte 1, scène 3, VÉNUS)
  49. Je le laisse avec vous, prenez un air sévère. v.96 (Acte 1, scène 3, CUPIDON)
  50. Dieu vous garde, la maman : je vous trouve bien belle v.98 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
  51. Réponds-moi, qu'as-tu fait du flambeau v.99 (Acte 1, scène 4, VÉNUS)
  52. Le nectar a manqué dans la cave des dieux ; v.104 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
  53. L'on aime à voir briller mon flambeau dans mes yeux : v.112 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
  54. La force du bon vin fait toute ma puissance, v.113 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
  55. Et j'attaque les coeurs en remplissant la panse. v.114 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
  56. Quelle fierté pourrait sur la fin d'un repas, v.115 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
  57. C'est une trahison que d'attaquer la tête, v.134 (Acte 1, scène 4, VÉNUS)
  58. Retirez-vous, voici un laquais de Plutus. Que me veut-il ? (Acte 1, scène 4, VÉNUS)
  59. C'est de la part du dieu des richesses, qui voudrait bien vous rendre visite, pendant que votre mari n'y est pas. (Acte 1, scène 4, LE-LAQUAIS)
  60. Le dieu de la richesse v.145 (Acte 1, scène 4, UN-DES-AMOURS)
  61. Montrez-vous donc, Plutus ; car le dieu des richesses est un dieu inutile, tant qu'il reste enfermé sous la clef. (Acte 1, scène 5, VÉNUS)
  62. Oh, vous êtes un peu plus aimable sous cette figure : mais si vous voulez me plaire vous vous rendrez encore plus palpable. (Acte 1, scène 5, V?NUS)
  63. On a bien de la peine à vous développer du métail ! Pour peu que vous fussiez galant, vous me feriez voir le fond du sac. (Acte 1, scène 5, V?NUS)
  64. Je serais contente de votre complaisance, si vous vouliez bien parler, et me faire part de cette douce éloquence que les sourds entendent, qui fait parler les muets, et soupirer les plus cruelles. (Acte 1, scène 5, V?NUS)
  65. On ne peut rien de plus galant que cette manière de s'exprimer : mais je sais que vous êtes le premier homme du monde pour soutenir une conversation suivie... (Acte 1, scène 5, V?NUS)
  66. Et qu'on ne se lasse jamais de vous entendre parler : et j'ai appris d'un historien moderne, que vous écrivez des billets plus doux, plus persuasifs, et plus touchants que ceux de Voiture. (Acte 1, scène 5, V?NUS)
  67. À la fin vos libéralités pourraient bien alarmer ma vertu. (Acte 1, scène 5, VÉNUS)
  68. Je la ferais acheter à un autre ; mais pour vous, je vous la donne. (Acte 1, scène 5, V?NUS)
  69. J'ai juré par le Styx, il est vrai, ce serment est inviolable pour les dieux : mais les déesses ont des privilèges, et moi surtout, à qui Pâris a donné la pomme, non pas pour ma beauté, comme disent les poètes ; mais seulement parce que je suis la déesse de l'amour. (Acte 1, scène 5, VÉNUS)
  70. Tu as beau faire, tes discours ne m'ôteront pas de la tête ce que ta mauvaise conduite y a mis. (Acte 1, scène 6, VULCAIN)
  71. J'aime le plaisir de la conversation : et je choisis un jeune guerrier pour le brillant, et un financier pour le solide. (Acte 1, scène 6, VÉNUS)
  72. Plutus est bon à ménager, et tu seras trop heureux, quand la guerre sera finie, qu'il te fasse avoir une commission. (Acte 1, scène 6, V?NUS)
  73. Il est charmé d'une oeillade louche qui va tomber sur son rival : il croit qu'il est le héros de tous les cadeaux qu'il donne, et prend pour une langueur amoureuse, l'ennui mortel que sa conversation me fait souffrir. (Acte 1, scène 6, VÉNUS)
  74. Oh, je connais bien la race Plutonique. (Acte 1, scène 6, VULCAIN)
  75. Ce drôle-là sème en dieu libéral : mais il recueille en homme avare : et je suis bien trompé si les articles de la recette ne suivent de près ceux de la dépense. (Acte 1, scène 6, VULCAIN)
  76. Dites-moi un peu, madame la coquette, quand vous avez rappelé Plutus sur le ton d'une marchande du palais, qui prend au mot un joli chaland : quelle marchandise prétendiez-vous lui livrer ? (Acte 1, scène 6, VULCAIN)
  77. J'ai déjà donné ordre à Mercure d'assembler tous les dieux pour cela, il ne doit pas tarder à venir. (Acte 1, scène 6, VULCAIN)
  78. Seigneur Vulcain, j'ai exécuté vos ordres ; je viens d'avertir les dieux de se trouver dans la salle de l'audience, ils sont déjà à la buvette. (Acte 1, scène 7, MERCURE)
  79. Non, la plupart des dieux sont malades, à cause des vins nouveaux. (Acte 1, scène 7, MERCURE)
  80. N'importe, ils seront tous pour moi ; car ma cause est la cause commune. (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  81. Nous n'en aurons pas beaucoup ; car la plupart sont allés jouer leur rôle à l'opéra. (Acte 1, scène 7, MERCURE)
  82. Mettez-vous sur la sellette. (Acte 1, scène 7, MERCURE)
  83. J'ai prié Bacchus de composer un petit breuvage pour adoucir la colère de Vulcain. (Acte 1, scène 7, MERCURE)
  84. Laissez-nous faire, sortez d'ici sans rien dire, et ne paraissez point que je ne vous avertisse. (Acte 1, scène 7, MERCURE)
  85. Elle dit que vous plaidiez pour elle, et que tout ce que vous ferez sera bien fait. (Acte 1, scène 7, MERCURE)
  86. Les lauriers de ce triomphe là seront bien secs ; je crains bien que leurs feuilles ne tombent par terre, et qu'il ne vous en reste que le bois sur la tête. (Acte 1, scène 7, MERCURE)
  87. La porte de l'audience s'ouvre. (Acte 1, scène 7, MERCURE)
  88. Monsieur Momus, ne venez pas ici, par vos fades plaisanteries, troubler la gravité de nos juges, elle fait plus de la moitié de leur science. (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  89. Il m'a fait oublier la moitié de mon plaidoyer... (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  90. On ne veut pas se donner la peine d'entendre Vulcain ? (Acte 1, scène 8, JUNON)
  91. Si vus vous moquez d'un dieu qui se plaint de sa femme, que ferez-vous donc à un simple mortel ? (Acte 1, scène 8, JUNON)
  92. Les mortels ne sont pas si sots que de se plaindre, ils passent ces sortes d'affaires sous silence. (Acte 1, scène 8, JUPITER)
  93. Cela est vrai, ils se contentent de faire imprimer des factums. (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  94. Laissez-moi faire, je vais condamner au carcan tous les époux infidèles. (Acte 1, scène 8, JUNON)
  95. Tous : donnez-vous-en bien de garde. Il n'y aurait personne pour faire exécuter la sentence. (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  96. Taisez-vous, jalouse ; on voit bien que vous avez de la rancune contre les maris. (Acte 1, scène 8, JUPITER)
  97. Monsieur Jupiter, puisque vous jugez à propos de ne me point juger, au moins donnez-moi quelque consolation dans mon affliction. (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  98. Du boeuf laborieux la sotte patience, v.164 (Acte 1, scène 8, JUPITER)
  99. Avec la douceur du mouton. v.165 (Acte 1, scène 8, JUPITER)
  100. La plus grande consolation qu'on puisse donner à un mari affligé, c'est l'abondance des biens dans sa maison. (Acte 1, scène 8, JUPITER)
  101. Que ton voisin chez toi puisse mettre la paix. v.169 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  102. Qu'elle ne laisse pas d'être toujours féconde. v.173 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  103. Je crains que pour en voir seulement la moitié, v.181 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  104. Mais morbleu, on se moque de moi ! Par la sang... v.183 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  105. De sa Vénus la complaisante adresse, v.184 (Acte 1, scène 8, MOMUS)
  106. Mais ta Junon ; en faisant la diablesse, v.186 (Acte 1, scène 8, MOMUS)
  107. Qui la rage dans l'âme, v.192 (Acte 1, scène 8, L-OCÉAN)
  108. Ce qui t'enrhume de la sorte, v.201 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  109. Te fait souvent coucher sur le pas de la porte, v.203 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  110. Ce dieu brûlant, pendant toute l'année, v.205 (Acte 1, scène 8, MOMUS)
  111. Chauffe ton lit, pour te faire plaisir : v.206 (Acte 1, scène 8, MOMUS)
  112. Lorsqu'un vieillard a la tête chargée, v.209 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  113. Le plus brillant des bijoux. v.212 (Acte 1, scène 8, DIANE)
  114. Divinité mélancolique, v.217 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  115. Avez-vous oublié la fable d'Actéon ? v.228 (Acte 1, scène 8, DIANE)
  116. Eut l'autre jour la même cruauté : v.234 (Acte 1, scène 8, MOMUS)
  117. Que la pudeur sied bien à la fillette v.237 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  118. Lorsqu'elle est jointe avecque la beauté ! v.238 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  119. Ah, ah, ah, le plaisant usage v.247 (Acte 1, scène 8, BACCHUS)
  120. Pour boire à la santé du cousin. v.254 (Acte 1, scène 8, MOMUS)
  121. Qui guérit la fièvre de Vulcain, v.256 (Acte 1, scène 8, MOMUS)
  122. Contre un mal qui prend à la sourdine : v.259 (Acte 1, scène 8, MOMUS)
  123. Je bois quelques santés à la ronde, v.265 (Acte 1, scène 8, JUPITER)
  124. Pour me soulager de ce fardeau. v.266 (Acte 1, scène 8, JUPITER)
  125. Quand la tête souffre le dommage, v.271 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  126. C'est la tête qu'il faut conforter. v.272 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  127. Vous vous plaindriez beaucoup moins, madame, v.281 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  128. Tu sais qu'il dit toujours la vérité : v.289 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  129. Et moi, grand dieu de la raillerie, v.290 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  130. Mais quand j'ai bu, j'ai la tête si forte v.298 (Acte 1, scène 8, PLUTON)
  131. On blanchirait l'épicière accusée, v.312 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)

LE MARIAGE FAIT ET ROMPU (1721)

  1. Quand mon amour se flatte, en arrivant j'apprends, v.2 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  2. Je viens me déclarer à celle que j'adore. v.8 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  3. Mon vin a la vertu d'assortir les humeurs, v.21 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  4. Monsieur, et d'où l'on voit les rochers et la mer, v.25 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  5. D'aimer un peu la douce et tendre rêverie ; v.27 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  6. C'est la plus belle, enfin, de mon hôtellerie. v.28 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  7. La voulez-vous ? v.29 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  8. Viendrait sur son balcon se plaindre, s'affliger ; v.34 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  9. Vous la consoleriez. C'est une jeune veuve. v.35 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  10. Vous désoler avec la tante, et j'ai connu v.42 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  11. Par l'air, dont vous fuyait la nièce effarouchée, v.43 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  12. Puisque j'ai deviné, la confidence est faite. v.52 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  13. Pour ce sot époux, oui ; je la vis à la gêne. v.60 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  14. Je la surpris après dans un cruel état ; v.62 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  15. Maudissant son mari tout haut, (cela soulage ;) v.63 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  16. Lors, moitié par pitié de la voir fondre en pleurs, v.66 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  17. Elles ont cependant de la discrétion v.78 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  18. De me questionner ne prenez pas la peine. v.84 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  19. Tu me fermes la bouche ; apprends-moi seulement v.89 (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  20. De la fatuité qu'il a dans cette affaire, v.100 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  21. Lorsque voulant sur tout présider, il décide, v.103 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  22. Ce Président tenait à sa femme un langage v.112 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  23. La Présidente aura ménagé pour son frère v.120 (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  24. La pupille et les biens. v.121 (Acte 1, scène 2, VAL?RE)
  25. Je ferai déguerpir, morbleu, la Présidente. v.124 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  26. Le Président révère en elle la vertu. v.125 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  27. Ni la discrétion, ni la force d'esprit v.130 (Acte 1, scène 3, LA-TANTE)
  28. Oui, mais explique-toi. Mets-nous la chose au net. v.138 (Acte 1, scène 3, LA-TANTE)
  29. J'achève le portrait, joignons-y la fadeur ; v.149 (Acte 1, scène 4, L'HÔTESSE)
  30. La voir à dix-huit ans deux fois mal mariée ! v.152 (Acte 1, scène 4, LA-TANTE)
  31. Que je la plains ! v.153 (Acte 1, scène 4, LA TANTE)
  32. Tu te flattes trop tôt. v.156 (Acte 1, scène 5, LA-TANTE)
  33. Eh ! Ce n'est pas cela ; v.157 (Acte 1, scène 5, LA-VEUVE)
  34. Monsieur de Glacignac. v.162 (Acte 1, scène 5, LA-VEUVE)
  35. Oui, disait Glacignac, mariage rompu. v.166 (Acte 1, scène 5, LA-VEUVE)
  36. Tu te flattes, ma nièce, et Glacignac se trompe. v.167 (Acte 1, scène 5, LA-TANTE)
  37. Monsieur de Glacignac est plus habile qu'eux. v.170 (Acte 1, scène 5, LA-VEUVE)
  38. Plus je vois cet époux, plus je suis à la gêne : v.175 (Acte 1, scène 5, LA-VEUVE)
  39. Et cette haine, hélas ! Par un fâcheux retour, v.177 (Acte 1, scène 5, LA VEUVE)
  40. Jeune épouse, apprenez que dans la moindre idée v.191 (Acte 1, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  41. Mon exemple en cela vous est d'un grand secours. v.193 (Acte 1, scène 6, LA PR?SIDENTE)
  42. En cela comme en tout. v.194 (Acte 1, scène 6, LE-PRÉSIDENT)
  43. La femme à son mari doit respect la première, v.196 (Acte 1, scène 6, LE-PRÉSIDENT)
  44. Respecter, c'est trop dire. Aimez-la. v.199 (Acte 1, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  45. C'est une complaisance au moins que je lui dois v.205 (Acte 1, scène 6, LA-VEUVE)
  46. Croirai-je qu'on propose un blâmable délai, v.210 (Acte 1, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  47. Un repas pour la noce, où la cérémonie v.228 (Acte 1, scène 7, LIGOURNOIS)
  48. Ma soeur la Présidente en veut : cela fait mal. v.230 (Acte 1, scène 7, LIGOURNOIS)
  49. Dans un bon repas ; mais, comme j'ai de la tête, v.231 (Acte 1, scène 7, LIGOURNOIS)
  50. J'y voulais du galant, c'est votre antipathie, v.236 (Acte 1, scène 7, LIGOURNOIS)
  51. Qui par la forme sait régler, fixer la loi ! v.254 (Acte 1, scène 8, LE NOTAIRE)
  52. Qui dit cela ? v.256 (Acte 1, scène 8, LE-PRÉSIDENT)
  53. C'est un Gascon nommé Glacignac. v.261 (Acte 1, scène 8, LE NOTAIRE)
  54. C'est donc là la rupture ? v.262 (Acte 1, scène 8, LA-TANTE)
  55. Ce Glacignac, toujours zélé pour sa parente, v.263 (Acte 1, scène 8, LE-PRÉSIDENT)
  56. Disputait l'autre jour pour la clause importante, v.264 (Acte 1, scène 8, LE PR?SIDENT)
  57. Pour la dot ; mais nous tous l'emportâmes sur lui. v.265 (Acte 1, scène 8, LE PR?SIDENT)
  58. Même dès à présent ; la voilà toute prête. v.267 (Acte 1, scène 8, LE PR?SIDENT)
  59. Eh ! Ce n'est pas cela, monsieur, qui nous arrête. v.268 (Acte 1, scène 8, LA PRÉSIDENTE)
  60. S'il en connaît quelqu'une, au moins qu'il la désigne. v.271 (Acte 1, scène 9, LE NOTAIRE)
  61. Si ce n'est que cela... v.281 (Acte 1, scène 9, LE-PRÉSIDENT)
  62. Du contrat cépendant altèré la valeur. v.282 (Acte 1, scène 9, GLACIGNAC)
  63. Mais-je croirais qu'il plaisante, v.292 (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
  64. C'est donc là la rupture ? Ah ! Quel événement ! v.301 (Acte 1, scène 9, LA-TANTE)
  65. Mais vous nous annoncez cela tranquillement. v.302 (Acte 1, scène 9, LE-PRÉSIDENT)
  66. Sais-je pour ces époux si la nouvelle est bonne, v.304 (Acte 1, scène 9, GLACIGNAC)
  67. Moi-même je vais voir si la chose est réelle. v.320 (Acte 1, scène 9, LE NOTAIRE)
  68. Nous pourrons s'il le faut, l'annuler sans éclat. v.322 (Acte 1, scène 9, LE-PRÉSIDENT)
  69. Pour ne rien laisser voir de mon trouble secret, v.338 (Acte 1, scène 12, LA PRÉSIDENTE)
  70. las ! Quand je l'aimai j'étais bien différente v.348 (Acte 1, scène 12, LA PR?SIDENTE)
  71. Heureux qui peut cacher la moitié de sa vie, v.352 (Acte 1, scène 12, LA PR?SIDENTE)
  72. Du mariage on vient m'annoncer la rupture, v.355 (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  73. Oui, la rupture c'est l'autre mari cru mort, v.357 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
  74. Toi dans mes intérêts plaisanter ! v.364 (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  75. Je plaisante. v.364 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
  76. Non pas encor, monsieur ; sans plaisanter, v.365 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
  77. C'est la règle à présent. v.369 (Acte 2, scène 1, L'H?TESSE)
  78. La tête t'a tourné. v.369 (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  79. Et pour vous la donner ensuite il remourra. v.378 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
  80. La veuve est scrupuleuse, et vous, vif, indiscret ; v.386 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
  81. L'énigme est éclairci. Ce n'est qu'un frère à moi. v.389 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
  82. Fait le mauvais plaisant pour lui mieux ressembler. v.393 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
  83. Et laissez-moi du moins me reposer et boire. v.400 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  84. Que c'est un grand plaisir de mourir regretté ! v.402 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  85. C'est un amant secret de la charmante veuve, v.407 (Acte 2, scène 2, L'HÔTESSE)
  86. J'en accepte la preuve. v.408 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  87. Apprenez qu'il ne fut jamais de ressemblance v.412 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  88. Cela nous fit amis, compagnons d'aventure ; v.416 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  89. La pitié se saisit de leurs affections : v.425 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  90. Ils vont avoir aussi tous à la faire croire v.436 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  91. Presque autant d'intérêt et déplaisir que moi. v.437 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  92. Voyant tout disposé pour ma brillante entrée, v.443 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  93. Ce n'est point lui, dit-il, parlant à demi-bas, v.450 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  94. L'espoir d'un peu d'argent, joint à la ressemblance, v.455 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  95. Un faux brave a paru, j'ai juré qu'à la guerre v.463 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  96. Ainsi, pour peu qu'on soit libéral et flatteur, v.465 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  97. Mais s'il fallait qu'enfin quelqu'un te reconnût, v.470 (Acte 2, scène 2, L'HÔTESSE)
  98. Ne t'expose donc plus à cette populace. v.472 (Acte 2, scène 2, L'H?TESSE)
  99. Pas la moindre. v.476 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  100. Va donc dissiper, la cohorte. v.480 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  101. Vous a par testament légué sa ressemblance. v.492 (Acte 2, scène 3, GLACIGNAC)
  102. Il est mort. Jé né sais si vous savez céla ? v.494 (Acte 2, scène 3, GLACIGNAC)
  103. Les corsaires, la mer, les écueils, les naufrages... v.496 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  104. Vous débarqué ! C'est donc de la barque à Caron ? v.498 (Acte 2, scène 3, GLACIGNAC)
  105. Pour la faire passer, cher cousin, allons boire, v.500 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  106. Non, jé suis dé la noce, et jé n'accepté pas. v.502 (Acte 2, scène 3, GLACIGNAC)
  107. La veuve dé Damis ici se rémarie. v.503 (Acte 2, scène 3, GLACIGNAC)
  108. Oui, ma femme voulait... v.504 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  109. J'allai... v.509 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  110. J'étais, j'allai, n'est pas s'exprimer congrûment v.510 (Acte 2, scène 3, GLACIGNAC)
  111. La façon dé parler, mé semblé, n'est pas bonne : v.511 (Acte 2, scène 3, GLACIGNAC)
  112. Damis, à votre égard, est la tiercé personne ; v.512 (Acte 2, scène 3, GLACIGNAC)
  113. Vous dévez dire, vous, il était, il alla, v.513 (Acte 2, scène 3, GLACIGNAC)
  114. Non pas, j'étais, j'allai ; c'est mal dit qué céla; v.514 (Acte 2, scène 3, GLACIGNAC)
  115. Justement, c'est la somme ; v.531 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  116. Je m'en souviens, fort bien ; et même en galant homme, v.532 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  117. Frère de lait, s'entend; tous deux la même mère, v.536 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
  118. Eh donc ! La soeur d'un Damis faux ! v.537 (Acte 2, scène 1, GLACIGNAC)
  119. Parler très vivement à la veuvé ; et tant mieux, v.542 (Acte 2, scène 1, GLACIGNAC)
  120. Je vous protégerai contre la présidenté. v.544 (Acte 2, scène 1, GLACIGNAC)
  121. Commençons par vous rendre la somme v.547 (Acte 2, scène 1, GLACIGNAC)
  122. Jé vous laissé tous trois suivré, votré projet : v.553 (Acte 2, scène 1, GLACIGNAC)
  123. Valère, laissez-moi. v.565 (Acte 2, scène 5, LA-VEUVE)
  124. Laissez-la dans l'erreur. J'aime à voir que sa femme v.568 (Acte 2, scène 5, L'HÔTESSE)
  125. On en a plus de plaisir après. v.570 (Acte 2, scène 5, L'HÔTESSE)
  126. Ah ! Quelle ressemblance ! v.573 (Acte 2, scène 5, LA-VEUVE)
  127. Il est très simple. On va se plaindre, v.579 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
  128. Il me laissa gardien d'un nombre de papiers, v.589 (Acte 2, scène 5, DAMIS)
  129. Et l'histoire en défaut, le roman la remplace. v.596 (Acte 2, scène 5, DAMIS)
  130. N'avancez pas, laissons passer cette fureur. v.609 (Acte 2, scène 6, VALÈRE)
  131. Toujours mauvais plaisant, voilà son caractère. v.615 (Acte 2, scène 6, LE-PRÉSIDENT)
  132. Je vous laisse. v.621 (Acte 2, scène 7, VALÈRE)
  133. Chacun l'a vu signer, ma honte a fait éclat. v.646 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
  134. Délicat sur l'affront, pour le laver, je veux v.649 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
  135. Lacérer en public ce contrat scandaleux. v.650 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
  136. Vous lui devez pourtant ce bizarre plaisir ; v.653 (Acte 2, scène 7, VALÈRE)
  137. À l'égard de la dot, je la livre à la tante, v.656 (Acte 2, scène 7, LE-PRÉSIDENT)
  138. Messieurs, entrez toujours dans la salle prochaine : v.671 (Acte 2, scène 7, LE-PRÉSIDENT)
  139. À la dot, car sur mer je gagne assez d'argent. v.673 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
  140. Prévoyant tout, en tout de la formalité, v.678 (Acte 2, scène 8, LE-PRÉSIDENT)
  141. Mais qu'a produit la peur que vous a fait Valère ? v.687 (Acte 2, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
  142. Je vais livrer la dot à la tante. v.690 (Acte 2, scène 9, LE-PRÉSIDENT)
  143. C'est ce que je vous dis ; avant que l'on éclate, v.704 (Acte 2, scène 9, LE-PRÉSIDENT)
  144. Laissez-moi seule agir sur ce que je soupçonne. v.707 (Acte 2, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
  145. S'il savait que c'est moi qui suis la Présidente, v.712 (Acte 2, scène 10, LA PRÉSIDENTE)
  146. Je pourrai m'éclaircir, le voir coiffe baissée ; v.716 (Acte 2, scène 10, LA PR?SIDENTE)
  147. Et si ce n'est pas lui, j'éclate sans danger. v.718 (Acte 2, scène 10, LA PR?SIDENTE)
  148. Ravoir la dot pourtant, c'est le point décisif ; v.722 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  149. Voyons ; car j'ai tantôt gagné la populace ; v.724 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  150. La faveur populaire est un flux et reflux, v.726 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  151. Mais je ne puis rentrer, elle barre la porte. v.735 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  152. Monsieur, j'aurais besoin d'un éclaircissement, v.738 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  153. Je veux sur une affaire un éclaircissement; v.745 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  154. Écoutez-moi, je vais m'énoncer clairement. v.746 (Acte 3, scène 2, LA PR?SIDENTE)
  155. Souffrez que le premier clairement je m'énonce. v.747 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  156. D'accord ; mais las de verbiages, v.759 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  157. En plaisantant ainsi vous croyez m'éconduire: v.763 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  158. Un seul mot de deux points fait la décision ; v.778 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  159. Un certain assemblage, et noble et gracieux... v.786 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  160. Que le plan d'un cerveau n'est pas plus grand que rien. v.790 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  161. Font un brouillamini que je débrouillerai ; v.793 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  162. N'éclatons pas d'abord ; mais en femme sensée, v.796 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  163. La voilà partie. Ah ! Ceci me déconcerte. v.799 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  164. Monsieur de Glacignac, la trame est découverte. v.800 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  165. La prude soupçonnait, elle a voulu te voir. v.802 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
  166. Quoi ! C'est la Présidente ? v.803 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  167. Aucun de ceux, qu'a pris jadis la Présidente. v.819 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  168. Morbleu ! Mais nul nom de la prude. v.823 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  169. Sur son journal galant. v.829 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  170. Quand les filles encor plaisaient par la pudeur ? v.833 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
  171. Sur son journal galant je n'ai point vu d'Hortense. v.835 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  172. Tout enfonce, un Triton la prend sur son dos, nage, v.840 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
  173. J'épouse, sauvez-moi, dit enfin la cruelle. v.844 (Acte 3, scène 3, L'H?TESSE)
  174. Attendez, attendez : la prude eut la marotte v.848 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
  175. L'écrituré sans doute est dé la Présidenté, v.855 (Acte 3, scène 3, GLACIGNAC)
  176. Je la connais. v.856 (Acte 3, scène 3, GLACIGNAC)
  177. Des priés pour la noce. v.859 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
  178. Cette lettre vaut bien la peine de la lire. v.860 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
  179. Justement ! On s'en plaint en champêtre jargon, v.865 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
  180. La fidèle Silvie au volage Damon. v.866 (Acte 3, scène 3, L'H?TESSE)
  181. Traître, parjure, tu dis que les bergers délicatement amoureux s'offensent du mot de contrat ; mais ce contrat, ne me le promis-tu pas, lorsque ta délicatesse exigea de la mienne que le don libre de nos coeurs précédât la signature ? (Acte 3, scène 3, L'H?TESSE)
  182. Que la signature le suive donc, ingrat ; que Damon et Silvie, après avoir suivi la loi des bergers, subissent enfin la loi du contrat ? (Acte 3, scène 3, L'H?TESSE)
  183. Qui de nous la verra ? v.869 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
  184. Faites le guet, pendant que je la contregage. v.872 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  185. Oui ; car en cas d'alarme on le ferait sauver. v.873 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
  186. Allons ; mais qui la vient trouver ? v.874 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  187. Cède à votre bonté pour éviter l'éclat ; v.881 (Acte 3, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  188. Par la plus pénétrante et la plus équitable, v.887 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  189. Par la plus vertueuse et la plus respectable... v.888 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  190. Mais la prenant pour juge avec soumission, v.890 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  191. Elle se charge encor de la vertu d'autrui. v.901 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  192. De gazouillants ruisseaux, rossignols, doux ramage, v.916 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  193. Oubliant leurs moutons épars dans la prairie ; v.919 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  194. Délicats sentiments, tirant sur la fadeur : v.921 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  195. Ignorant des bergers la naturelle loi, v.925 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  196. Le Président, à la Présidente. v.928 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  197. Il donne une lettre à la Présidente. v.932 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  198. Qu'un petit nombre d'ans, hélas si fort nous change. v.954 (Acte 3, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  199. Sans éclat, mieux que moi. J'avais été trop prompte; v.957 (Acte 3, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  200. C'est la première fois que vous avez eu tort, v.960 (Acte 3, scène 4, LE-PRÉSIDENT)
  201. Oh ! Suffit que madame ait la mémoire bonne. v.962 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  202. Que je retrouve aussi toute sa ressemblance ? v.965 (Acte 3, scène 4, LE-PRÉSIDENT)
  203. Est la meilleure ! Car vous vouliez dès tantôt v.971 (Acte 3, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  204. Tout mettre entre les mains de la tante. v.972 (Acte 3, scène 4, LA PR?SIDENTE)
  205. Exhortez-le à ne la voir jamais ; v.976 (Acte 3, scène 4, LE-PRÉSIDENT)
  206. Pour me la refuser vous êtes trop sensé. v.987 (Acte 3, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  207. Nous avons tous deux eu de la discrétion. v.996 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  208. Parlons net : il me faut la veuve pour Valère ; v.1001 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  209. Soyez très complaisante ; v.1005 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  210. Qui laissera, s'il veut ; son épouse avec vous, v.1008 (Acte 3, scène 6, LE-PRÉSIDENT)
  211. Il allait déchirer ce contrat brusquement v.1016 (Acte 3, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  212. La confiance aveugle est blâmable. v.1018 (Acte 3, scène 6, LA PR?SIDENTE)
  213. Que vous voulez qu'en tout on voie clair. v.1019 (Acte 3, scène 6, LE-PRÉSIDENT)
  214. Que j'aime à voir la prude v.1022 (Acte 3, scène 6, LA-TANTE)

LE FAUX INSTINCT (1707)

  1. Je ne trouve ici ni la nourrisse ni le nourricier ni la petite fille, on dit qu'ils vont revenir, les attendrons-nous là dans leur jardin ? (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
  2. J'ai dit à l'hôtellerie qu'on ôta les chevaux du carrosse ; puisque vous avez tant fait que de venir jusqu'à ce village ci au devant de votre oncle, il faut l'y attendre. (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
  3. Il ne saurait manquer d'y passer, car il vous a écrit qu'il revient de Lyon par la diligence, et c'est ici la dernière dînée de la diligence de Lyon, il descendra ici pour voir sa petite fille unique. (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
  4. Je regarde cette maison champêtre, elle est située à faire plaisir. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  5. Je sais bien quoi, moi ; je me suis douté que ce lieu-ci vous inspirerait ce que tous les lieux et tous les objets vous inspirent également depuis quelques jours ; hier en regardant par vos fenêtres dans la rue la plus passante de Paris, le bruit des carrosses, et le tintamare de la ville vous inspiraient une douce et tendre rêverie, comme la solitude la plus tranquille : c'est que tout inspire l'amour quand on aime, vous vous imaginiez voir Valère dans tous les carrosses qui passaient, et vous croirez voir Valère au pied de tous les arbres que vous allez trouver dans ce bois. (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
  6. C'est moi qui souhaiterais être assez riche pour faire la sienne. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  7. Vous avez l'un et l'autre plus d'amour que de richesses, je vois entre vous et une convenance malheureuse : car vous étiez héritière d'un vieil oncle, Valère était heritier d'une tante veuve, votre oncle se remarie, sa tante se remarie aussi, et il leur vient à chacun une petite fille qui vous deshérite tous deux : votre visionnaire d'oncle appellerait cela, une fatalité d'étoile, cela me ferait croire comme aux conjonctions d'astres, un vieillard épouse une jeune femme, une vieille veuve épouse un jeune homme, vous voudriez épouser Valère ? (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
  8. Ces deux portraits-là vont faire un regard admirable, mais à propos vous devriez l'éviter, Mademoiselle, il va vous déclarer son amour, et s'apercevoir du vôtre, c'est trop d'engagements quand on veut rompre. (Acte 1, scène 2, TOINETTE)
  9. Vous rencontrer ici, Mademoiselle à huit lieues de Paris, quelle surprise est la mienne ! (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  10. J'en arrive aussi, Mademoiselle, c'en est ici la route, et je vais vous conter par quelle aventure je me trouve ici seul. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  11. Je partis il y a quinze jours pour aller au devant de ma tante, je l'ai jointe dans Lyon à la diligence, elle y avait rencontré un vieil extravagant, qui a une femme assez jolie. (Acte 1, scène 2, VAL?RE)
  12. Dés que ce vieillard me vit, il jetta un cri, fut saisi d'effroi, comme s'il eut vu un spectre, nous le questionâmes sur cette peur, lui n'osant s'expliquer, nous fit un récit obscur d'un songe qu'il avait eu, nous parla de pronostication, d'instinct, d'antipathies ; mais ce qui mérite attention, c'est que ce vieillard superstitieux crut avoir vu dans les astres, que j'étais passionnément amoureux ; il croyait vrai par hasard, Mademoiselle, il s'imaginait faussement que sa femme était l'objet de ma passion, et, que la connaissant avant son voyage, j'étais allé l'attendre à Lyon, moi fort embarrassé de lui voir faire une fausse application d'un amour véritable, je voulus jouer le rôle d'indifférent, mais une rêverie profonde, des distractions continuelles, quelques soupirs à demi étouffés, lui confirmant que j'aimais, ses règles d'astrologie lui prouvèrent que sa femme était l'objet de mon amour. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  13. J'ai pris une chaise de poste pour venir attendre ici ma tante qui vient avec eux ; en les attendant, Mademoiselle, je m'étais enfoncé dans ce bois solitaire pour y rêver en liberté, tout occupé d'une passion la plus tendre, la plus vive... mais, Mademoiselle, je m'aperçois que mon récit vous ennuie. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  14. Ne nous en défendez point, Mademoiselle vous avez été embarassée, vous êtes même encore troublée, décontenancée ; et elle n'a pas tort, Monsieur, car ce vieillard que vous appellez visionnaire, jaloux, brutal ; c'est justement l'oncle de Mademoiselle, voyez si on peut entendre cela sans se troubler quand on aime... un oncle. (Acte 1, scène 2, TOINETTE)
  15. Cela est vrai, Monsieur, et j'avoue que la contrainte que je me suis faite en vous écoutant, m'a fait une vraie peine. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  16. Pour abréger une justification embarrassante ; nous vous laissons rêver, dans ce bois, et nous allons donner qnelqu'ordre à nos gens qui sont à l'hôtellerie. (Acte 1, scène 2, TOINETTE)
  17. Mais qu'Angélique m'aime ou non, je dois éviter de la voir, puisque je ne suis pas assez riche pour l'établir comme elle le mérite. (Acte 1, scène 3, VALÈRE)
  18. Pourquoi faut-il que la fortune... ah fortune cruelle ! (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  19. Excusez, mon Gentilhomme, si j'interrompons la fortune, si je savions la forteune à qui vous en voulez, et que je pussions vous rendre service... (Acte 1, scène 4, LE NOURRICIER)
  20. Je vous suis obligé, mes enfants, j'attends ici la diligence de Lyon. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  21. La forteune à qui il en veut, c'est queuque forteune décoche. (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  22. Tu es toujours en humeur de gognarder, nous avons biau avoir du chagrin, tu bois, tu chantes, tu vas toujours ton train, comme si n'y avait rien à craindre, je suis toute troublée, moi, je voudrais n'avoir jamais nourri les enfants des autres, comment feras-tu asteure vla tout ton esprit à bout. (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  23. Tu as toujours peur que l'esprit ne me manque, parce que j'ai la mine niaise, depuis dix ans que je suis ton mari, tu ne saurais t'accoutumer à croire que je ne suis pas un sot. (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  24. Mais que n'attends-tu jusqu'au bout, tous ceux qui ont queuque négoce avec moi, disent au commencement, j'avons à faire à un benêt, queux benêts, nous l'attraperons ; et à la fin ils sont bien attrapés de voir que j'ai dans cette fête-là, tout le contraire de mon visage, et c'est un trésor qu'une mine de niais quand on a l'esprit de la mettre à profit. (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  25. Te souviens-tu de la chanson que notre village fit sur nous deux dans le temps que tu étais jeune et gentille ? (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  26. Quoiqu'il en ait la mine. v.2 (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  27. Il vous laisse avec elle, mais v.5 (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  28. Il vous empruntera du vin, de la farine, v.7 (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  29. Mais puisque tu es si futé, songe donc à quelque rubrique pour mettre eune fin à tout ça, car voilà cette petite fille qui grandit, via le vieux père et sa jeune mère d'un côté, vla la vieille mère et son jeune mari de l'autre, ils vont bientôt revenir tretous de leux voyages, que leur diras-tu sur leux enfants ? (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  30. Tout ce qui me vienra quand je les verrai venus, quand on me baillie l'office d'haranguer le Seigneur du village, je fis la harangue sur le champs, et si je ne fis rien qui vailie. (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  31. Ça va donc voir à cette hôtellerie s'il n'y a point de nouveiles, on m'a dit que la mie Toinette est venue de Paris pour voir la petite fille, cette petite fille va lui faire des questions comme l'autre voyage, elle pensa tout découvrir. (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  32. La langue de ste petite fille-là a ben profité depuis trois mois, si al croît comme ça en babil encore eun an, alle sera femme devant que d'être grand fille. (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  33. Oui, oui, mais vla ste petite fille levée, fais-lui un peu sa leçon avant qu'elle, voye sa mie. (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  34. La petite étourdie ? (Acte 1, scène 6, LA NOURRICE)
  35. Faut-il courir comme çela ? (Acte 1, scène 6, LA NOURRICE)
  36. Et puis, epuis voilà-t-il pas la langue, je vous ai défendu de leur parler de papa ni de maman, car vous êtes une petite bête là-dessus, et vous ne voulez pas me croire quand je vous dis que vous n'avez qu'un papa et qu'une maman. (Acte 1, scène 6, LA NOURRICE)
  37. Ho je vous défends de jamais parler de tout cela, mais voilà cette autre mie, il faut la renvoyer avant que votre mie Toinette vienne, souvenez-vous bien que si celle-ci savait que vous avez une autre mie, elle ne vous donnerait plus rien. (Acte 1, scène 6, LA NOURRICE)
  38. las je vous apporte une mauvaise nouvelle, le père de Charlotte est mort. (Acte 1, scène 7, LA MIE)
  39. J'en ai reçu la nouvelle à Paris la semaine passée. (Acte 1, scène 7, LA MIE)
  40. Le pauvre homme je l'avais élevé comme vous élevez sa petite fille, hélas, quand il partît pout le Languedoc, il croyait revenir six mois après, il y a demeuré quatre ans et le voilà mort ; mais n'en parlons plus, cela m'afflige trop. (Acte 1, scène 7, LA MIE)
  41. Ça Nourice je vous apporte soixante francs pour un quartier de la pension de Charlotte, où est votre mari pour me faire une quittance ? (Acte 1, scène 7, LA MIE)
  42. Donnez-moi encore la poche. (Acte 1, scène 8, LA PETITE FILLE)
  43. He voila Charlotte. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  44. Vous venez donc quelquefois la voir, Mademoiselle ? (Acte 1, scène 9, LA MIE)
  45. Je suis la vôtre, Mademoiselle. (Acte 1, scène 9, LA MIE)
  46. Je n'ai rien... mais c'est que... tenez je m'en vais dire à ma mère nourrice que vous êtes là toutes deux tout à la fois. (Acte 1, scène 9, LA PETITE FILLE)
  47. Vous me paraissez avoir de l'amitié pour cette petite fille-là, vous êtes de Paris apparemment, comment la connaissez-vous ? (Acte 1, scène 10, LA MIE)
  48. Comment je la connais, Madame ! Hé c'est moi qui en prends soin. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  49. Je n'ai pas envie de rire, je suis trop affligée de la mort de son père. (Acte 1, scène 10, LA MIE)
  50. Laissons la plaisanterie, il y a un mois qu'il est mort. (Acte 1, scène 10, LA MIE)
  51. Cela ne se peut, car j'ai reçu hier une lettre écrite de sa propre main, de sa main tremblante, car depuis soixante-quinze ans il a épousé une jeune femme, la main lui tremble et la tête aussi. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  52. Je vois bien que vous ne connaissez ni le père ni la mère de Charlotte car feu son père ; n'avait que trente ans quand je lui fis épouser une riche veuve qui en avait cinquante. (Acte 1, scène 10, LA MIE)
  53. Mais vraiment c'est moi qui l'ai vu naître, et nous la donnâmes à cette nourrice-ci, parce que notre veuve emmena son jeune mari en Languedoc pour ses affaires. (Acte 1, scène 10, LA MIE)
  54. L'aventure commence à me réjouir, car c'est moi-même qui ai donné cet enfant à la nourrice, quand son père partit il y a quatre ans pour aller faire encore une promenade aux Indes, et il y emmena sa jeune femme parce qu'il est jaloux. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  55. Oui, quelque quiproquo d'enfant ; et si ce qui me vient en pensée est vrai, le tour est assez plaisant. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  56. Bonjour, Madame, bonjour Mademoiselle, je suis bien aise de voir la bonne rencontre, car vous voilà toutes deux ensemble, et vous ne vous étiez jamais vues, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 11, LE NOURRICIER)
  57. Il est bon homme, il nous va dire la vérité (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  58. Répondez-moi, Monsieur le nourricier, quand je vins ici il y a quatre ans, trois mois, après que nous eûmes donné à votre femme l'enfant à nourrir, vous me fîtes voir une petite fille qui venait d'avoir la petite vérole. (Acte 1, scène 11, LA MIE)
  59. Je suis au fait, je vois que depuis quatre ans il nous fait croire à chacune en particulier que celle qui reste est la nôtre. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  60. Il faut que vous soyez sorcière toutes deux pour deviner cela. (Acte 1, scène 11, LE NOURRICIER)
  61. Est-ce la nôtre qui est morte ? (Acte 1, scène 11, LA MIE)
  62. Laissez-moi donc l'argent de la pension. (Acte 1, scène 11, LE NOURRICIER)
  63. Tu es de mes amis, Nouricier, dis-moi donc en particulier à qui est la petite fille restante. (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
  64. En conscience je n'en sais rien, ni la Nourrice non plus. (Acte 1, scène 12, LE NOURRICIER)
  65. Oui vraiment et je donnerais toutes choses au monde pour qu'elle fut à la Veuve : car ma jeune Maîtresse aurait besoin pour se marier, d'hériter de son oncle, elle serait son héritière unique s'il n'avait point cette petite fille-ci. (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
  66. Il semble que le démon se déchaîne aujourd'hui pour amener ici tous les pères et mères, en vla tout plein la diligence de Lyon. (Acte 1, scène 13, LA NOURRICE)
  67. Cela est fâcheux, mais cela est drôle. (Acte 1, scène 13, LE NOURRICIER)
  68. Nos gens venaient de Marseille, et la veuve du Languedoc ; ils se sont rencontrés à Lyon. (Acte 1, scène 13, TOINETTE)
  69. En vla déjà qui viennent. (Acte 1, scène 13, LA NOURRICE)
  70. C'est la femme du vieil oncle. (Acte 1, scène 13, TOINETTE)
  71. Femme, va-t-en vite enfermer la petite fille dans notre autre maison, qui est au bout du jardin... (Acte 1, scène 13, LE NOURRICIER)
  72. Tu as raison, cela nous donnera le temps de chercher un expédient. (Acte 1, scène 13, TOINETTE)
  73. Il faut vous avertir, Nourricier, d'une gageure, que mon mari vient de faire contre une veuve, qui est mère de l'autre petite fille, que vous avez ici avec la nôtre. (Acte 1, scène 14, LA FEMME DU VIEILLARD)
  74. Mon mari et moi sommes venus de Marseille par Lyon, cette veuve vient du Languedoc, le hasard nous a rassemblé à la diligence. (Acte 1, scène 14, LE-FEMME-DU-VIEILLARD)
  75. Comme on ne sait de quoi s'entretenir dans ces voitures, après nous être raconté l'histoire de nos familles, nous avons reconnu, que nos deux petites filles avaient été nourries par cette même nourrice-ci ; mon mari, comme tu sais, est entêté de ses idées de sympathie, d'instinct, la veuve est entêtée des mêmes visions ; ils veulent par l'instinct seul distinguer chacun leur enfant, c'est une gageure enfin, ils veulent que sans les avertir, on leur fasse voir les deux petites filles toutes deux ensemble. (Acte 1, scène 14, LE FEMME DU VIEILLARD)
  76. Vous faites bien de nous avertir, je vais disposer tout pour la gageure, entrez-dans la salle du Nourricier. (Acte 1, scène 14, TOINETTE)
  77. Nous parlerons de cela tantôt, entrez. (Acte 1, scène 14, TOINETTE)
  78. Quand il n'y en a qu'une, la gageure m'embarrasse. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
  79. Mais allons voir avec la Nourrice, quel tour nous donnerons à cette affaire-ci. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
  80. Vla l'histoire , Mademoiselle Toinette, vla l'histoire des deux petites filles, et cette histoire-là fait que ma femme ni moi ne savons pu à qui appartient celle-ci ; notre Bailli dit li-même qu'il ne pourrait baillé là-dessus qu'une sentence à croix ou pile, et qu'il faudrait tirer la petite fille, comme la fève au gâteau. (Acte 2, scène 1, LE NOURRICIER)
  81. Cette fève tombera à la veuve , si tu veux faire ce que je t'ai dit ; et je rendrai par là Angelique héritière de son oncle. (Acte 2, scène 1, TOINETTE)
  82. Toutes les deux mortes, c'est mon avis, j m'en vais donc leur dire la parole. (Acte 2, scène 1, LA NOURRICE)
  83. Attends, il faut que ce soit ta femme ; elle donnera mieux le ton à cette nouvelle affligeante, une femme a la feinte et les larmes plus en main, qu'un homme. (Acte 2, scène 1, TOINETTE)
  84. Moi pour confirmer cette nouvelle au vieillard superstitieux, je le prendrai par son faible ; je lui dirai que son enfant ne pouvait pas vivre, qu'il était né pendant l'éclipse ; il croit tout ce qu'on lui dit sur ce ton là. (Acte 2, scène 1, TOINETTE)
  85. Il crut être mort une fois, parce qu'il avait été le treizième à table, et il soupçonna sa femme d'infidélité, parce qu'il avait renversé la salière, et qu'en rentrant chez lui, il avait vu le croissant à gauche. (Acte 2, scène 1, TOINETTE)
  86. Bon, bon, je lui dirai, que notre berger avait ensorcelé le lait de la Nourrice, et qu'il avait dit des paroles venimeuses sur le mouton, d'où venait la laine du maillot de l'enfant. (Acte 2, scène 1, LE NOURRICIER)
  87. Voici le vieillard avec la veuve, je vais instruire ta femme, dis-leur seulement bonjour d'un air triste pour les préparer. (Acte 2, scène 1, TOINETTE)
  88. las oui, Monsieur, si vous l'avez pour agréable ? (Acte 2, scène 2, LE NOURRICIER)
  89. Ce misérable, me venir dire, comme si j'étais mort, cela m'a frappé, il ne faut qu'un mot pour porter malheur ; il y a comme cela des pronostics, ce coquin-là, vous prendre pour ma veuve. (Acte 2, scène 3, LE VIEILLARD)
  90. Cela m'a aussi blessé, car le mot de veuve est un coup de poignard pour moi depuis la mort de mon mari. (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  91. Ô je gagnerai la gageure, car j'ai un instinct infaillible. (Acte 2, scène 3, LE VIEILLARD)
  92. Cela est tout naturel, et dès l'age de quatre ans, j'ai eu de l'antipathie pour le médecin qui devait faire mourir mon mari. (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  93. Cela est tout commun cela, mais ce qui vous étonnera, c'est que je vois en rêve tous les lundis ce qui me doit arriver pendant la semaine. (Acte 2, scène 3, LE VIEILLARD)
  94. Cela ne m'étonne point, mais ce qui va vous surprendre, c'est une de mes cousines, qui mourut paralytique à Paris, j'étais à Lyon, à mesure que la paralysie lui faisait mourir un bras, le mien s'engourdissait : voilà sa jambe morte, la mienne est froide comme marbre, et j'ai vérifié minute pour minute, qu'il me prit un évanouissement dans l'instant qu'elle expira. (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  95. C'est une chose triviale, que la sympathie, un de mes amis se maria à Paris, et moi étant aux Indes, au moment de son mariage, je sentis dans le coeur, un épanouissement, une joie ; mais une joie que je ne savais pas d'où cela me venait. (Acte 2, scène 3, LE VIEILLARD)
  96. Rien n'est plus ordinaire ; mais ce qui est singulier, c'est qu'à Huilant qu'il meure une personne dans le monde, tous ceux qui sont nés sous la même planète, sentent quelque chose, on n'y fait pas d'attention, parce que cela est imperceptible, mais cela est pourtant vrai. (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  97. C'est moi qui vous ai dit la première, que le coeur me palpitait. (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  98. las, il y a double sympathie entre ma petite fille et moi ; c'est mon mari que j'aime dans sa fille, je l'aimerai encore dans la fille de sa fille, et dans les enfants de leurs enfants, jusqu'à la dixième génération. (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  99. Non, cela ne passe pas la septième, le nombre de sept est climatique, tout change dans la nature de sept ans, en sept ans. (Acte 2, scène 3, LE VIEILLARD)
  100. Ne les regardez pas, il faut deviner par la sympathie seule. (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  101. Mon coeur palpite, et le plaisir... (Acte 2, scène 4, LA VEUVE)
  102. Oui, le plaisir fait que les jambes me tremblent. (Acte 2, scène 4, LE VIEILLARD)
  103. Les larmes de tendresse, les larmes de joie me viennent aux yeux. (Acte 2, scène 4, LA VEUVE)
  104. Vous vous trompez, Madame, ce sont des larmes de tristesse. (Acte 2, scène 4, TOINETTE)
  105. La nourice n'a osé vous dire à vôtre arrivée... (Acte 2, scène 4, TOIENETTE)
  106. las, j'en eus hier un pressentiment ! (Acte 2, scène 4, LA VEUVE)
  107. Cela commence a merveille, il faut comtinuer. (Acte 2, scène 5, TOINETTE)
  108. Quous avez d'esprit Mademoiselle Toinette, je suis tout hébay quous ayez pu d'esprit que moi, et si vous n'avez pas la mine si niaise. (Acte 2, scène 5, LE NOURRICIER)
  109. Ça voila donc nôtre vieillard persuadé qu'il n'a plus d'enfant, il faut tirer secrètement de l'argent de la veuve comme je t'ai dit. (Acte 2, scène 5, TOINETTE)
  110. Oui quand j'aurai baillé à la sourdine l'enfant à la veuve avec ces brinborions de papiers que je vous ai dit, on ne pourra pas l'y ôter. (Acte 2, scène 5, LE NOURRICIER)
  111. Non sans doute, mais il ne faut pas que le vieillard sache cela d'ici à quelques jours. (Acte 2, scène 5, TOINETTE)
  112. Ça je m'en vas vite quérir les deux papiers pour négocier tout ça avec la veuve. (Acte 2, scène 5, LE NOURRICIER)
  113. Il faut que je la guérisse de cette amour-là. (Acte 2, scène 6, TOINETTE)
  114. Toinette, je te cherchais pour me réjouir avec toi en liberté, ma joie n'est point intéressée, et c'est le plaisir seul de voir Valère espérer de grands biens, j'en espère encore de plus grands, et je puis à présent aimer Valère sans crainte. (Acte 2, scène 7, ANGÉLIQUE)
  115. C'est un plaisir si vif. (Acte 2, scène 9, VALÈRE)
  116. C'est un plaisir pour moi. (Acte 2, scène 9, ANGÉLIQUE)
  117. Je vous dis moi que vous modériez tous deux la joie que vous avez d'hériter, allez consoler un oncle et une tante qui pleurent à présent de ce qui vous-rejouit. (Acte 2, scène 9, TOINETTE)
  118. Quoique je n'ai point vu ma petite fille depuis le temps de sa naissance, je ne laisse pas d'être fâchée de sa mort, mais je ne veux pas exiger d'Angélique qu'elle paraisse triste d'une chose qui doit la réjouir. (Acte 2, scène 9, LA FEMME DU VIEILLARD)
  119. Point de compliments, nous nous aimons trop vous et moi pour nous dissimuler nos sentiments l'une à l'autre, et je me fuis aperçue que Valère vous aime assez pour n'être pas fâché de vous offrir les espérances de la succession d'une tante. (Acte 2, scène 9, LA FEMME DU VIEILLARD)
  120. Ah, je vous impose silence aussi bien qu'à elle, je n'aime point à entendre dire des choses qu'on ne pense point, et pour vous dire en un mot mes sentiments, je me console contre mes propres intérêts de n'avoir plus d'enfant, puisque cela peut faire le bonheur d'Angélique que j'aime. (Acte 2, scène 9, LA FEMME DU VIEILLARD)
  121. Vla les deux papiers, Mademoiselle Toinette, j'en ai pour les deux petites filles, j'en brûlerai un et je donnerai l'autre à la veuve, pour que... (Acte 2, scène 10, LE NOURRICIER)
  122. Vous m'abandonnez bien vous autres, si depuis le coup mortel que vous m'avez porté, vous deviez bien me venir parler de la petite défunte, et me conter toutes les circonstances de sa mort pour me consoler. (Acte 2, scène 12, LA VEUVE)
  123. Je donnerais la moitié de mon bien, pour lui rendre la vie. (Acte 2, scène 12, LA VEUVE)
  124. Comment ferions nous pour ça, tenez, Madame, si vous pouviais ne dire mot et faire semblant de rien, je vous dirais queuque chose. (Acte 2, scène 12, LE NOURRICIER)
  125. Queuque chose qui vous feraiT ben aise, mais soyez donc ben aise tout bas, car quand les femmes sont ben aise ou bien fâché, a glapissons. (Acte 2, scène 12, LE NOURRICIER)
  126. Ah c'est la mienne sans doute. (Acte 2, scène 12, LA VEUVE)
  127. Ah fais la moi voir, j'en meure d'impatience. (Acte 2, scène 12, LA VEUVE)
  128. Je veux m'emporter, ma femme, je veus me mettre en colère, ces canailles, ces misérables, me dire que ma petite fille est morte, et je la viens de voir à une fenêtre au bout du jardin, ils l'ont enfermée dans une chambre pour me la cacher. (Acte 2, scène 13, LE VIEILLARD)
  129. Je vois que vous y entendez finesse vous Madame, puisque vous les soutenez, ils l'ont caché sans doute, pour vous la donner à mon préjudice, cela est bien malhonnête de vous aproprier mon enfant. (Acte 2, scène 13, LE VIEILLARD)
  130. Je n'ai point dessein de vous offenser, Madame, mais croyez-moi, vous devez me céder la petite fille, car pour votre honneur aussi, vous ne devez point avoir d'enfant avec un mari de cet âge-là. (Acte 2, scène 13, LA VEUVE)
  131. Modérez-vous, Monsieur, et vous, Madame, tâchons plutôt de tirer de cet homme-ci des éclaircissements. (Acte 2, scène 13, LA FEMME DU VIEILLARD)
  132. Madame a raison, car nous ne devons point souhaiter l'enfant d'autrui, dites la chose comme vous la savez Nourricier. (Acte 2, scène 13, LA VEUVE)
  133. Plaît-il. (Acte 2, scène 13, LE VIEILLARD)
  134. Hé mais, puisque je ne savons auquel il est, vous y avez chacun la moitié. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
  135. Ne vous fachez point, et je m'en vas vous conter tout cela, quou n'y connaitrais goutte. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
  136. Ce qui fait l'obscur, Madame, c'est la petite vérole, car quand la petite vérole s'adonnit cheux nous, ma femme l'eut qu'à n'en voyait goutte. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
  137. Vos deux petites filles l'eurent qu'on les défigurait l'eune d'avec l'autre, car notre étourdie de servante en les remuant, les broullit toutes deux sans s'en apercevoir, tantia qu'il en mourut eune, ma femme quand ale revit claire ne vit plus sur le visage de l'autre les étiquettes de la ressemblance, pour voir laquelle c'était, et vous même qui ne les avez jamais vues, vous n'y verais goûte non plus. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
  138. Ce que je vois clairement, c'est que vous êtes un fripon, et que pour avoir double pension, vous avez caché la chose. (Acte 2, scène 13, LE VIEILLARD)
  139. J'ai fait en conscience, Monsieur, car c'est que j'attendais que l'enfant fut en âge de raison, afin qual eut la raison de vous dire qui est son père et sa mère. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
  140. Il faut voir si la nourrice ne nous donnera point d'autres lumières. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  141. La nourice m'a conté la chose ainsi mot pour mot et l'affaire me paraît obscure. (Acte 2, scène 14, LA FEMME DU VIEILLARD)
  142. L'affaire est obscure pour vous, Madame, mais je trouverai moi cent manières de l'éclaircir claires comme le jour, par exemple, n'y a-t-il pas des devins. (Acte 2, scène 14, LE VIEILLARD)
  143. Monsieur a raison, n'y a-t-il pas des tireurs d'horoscope, s'ils disent que la petite fille n'a plus de père, c'est la mienne, cela est clair. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  144. Ce Valère a dans la physionomie quelque chose de funeste pour moi, et le rêve que j'ai fait... mais ne parlons à présent que de la petite filles ; j'en veux voir la vérité. (Acte 2, scène 15, LE VIEILLARD)
  145. Non, Valère, non, je ne puis me vaincre là-dessus, et quelqu'estime que j'aie pour vous, si vous étiez riche, et que je ne la fusse pas, j'aurais peine à me résoudre à vous devoir ma fortune. (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  146. Je conviendrai avec vous qu'il y a plus de plaisir à tout donner, mais il y a peut-être plus de délicatesse, à vouloir bien devoir tout à ce qu'on aime. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  147. Écoutez-moi, l'aventure d'aujourd'hui vous donne occasion d'accorder ensemble la bagatelle et le solide, vous ignorez encore qui de vous deux sera le plus riche, votre sort dépend de ce qui sera décidé sur la petite fille, en attendant la décision vous jouez gros jeu, mais vous avez jeu égal, composez, et promettez-vous l'un à l'autre, que celui de vous deux qui aura une succession, la partagera avec ce qu'il aime, quelque chose qui arrive vous n'aurez lien à vous reprocher. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  148. Enfin, Monsieur, puisque vous êtes convenu avec la veuve de cette manière d'accommodement, satisfaites-vous. (Acte 3, scène 3, LA FEMME DU VIEILLARD)
  149. J'ai cent raisons pour haïr cer homme-là, premièrement, j'ai tiré sa figure, et j'ai vu dans les lettres de son nom, qu'il serait mon fléau, et cela joint au rêve que je fis la nuit que nous couchâmes à Lyon. (Acte 3, scène 3, LE VIEILLARD)
  150. Mais ce n'est pas tout ; car je vis dans ce même songe, un lion et un chat noir, et Nostradamus dit, que quand le lion et le chat, j'ai oublié la centurie, mais il est clair qu'elle a été faite pour moi, car un lion, c'était en arrivant à lion, et un chat, c'est une trahison de femme, il ne faut point ; hausser les épaules, car le lendemain, je fus tout étonné que Valère ressemblait à se jeune homme qui était avec vous dans ce bois. (Acte 3, scène 3, LE VIEILLARD)
  151. Il faut avoir bien de la patience pour écouter vos rêveries. (Acte 3, scène 3, LA FEMME DU VIEILLARD)
  152. Enfin vous me dites que cela n'est pas vrai, cependant mon songe m'a dit le contraire, et les songes sont plus vrais que les femmes, et ils trompent moins. (Acte 3, scène 3, LE VIEILLARD)
  153. La nourrice et le nourricier nous vont amener la petite fille, je vous sait bon gré d'avoir imaginé le premier un moyen sûr d'éviter un procès où les Juges seraient fort embarrassés. (Acte 3, scène 4, LA VEUVE)
  154. Oui Toinette, j'ai imaginé un moyen sûr pour connaître quelle est la mère de la petite fille. (Acte 3, scène 4, LE VIEILLARD)
  155. Nous nous en tiendrons au jugement d'un juge infaillible, c'est l'instinct naturel qui se trompe moins que tous les raisonnements, et que la raison même. (Acte 3, scène 4, LA VEUVE)
  156. Ce qui est dit est dit, celle des deux mères que la petite fille reconnaîtra pour sa mère, la sera réellement, et il n'y a rien de plus sûr. (Acte 3, scène 4, LE VIEILLARD)
  157. Gare gare vla l'ìnstinct qui vient, vla l'instinct qui vient, ne faut pas que personne dise rien, pour que l'instinct parle tout seul. (Acte 3, scène 5, LE NOURRICIER)
  158. Je ferme les yeux bien fort, bien fort, pour ne point voir tous mes papas et toutes mes mamans que quand vous me dirais, c'est fait comme a la climusette. (Acte 3, scène 5, LA PETITE FILLE)
  159. Vous pouvez ouvrir les yeux, mais ne tournez pas la tête qu'on ne vous le dise, et regardez-les tous bien longtemps, bien longtemps avant que de parlers. (Acte 3, scène 5, LA NOURRICE)
  160. Oui et après, tout ce qu'a dira sera vrai, car j'en ai tant vu comme ça à Paris des petites filles aux enfants trouvés, qui disent, vla papa, vla maman, et ils n'en manquent pas un, cela est admirable. (Acte 3, scène 5, LE NOURRICIER)
  161. Regardez bien la belle enfant, quelle est jolie. (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  162. Vous voyez la fausseté de vos idées ; vous ajoutez foi à des visions. (Acte 3, scène 5, LA FEMME DU VIEILLARD)
  163. Je vous dis que ce n'est pas vous qui êtes ma man, vous êtes trop laide et trop vieille. (Acte 3, scène 5, LA PETITE FILLE)
  164. Ah la petite malheureuse, c'est une petite fille ramassée, je vous la laisse Monsieur, je vous la laisse. (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  165. Je n'en veux point, Madame, je n'en veux point, je renonce à la fille et à la mère. (Acte 3, scène 6, LE VIEILLARD)
  166. Écoute Nourricier, si tu veux gagner de l'argent, il n'y a qu'un mot, j'ai à présent cette petite fille-là en horreur, il faut que tu rendes témoignage qu'elle est à la Veuve, et qu'elle n'est point à moi. (Acte 3, scène 8, LE VIEILLARD)
  167. Hé mais Monsieur, si vous le voulez je ferai qu'à n'y sera pas, et qu'on verra ça clair comme si il faisait clair de lune. (Acte 3, scène 8, LE NOURRICIER)
  168. Si, tu nous donne cet éclaircissement, je te promets cent louis d'or que j'ai sur moi. (Acte 3, scène 8, LE VIEILLARD)
  169. Excusez la bêtise. (Acte 3, scène 8, LE NOURRICIER)
  170. Tiens Toinette, tiens, je te remets ma bourse entre les mains, tu la lui donneras en cas qu'il prouve clairement que le petite fille n'est pas la mienne. (Acte 3, scène 8, LE VIEILLARD)
  171. Allez dans la salle, je m'en vas chercher quelque brimborions, de papier qu'il faut pour ça. (Acte 3, scène 8, LE NOURRICIER)
  172. Je te laisse. (Acte 3, scène 8, LE VIEILLARD)
  173. Comment feras-tu donc pour gagner ces cent louis-là, est-ce que la chose est vraie, ou si tu le feras croire vraie quoi qu'elle soit fausse, parle-donc, pourquoi ne m'as-tu pas dit ce secret. (Acte 3, scène 9, TOINETTE)
  174. Ah Toinette je suis désolée de toutes les manières, voilà mon oncle entêté d'une jalousie si violente, qu'il veut absolument se séparer d'avec sa femme, elle est outrée de désespoir, elle appris mes intérêts avec tant de générosité, que je suis touchée de son malheur, autant qu'elle même, mon oncle est un homme à ne revenir jamais de ses soupçons, ah ma pauvre Toinette il ne reviendra jamais, non plus que de la haine qu'il a conçue contre Valère. (Acte 3, scène 11, ANGÉLIQUE)
  175. Je ne vois point de remède à cela,tenez qu'est ce que le nourricier négocie-là avec la veuve, Valère est avec eux. (Acte 3, scène 11, TOINETTE)
  176. Je veux bieu mettre la bague, entre les mains de mon neveu, puisque tu ne te fie pas à ma. parole. (Acte 3, scène 12, LA VEUVE)
  177. Cette bague vaut cent pistoles, je te la remettrai entre les mains en cas que tu prouves ce clairement que tu nous promets. (Acte 3, scène 12, VALÈRE)
  178. Voulez-vous nous en rapporter à ce que nous diront la Nourrice et le Nourricier. (Acte 3, scène 13, LE VIEILLARD)
  179. Il faut emmener avec nous à Paris le nourricier, la nourrice et la petite fille, et nous choisirons un arbitre, un homme de tête. (Acte 3, scène 13, LE VIEILLARD)
  180. Ni a que faire d'aller à Paris pour chercher un homme de tête, vla-t-il pas la mienne, je vas vous arbitrager tout seul, comme si j'étais quinze. (Acte 3, scène 13, LE NOURRICIER)
  181. Cela est vrai, et pour faire ma petite fille Bourgeoise, je fîmes le stratagème. (Acte 3, scène 13, LA NOURRICE)
  182. Oui la petite fille est du cru de ma femme, et je n'y avons pas nui. (Acte 3, scène 13, LE NOURRICIER)
  183. Il a fait ce qu'il a promis, la bague est à lui. (Acte 3, scène 13, VALÈRE)
  184. Qu'est-ce donc Monsieur, est-ce que cela n'est pas dans les formes. (Acte 3, scène 13, TOINETTE)
  185. Ce faux instinct de la petite fille vous guérira peut-être de vos superstitions. (Acte 3, scène 13, LA FEMME DU VIEILLARD)
  186. J'y consens, mais pour punir ce maraud de nourricier, qui nous a attrapé, il payera les frais de la noce car nous souperons chez lui. (Acte 3, scène 13, LE VIEILLARD)

LE FAUX SINCÈRE (1731)

  1. De la campagne enfin me voici de retour, v.1 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  2. La crainte d'un tuteur. v.9 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  3. las ! Ce tuteur aujourd'hui v.10 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  4. Laissons mes charmes un moment, v.21 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  5. Vous aimez Mariane ! Eh bien, épousez-la, v.33 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  6. Je prendrai son aînée, ajustons tout cela, v.34 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  7. Mais vous vous flattez trop en cette occasion : v.42 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  8. Comptez-vous qu'Angélique accepte à votre place v.43 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  9. Que de trouver quelqu'un qui la flatte sans cesse v.55 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  10. Voulant lier, dit-il, avec moi connaissance, v.63 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  11. Sous le jeu d'un censeur celui d'un complaisant. v.69 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  12. Il n'est point flatteur, non, c'est un ton différent. v.70 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  13. Profitant de l'amour qu'on a pour la franchise, v.75 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  14. C'est de la nouveauté pour moi que ce mot-là : v.78 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  15. Celui qui sait piper sur la sincérité, v.81 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  16. Comme un fin courtisan fait sur la probité : v.82 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  17. Laissez-nous. v.88 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  18. Je me plais à la voir marcher nonchalamment. v.89 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  19. Tout cela va d'abord s'arranger de soi-même. v.100 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  20. J'allais... v.103 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  21. Et pourtant embrassade à la glace. v.104 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  22. Quel plaisir d'animer une soeur indolente ! v.108 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  23. Un homme âgé se plaît dans la tranquillité. v.125 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  24. Toi, qui seras pour lui complaisante, attentive, v.127 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  25. Cela ne se peut pas. v.138 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  26. Que je te parle, hélas, très sérieusement. v.141 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  27. Lorsque je me suis mise une heure à la fenêtre ; v.147 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  28. Toi, depuis si longtemps à la campagne absente, v.151 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  29. Ta gaîté lui plaisait, Mariane, et je pense v.183 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  30. La primauté lui sied, et ma première fille v.188 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  31. La sérieuse aînée au sérieux tuteur : v.190 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  32. Le joli Chevalier cadre avec la cadette. v.191 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  33. Tu sais que lui complaire en tout c'est ma méthode. v.195 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  34. Madame la Marquise ose vous demander v.201 (Acte 1, scène 4, LAURETTE)
  35. Madame la Marquise v.203 (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANT)
  36. Je sors, pour la laisser en pleine liberté. v.205 (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANT)
  37. Vous n'auriez pas besoin de la justifier. v.217 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  38. Eh cela n'y nuit pas. Ah quelle différence ! v.219 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  39. Laurette, tu vois bien v.225 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  40. S'il aime en vous, madame, ou l'argent ou la veuve. v.232 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  41. Courage, ma raison fait revenir la vôtre : v.243 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  42. Un amour mitigé, mélangé de raison. v.254 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  43. Il affecte un amour au vôtre tout semblable, v.256 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  44. Pour plaire à la plupart des femmes d'à présent. v.258 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  45. Comme je ne suis plus dans la grande jeunesse, v.259 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  46. Bon. Voilà de but en blanc, v.262 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  47. Mais sa présence ici, m'inquiète et m'alarme, v.264 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  48. Il voulait lui parler. Ah c'est de notre affaire v.267 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  49. Ramener à Paris la franchise bannie : v.284 (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  50. De son accueil gaulois la liberté vous rit : v.285 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  51. Sans cesse contre vous ma Laurette déclame. v.296 (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  52. Cela prouve du moins son grand zèle pour vous. v.297 (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  53. Je la loue en cela. v.298 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  54. Dont la tendresse n'est qu'une brusque folie ; v.307 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
  55. Elle croit plaisanter : mais la raison solide v.311 (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  56. Laurette, entends-tu bien ce sincère langage ? v.315 (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  57. Je mérite l'estime, hélas, rien d'avantage. v.316 (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  58. Les nobles sentiments, l'esprit et la conduite v.320 (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  59. Font plus d'impression encor que la beauté. v.321 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  60. Sans me flatter crûment, que ma beauté se passe. v.323 (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  61. Sans avoir pour objet ni la beauté ni l'âge. v.328 (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  62. Dire qu'à la jeunesse il me faut renoncer ? v.330 (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  63. Est-ce-là flatter ? v.331 (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  64. C'est une flatterie, oui, je la soutiens telle : v.332 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
  65. Sur l'âge et la beauté vous outrez la raison ; v.334 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
  66. Le rôle, qui vous plaît, finement il le joue v.336 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
  67. Mettons en cas d'amant toujours la chose au pis : v.338 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
  68. Vous flatte et vous paraît sincère en même temps. v.342 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
  69. La parole lui vient sans réserve, sans art. v.346 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
  70. Je ne veux pas encor presser la signature, v.351 (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  71. La Marquise m'a dit qu'elle très peu de bien. v.353 (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  72. Mais avec la Marquise ayant pris un beau nom, v.358 (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  73. La Marquise dehors, j'agirai librement. v.366 (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  74. Je n'écoute plus rien, monsieur le babillard, v.367 (Acte 2, scène 1, UN-COMMIS)
  75. Vous... venez dans huit jours : vous... allez à la caisse : v.370 (Acte 2, scène 1, UN COMMIS)
  76. Monsieur Franchard ira. Morbleu, je suis si las... v.371 (Acte 2, scène 1, UN COMMIS)
  77. Qu'est-ce ? Allez-vous encor, vous, sur la même affaire : v.373 (Acte 2, scène 1, UN COMMIS)
  78. M'en reparlant cent fois, me remettre en colère ? v.374 (Acte 2, scène 1, UN COMMIS)
  79. Et laissais écouler la foule en patience. v.378 (Acte 2, scène 1, RAPIN)
  80. Je ne m'étonne pas si la tête me tourne, v.382 (Acte 2, scène 1, UN-COMMIS)
  81. Oh ! Je m'emporte à la fin ; v.384 (Acte 2, scène 1, UN-COMMIS)
  82. Voulant être payé... v.388 (Acte 2, scène 1, UN COMMIS)
  83. C'est mon plaisir. v.394 (Acte 2, scène 1, UN-COMMIS)
  84. Madame la Marquise enfin voudrait savoir, v.395 (Acte 2, scène 2, LAURETTE)
  85. Vous ôtant belle humeur, bon coeur et complaisance, v.410 (Acte 2, scène 3, LAURETTE)
  86. Mademoiselle : ou si reconnaissant Laurette, v.421 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  87. Et laissant échapper une joie indiscrète, v.422 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  88. Peut-être rien aussi ; car la succession v.431 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  89. Quelque soit ce dépôt enfin, chère Laurette, v.433 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  90. las ! J'en ai trop d'un, Laurette, dont j'enrage : v.437 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  91. Je suis Claude Rapin, né de la branche aînée v.442 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  92. Du brillant clinqualier Boniface Rapin. v.443 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  93. Chut. Laissons en blanc mon nom ; v.451 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  94. Je réglerai le nom, l'habit et la dépense. v.454 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  95. Qui vient par la moitié trancher mon héritage ; v.461 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  96. Qu'ici j'obtienne au moins que ta langue sois sage. v.462 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  97. Et ma langue et mes yeux : et quand je te verrai, v.463 (Acte 2, scène 3, LAURETTE)
  98. Pour te faire plaisir je te méconnaîtrai. v.464 (Acte 2, scène 3, LAURETTE)
  99. Je puis changeant d'habit être mieux éclairci... v.467 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  100. La parure du moins aide à parler aux hommes. v.470 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  101. Ce caissier lui parlait ; est-ce de mon affaire ? v.474 (Acte 2, scène 4, LE-CHEVALIER)
  102. Contre vous du chagrin, même de la colère. v.481 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  103. Ai-je pu vous déplaire ? v.482 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  104. Oui, vous m'avez déplu, voulant trop m'obliger. v.483 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  105. Avec moi les égards ne sont jamais en place : v.486 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  106. Du plaisir d'être aimé c'est m'ôter la moitié v.492 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  107. Je m'en plains, et voici là-dessus mes scrupules, v.493 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  108. Je blâme tout ami qui me flatte d'abord ; v.495 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  109. Qui prend trop mon parti contre la médisance : v.497 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  110. Je veux que la raison me juge et non le coeur ; v.500 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  111. Ensuite quel plaisir quand on me rend justice ! v.502 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  112. Ah je vous la rends bien, monsieur, assurément, v.503 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  113. Et vous, madame, et vous, vous avez la faiblesse v.510 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  114. Si j'appelais amour l'ardeur impatiente v.525 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  115. De plus j'ai deviné la fille par la mère. v.530 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  116. J'ai cru la voir, v.531 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  117. Et je la vois en vous comme dans un miroir. v.532 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  118. Et vous l'imaginant à moi très ressemblante. v.533 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  119. C'est-à-dire à peu près ; car elle a la jeunesse : v.537 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  120. Il est vrai, je n'ai pas encore la vieillesse ; v.538 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  121. Vous verrez dans ma fille un éclat, des brillants... v.540 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  122. Que j'imagine moi la voir en vous aussi. v.544 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  123. Et je vous prouverai malgré la médisance, v.545 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  124. Qu'aimer sur des récits est dans la vraisemblance ? v.546 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  125. Sans aucun risque après on se laisse charmer. v.556 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  126. Je vais lui déclarer ce que j'ai résolu. v.560 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  127. Si le fard s'en mêlait... v.573 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  128. Et fait qu'on est moins bien en voulant être mieux : v.575 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  129. C'est ajouter un faux au vrai de la nature, v.577 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  130. Et c'est presque un mensonge enfin que la parure. v.578 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  131. Mais c'est un beau défaut que la force d'esprit. v.580 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  132. La première je veux lui dire ce secret. v.583 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  133. S'il la veut céder. v.587 (Acte 2, scène 6, LE-CHEVALIER)
  134. Tout autre chose, hélas ! À présent m'intéresse. v.594 (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  135. Si je vous en parlais je serais imprudent, v.595 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  136. Et d'abord je voulais l'épouser tout de même. v.602 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  137. Pas tant pourtant : je vais vous expliquer tout cela. v.603 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  138. Tous compères, voisins, de la même fabrique. v.605 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  139. Je cherche, voyez-vous, la bonté dans les femmes. v.614 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  140. Bon ! C'est bien la beauté qui fait mon embarras, v.619 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  141. Les yeux plus_ou_moins grands, la bouche plaie ou ronde, v.621 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  142. Le teint ou blanc ou brun, la tête ou noire ou blonde, v.622 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  143. Comment peut-on aimer les femmes pour cela ? v.623 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  144. La raison j'en conviens est bien plus désirable. v.625 (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  145. C'est la raison qui rend la femme raisonnable. v.626 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  146. De l'autre la gaîté pour mon âge fait mieux ; v.628 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  147. La Mariane. v.630 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  148. On suit son penchant dans la vie, v.630 (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  149. Je veux la Mariane, à cela j'ai conclu ; v.632 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  150. Après avoir paru charmé de la cadette, v.638 (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  151. Sur les portraits flatteurs que sa mère m'a faits ? v.639 (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  152. Pourquoi me plaît-il tant, s'il doit être pour elle ? v.646 (Acte 2, scène 10, ANGÉLIQUE)
  153. Angélique la suit, c'est curiosité. v.647 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
  154. Car je vais vous déplaire en faisant un aveu... v.660 (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  155. Je tâche à démêler la cause d'un effet v.663 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  156. Déclarez-vous donc mieux, la chose est ambiguë. v.677 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
  157. Ma déclaration n'est que trop ingénue. v.678 (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  158. Mon visage n'avait encor glacé personne ; v.686 (Acte 2, scène 10, MARIANE)
  159. Mais jamais de déplaire on n'eût tant de plaisir. v.687 (Acte 2, scène 10, MARIANE)
  160. Que cette vue, hélas, est fatale pour moi ! v.692 (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  161. Entre Angélique et vous bien plus de ressemblance ? v.694 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  162. Je ne prévoyais pas la fin de tout ceci. v.700 (Acte 2, scène 10, MARIANE)
  163. Que cet aveu me plaît ! Qu'il me paraît sincère ! v.701 (Acte 2, scène 10, ANGÉLIQUE)
  164. J'admire ici l'effet que la franchise opère ; v.702 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
  165. Il dit que tu lui plais, et je vois qu'il t'a plu, v.704 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
  166. Car je lis dans tes yeux malgré la modestie. v.705 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
  167. Tant mieux, c'est là la sympathie. v.706 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
  168. J'interromps vos plaisirs : j'entrevois ses raisons ; v.707 (Acte 2, scène 10, MARIANE)
  169. Ou Dorante voulant devenir mon époux, v.711 (Acte 2, scène 10, MARIANE)
  170. Si je blâme l'intrigue au moins l'éclat me plaît. v.720 (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  171. Dès qu'elle se déclare en un sens je l'excuse. v.722 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  172. Qu'à la haine du moins la franchise soit jointe ; v.726 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  173. Ah que j'ai du plaisir à voir que par hasard v.731 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
  174. Car il m'a déclaré qu'il voulait la cadette. v.733 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
  175. C'est-à-dire combler par contrat vos plaisirs. v.740 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
  176. Je ne la prendrai pas, et dans l'instant je pense... v.742 (Acte 2, scène 10, MARIANE)
  177. Vous le saurez ; permettez, s'il vous plaît, v.748 (Acte 2, scène 11, LAURETTE)
  178. Qu'entends-je ? Que dit-elle ? Hélas ! Puis-je espérer ?... v.751 (Acte 2, scène 11, MARIANE)
  179. Sa Laurette qui sort vient de m'en assurer ; v.757 (Acte 3, scène 1, MARIANE)
  180. Ah ! S'il faut qu'une fois la Marquise s'explique v.759 (Acte 3, scène 1, MARIANE)
  181. Il vient, n'éclatons point, sans doute il préviendrait... v.766 (Acte 3, scène 1, MARIANE)
  182. Je vous éclaircirais moi-même sur vos doutes. v.772 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
  183. De la société sont des liens durables ; v.776 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
  184. Entre époux refroidis les éclaircissements v.778 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  185. La froideur saisirait l'ami le plus intime ; v.788 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  186. Glace entre les amants, haine entre les époux ; v.789 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  187. Qui cache sa pensée altère la franchise v.795 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
  188. Qui la cache ? Non pas, dites qui la déguise. v.796 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  189. Ne pas tout dire c'est dissimulation. v.797 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
  190. Sommes-nous rivaux ? Non, nous n'aimons pas la même : v.807 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
  191. Aux pupilles laisser chacune leur amant : v.810 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  192. C'est d'échauffer d'abord la conversation, v.818 (Acte 3, scène 2, MARIANE)
  193. Afin que parlant trop à l'envi l'un de l'autre, v.819 (Acte 3, scène 2, MARIANE)
  194. En cela vous avez un de ces grands talents v.821 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  195. Avoir en parlant trop l'art de dissimuler ! v.826 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
  196. Laissons les hyperboles, v.828 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  197. Quand je vois que je puis me déclarer sans crainte, v.832 (Acte 3, scène 2, MARIANE)
  198. Je vous déclare donc qu'on détrompe Angélique. v.835 (Acte 3, scène 2, MARIANE)
  199. La Marquise qui vient avec elle s'explique, v.836 (Acte 3, scène 2, MARIANE)
  200. Un éclaircissement les doit instruire à fond v.837 (Acte 3, scène 2, MARIANE)
  201. Je vous laisse, monsieur, entre vos deux maîtresses. v.840 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  202. Ce que l'on attend point cause de la surprise ; v.847 (Acte 3, scène 3, LE-CHEVALIER)
  203. Qui ? Madame la Marquise. v.859 (Acte 3, scène 3, LE-CHEVALIER)
  204. Ne vous soyez pas dit d'abord ce fait si clair. v.865 (Acte 3, scène 3, LE-CHEVALIER)
  205. Vous vous moquez d'oser tenir un tel langage. v.867 (Acte 3, scène 3, LA MARQUISE)
  206. En fondant sur l'estime et sur la convenance v.871 (Acte 3, scène 3, LA MARQUISE)
  207. Puis-je écouter cela ? Que ce discours me pique ! v.876 (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  208. Si cet amour subit, et dont la violence v.888 (Acte 3, scène 3, LE-CHEVALIER)
  209. Il me parlait ainsi, j'en conviens. v.897 (Acte 3, scène 3, LA MARQUISE)
  210. De te laisser duper auras-tu la faiblesse ? v.900 (Acte 3, scène 3, MARIANE)
  211. Je vous laisse. Peut-être aurai-je aussi mon tour, v.910 (Acte 3, scène 3, LA MARQUISE)
  212. Sa franchise a paru plus brillante en ce jour. v.921 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  213. Que vous ayez déjà si vite fait éclat : v.933 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR-FRANCHARD)
  214. Vous amenez déjà vos parents à la noce. v.935 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR FRANCHARD)
  215. Le Chevalier Valère, hé laquais qu'on m'annonce. v.940 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR-FRANCHARD)
  216. Sur l'illustre guerrier, dont bien souvent la gloire v.956 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  217. Affrontant les écueils, la tempête et les flots, v.961 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  218. Venez-vous à la noce ici, sans tant d'histoire ? v.964 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  219. Êtes-vous Chevaliers de la même famille ? v.967 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  220. Cela se pourrait bien, car la mienne en fourmille. v.968 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  221. Dans les brouillards on voit la tige des Valères, v.971 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  222. Ne plaisantons jamais sur des faits d'importance. v.976 (Acte 3, scène 7, LE-CHEVALIER)
  223. Mais moi je ne suis point de ces brillants Valères, v.979 (Acte 3, scène 7, LE CHEVALIER)
  224. Et comme dit monsieur, je vois là des brouillards. v.990 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  225. C'est de prendre votre heure en vous donnant la mienne, v.992 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  226. Pour la succession d'un feu Rapin... v.993 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  227. Ouais ! Mais cela m'étonne, v.995 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  228. Car il n'avait vaillant rien que son industrie. v.1003 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  229. Il faut chez nous un gendre en tout franc, clairement. v.1005 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  230. Mes preuves seront claires ; v.1008 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  231. Il m'a déplu d'abord par ses plaisanteries, v.1027 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  232. Je fuis le faux brillant des traits de railleries. v.1028 (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
  233. Cela me rend muet, moi, qui suis simple, uni. v.1030 (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
  234. Tout votre deux à deux me déplaît et me trouble. v.1040 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-FRANCHARD)
  235. Vous trouble, vous déplaît. Oh c'est tant pis pour vous. v.1041 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  236. Se troubler tout d'abord sur des choses si claires, v.1043 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  237. Dire que je suis double et que je vous déplais ! v.1054 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  238. Oui, ces deux mots me sont échappés de la bouche. v.1055 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-FRANCHARD)
  239. Il m'en échappe aussi, mais non quand cela touche v.1056 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  240. J'aime cela. v.1060 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-FRANCHARD)
  241. D'accord, de vertu, mais... Gare la dureté. v.1066 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  242. Vous avez mal parlé, je suis la bonté même, v.1072 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-FRANCHARD)
  243. Vous voilà tout trouvé, car ressemblance entière. v.1084 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-FRANCHARD)
  244. Je commence à voir clair, et pareille aventure... v.1092 (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  245. Ton amour ! Ton amour ! Ma patience est lasse v.1095 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR-FRANCHARD)
  246. Et la mère et l'aînée ayant leur voix chacune, v.1111 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR-FRANCHARD)
  247. J'ai calculé cela, ce sont deux voix contre une. v.1112 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FRANCHARD)
  248. À nos filles, pour vous, je ne vois plus de place. v.1116 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR-FRANCHARD)
  249. Doit rendre en ce moment la médisance vaine. v.1136 (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  250. Oui cela me blesse. v.1144 (Acte 4, scène 2, ANGÉLIQUE)
  251. Et qui pousse toujours la franchise à l'extrême, v.1155 (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  252. Mais quoi, vous citerai-je ici, comme un bien clair, v.1161 (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  253. Qui vous doublant ici, cache quelque mystère, v.1176 (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  254. Enfin monsieur Franchard voudra bien, s'il lui plaît, v.1178 (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  255. Oui ; mais après cela je ne veux plus attendre. v.1180 (Acte 4, scène 2, MONSIEUR-FRANCHARD)
  256. Que cet événement soit sur l'heure éclairci. v.1182 (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  257. Monsieur le Chevalier ? Bon, mon plaisir redouble v.1187 (Acte 4, scène 3, LAURETTE)
  258. Nous vous suivons. La chance est bien changée. v.1191 (Acte 4, scène 3, LAURETTE)
  259. Là, que monsieur Franchard vous doit livrer la somme... v.1199 (Acte 4, scène 5, LAURETTE)
  260. Voyant votre dépit tantôt après l'éclat, v.1202 (Acte 4, scène 5, LAURETTE)
  261. Mais en amour la femme, hélas, revient de loin. v.1205 (Acte 4, scène 5, LAURETTE)
  262. Laisse-moi. v.1206 (Acte 4, scène 5, LA MARQUISE)
  263. Laisse-moi, te dis-je. v.1207 (Acte 4, scène 5, LA MARQUISE)
  264. Ah j'en augure bien, l'amour me la ramène. v.1211 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
  265. Je vous vois agité, la démarche incertaine, v.1212 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  266. Entre ce que j'estime, hélas ! Et ce que j'aime, v.1216 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
  267. Vois-je l'objet ? Je suis la pente qu'amour donne : v.1219 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  268. Je crains de me flatter, ou d'être trop rigide, v.1224 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  269. Car d'un objet brillant la présence transporte. v.1232 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  270. Brûler, être enchanté, l'on entend ce langage : v.1236 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
  271. La mort réellement se peut-elle exiger ? v.1238 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  272. Ces termes ne se sont jamais pris à la lettre, v.1239 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  273. Je puis donc me flatter qu'en amour vos paroles v.1243 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  274. Le mot de violent promet-il la constance : v.1247 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
  275. C'est là flatter mon espérance : v.1248 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  276. Eh ! C'est ce qui m'alarme. v.1251 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
  277. Dans Angélique, c'est la beauté qui me charme, v.1252 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  278. Mais c'est la beauté seule au fond. v.1253 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  279. Ce serait la tromper. v.1262 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
  280. Ne la voyant point vous guéririez, je pense. v.1263 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  281. Mais... de ne la plus voir. v.1265 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  282. La force du devoir, de la reconnaissance. v.1268 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
  283. Hâtant la guérison... v.1270 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  284. Est-ce inconstance, Hélas ! Qu'un retour de raison ? v.1277 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
  285. À la raison qui prend le plus riche parti. v.1282 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  286. Expliquez-vous, madame, s'il vous plaît. v.1286 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
  287. Si vous faites céder l'amour à la raison, v.1290 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  288. Voyons si par la peur je pourrai le contraindre v.1304 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  289. Ce rival donnerait la moitié de son bien, v.1321 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  290. Je suis ému, mais c'est sur votre ressemblance. v.1331 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  291. En la vie une fois ne pourrai-je pas me taire ? v.1335 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
  292. La tendre émotion que pour vous j'ai sentie. v.1344 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  293. Voici la crise, tenons bon. v.1345 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  294. J'attends les mots touchants qu'amènera la peur. v.1350 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  295. Quoi la force du sang !... v.1355 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  296. Le seul langage encor que me tient la nature, v.1356 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  297. Mon seul trouble est causé par la succession. v.1358 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  298. La voix de la nature est étouffée en toi, v.1362 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  299. Je te plains, cher cousin, et c'est ton besoin même, v.1364 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
  300. Qui redoublant en moi de tendres mouvements, v.1365 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
  301. Tu me cèdes ta part de la succession ? v.1369 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  302. Par les rapports du sang et de la sympathie. v.1371 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  303. J'entends de la nature à présent le langage ; v.1376 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  304. Par la force du sang tu cèdes l'héritage, v.1384 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  305. Par la force du sang je te fais riche époux, v.1385 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  306. Par la force du sang je les trahirai tous. v.1386 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  307. De t'avoir vu parler tantôt à la Marquise, v.1388 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  308. Qu'elle veut un éclaircissement. v.1390 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  309. De dire ce qu'il sait, je veux le laisser maître. v.1416 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
  310. Non, je crains sa complaisance, v.1419 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
  311. L'ouverture de coeur, la cordialité v.1421 (Acte 4, scène 9, LE CHEVALIER)
  312. Qu'il faut, pour dire en tout nûment la vérité. v.1422 (Acte 4, scène 9, LE CHEVALIER)
  313. Je veux sur la Marquise une réponse claire. v.1426 (Acte 5, scène 1, ANGÉLIQUE)
  314. Qu'avez-vous dit enfin ? Et qu'a dit la Marquise ? v.1433 (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  315. Ce que son coeur discret voulait dissimuler. v.1436 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  316. La Marquise plus tendre et plus vive... v.1439 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  317. L'amour qui porte à faux, pour la femme est mortel. v.1443 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  318. La Marquise au cousin présentait le cartel, v.1444 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  319. Eh laissez-le finir. v.1448 (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  320. Il vous la congédie. v.1449 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  321. Cousin, en ce moment que tu la dois instruire. v.1453 (Acte 5, scène 2, LE-CHEVALIER)
  322. Madame, il est trop vrai, pour vous il la méprise. v.1457 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  323. Ah ! Brisons là-dessus, respectons la Marquise. v.1458 (Acte 5, scène 2, LE-CHEVALIER)
  324. J'aime en lui ce respect, lorsqu'il la sacrifie. v.1461 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  325. Non, c'est trop me flatter. v.1472 (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  326. Je vous sacrifierais, hélas ! Cent millions. v.1480 (Acte 5, scène 2, ANG?LIQUE)
  327. Je voudrais là-dessus qu'on réformât la loi, v.1488 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  328. Dans les mains d'un aîné dont on attend la mort ? v.1491 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  329. La loi fait qu'un cadet la souhaite. A-t-il tort ? v.1492 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  330. Oui, son sincère amour... La soeur ici s'avance, v.1501 (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  331. Sa naissance, son nom, tout pour lui s'éclaircit. v.1504 (Acte 5, scène 3, MARIANE)
  332. Et las de ces détails ne veut plus de délais. v.1511 (Acte 5, scène 3, MARIANE)
  333. Par des rapports forcés le vraisemblable au faux ; v.1528 (Acte 5, scène 4, LA MARQUISE)
  334. Leur rend-il vraisemblable un tel événement ? v.1532 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  335. Un éclair qu'il faut suivre ; v.1537 (Acte 5, scène 4, LAURETTE)
  336. Ce qui la doit enfin tirer de son erreur. v.1548 (Acte 5, scène 5, LA MARQUISE)
  337. Qu'un défit d'obliger les filles et la mère : v.1553 (Acte 5, scène 5, LA MARQUISE)
  338. Je veux mes sûretés avant la signature ; v.1561 (Acte 5, scène 7, RAPIN)
  339. Que tu ne prétends rien à la succession. v.1563 (Acte 5, scène 7, RAPIN)
  340. Encore Laurette ? Ô Ciel ! v.1564 (Acte 5, scène 7, LE-CHEVALIER)
  341. Quelle exclamation. v.1564 (Acte 5, scène 7, RAPIN)
  342. Mon nom n'est plus Rapin, souviens-toi de cela. v.1568 (Acte 5, scène 7, RAPIN)
  343. D'où vient l'étonnement que je vois à Laurette ? v.1570 (Acte 5, scène 7, MARIANE)
  344. Oui, je vous dirai la chose. v.1573 (Acte 5, scène 7, RAPIN)
  345. Mais tu perds la mémoire. v.1582 (Acte 5, scène 7, RAPIN)
  346. Je t'ai parlé vingt fois, à propos de cela, v.1583 (Acte 5, scène 7, RAPIN)
  347. Il sera de la noce, et nous allons bien rire. v.1597 (Acte 5, scène 7, LAURETTE)
  348. D'un fait rare et plaisant qui peut vous consoler. v.1599 (Acte 5, scène 7, LAURETTE)
  349. Du ton qu'elle prend-là que je suis alarmé ! v.1603 (Acte 5, scène 8, RAPIN)
  350. las ! Mon cher cousin, nous tombons en roture ; v.1605 (Acte 5, scène 8, RAPIN)
  351. De notre parenté Laurette va conclure v.1606 (Acte 5, scène 8, RAPIN)
  352. Qu'à présent contre nous la perfide s'explique. v.1610 (Acte 5, scène 8, RAPIN)
  353. Laisse-moi. v.1615 (Acte 5, scène 8, LE-CHEVALIER)
  354. Mais cette confidence à moi seule me flatte. v.1626 (Acte 5, scène 9, MADAME ARGANT)
  355. Car si vous n'estimez en moi qu'un nom brillant, v.1628 (Acte 5, scène 9, LE-CHEVALIER)
  356. Que la naissance... v.1629 (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  357. Oh tout cela n'est rien v.1631 (Acte 5, scène 9, MADAME ARGANT)
  358. Au prix de la personne. v.1632 (Acte 5, scène 9, MADAME ARGANT)
  359. La France a tort, monsieur, l'usage a tort aussi. v.1639 (Acte 5, scène 9, MADAME ARGANT)
  360. Quoi de cela, monsieur, vous aviez du souci ? v.1640 (Acte 5, scène 9, MADAME ARGANT)
  361. À la guerre a donné le nom de Chevalier, v.1644 (Acte 5, scène 9, LE-CHEVALIER)
  362. J'eus contre un capitaine une sanglante affaire, v.1646 (Acte 5, scène 9, LE-CHEVALIER)
  363. Vous comprenez cela très clairement, v.1656 (Acte 5, scène 9, LE-CHEVALIER)
  364. Peut-être en expliquant la chose à sa manière, v.1658 (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  365. Laissez-moi là-dessus être votre avocate, v.1661 (Acte 5, scène 9, MADAME ARGANT)
  366. Je lui ferai goûter vos raisons, je m'en flatte ; v.1662 (Acte 5, scène 9, MADAME ARGANT)
  367. Paix donc, tout à la fois vous me parlez toujours, v.1672 (Acte 5, scène 10, MONSIEUR-FRANCHARD)
  368. Chacun à la sienne. v.1682 (Acte 5, scène 10, MADAME ARGANT)
  369. Oui, vous toute la première. v.1682 (Acte 5, scène 10, MONSIEUR-FRANCHARD)
  370. Eh bien en êtes-vous pour cela moins sincère ? v.1685 (Acte 5, scène 10, MADAME ARGANT)
  371. Êtes-vous pour cela moins bonne femme. v.1688 (Acte 5, scène 10, MONSIEUR-FRANCHARD)
  372. C'est-à-dire point tendre et point dans la nature. v.1690 (Acte 5, scène 10, LE-CHEVALIER)
  373. Oui, chacun a la sienne, v.1693 (Acte 5, scène 10, LE-CHEVALIER)
  374. Chacun a sa faiblesse, excusez donc la mienne. v.1694 (Acte 5, scène 10, LE CHEVALIER)
  375. Ces paraphrases-là m'ont trop alambiqué. v.1704 (Acte 5, scène 10, MONSIEUR-FRANCHARD)
  376. Moi, faire des complots ! Ma cause, c'est la vôtre, v.1709 (Acte 5, scène 10, LE-CHEVALIER)
  377. Quoi ce secret n'est pas secret ? Cela me choque. v.1714 (Acte 5, scène 10, MADAME ARGANT)
  378. Il a vu qu'en secret j'allais le dire à tous, v.1715 (Acte 5, scène 10, LAURETTE)
  379. Il vous en a donné la préférence à vous. v.1716 (Acte 5, scène 10, LAURETTE)
  380. Avez-vous dit ici tantôt à la Marquise. v.1721 (Acte 5, scène 11, ANGÉLIQUE)
  381. Ah bon ! Voici la crise. v.1722 (Acte 5, scène 11, LAURETTE)
  382. La jalouse Marquise a mal tourné la chose. v.1726 (Acte 5, scène 11, LE-CHEVALIER)
  383. La cabale l'emporte, et la fille et la mère v.1729 (Acte 5, scène 11, LE CHEVALIER)
  384. Il se glace pour moi, brûle pour Angélique : v.1734 (Acte 5, scène 11, MARIANE)
  385. Il gagnait par raison la prudente Marquise : v.1738 (Acte 5, scène 11, MARIANE)
  386. Contrefaire l'amour est pis que tout cela. v.1748 (Acte 5, scène 11, MADAME ARGANT)
  387. De l'avoir démasqué je prends pour moi la gloire, v.1753 (Acte 5, scène 12, LAURETTE)
  388. Et je vous laisse à vous le prix de la victoire. v.1754 (Acte 5, scène 12, LAURETTE)
  389. Cela passe bien vite, et tu t'en guériras ; v.1767 (Acte 5, scène 13, MONSIEUR-FRANCHARD)

LE FAUX HONNÊTE HOMME (1703)

  1. Hé bien, la preuve ? (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  2. Je suis bienheureuse que feu mon mari ait choisi Monsieur Ariste, pour lui laisser tout son bien préférablement à ce capitaine qui n'est point honnête homme comme lui. (Acte 1, scène 1, LA-VEUVE)
  3. Ce Capitaine n'est point honnête homme : pourquoi dites-vous cela ? (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  4. Je ne me défends point d'avoir pour lui de l'estime et de la vénération. (Acte 1, scène 1, LA-VEUVE)
  5. Oui, de la vénération tendre et passionnée. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  6. Combien de femmes croient n'aimer que la vertu ; et c'est le vertueux qu'elles aiment. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  7. Cela ne m'a jamais frappée. (Acte 1, scène 1, LA-VEUVE)
  8. Sa probité est bien bâtie, bien sur ses jambes : je ne m'étonne plus que vous n'ayez en lui une confiance aveugle, l'amour joint à votre opiniâtreté naturelle, ô que cela va faire un bel entêtement. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  9. Cela est vrai. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  10. Votre nièce et moi nous n'en parlons que pour votre bien : nous sommes au désespoir que votre mari soit mort éloigné de vous dans un voyage ; s'il était mort ici, nous aurions pu nous faire laisser cette succession-là, et nous en aurions mieux usé avec vous, que Monsieur Ariste n'en usera ; nous n'aurions gardé qu'un petit bien honnête, pour nous marier honnêtement. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  11. Ma nièce n'a nulle envie d'être mariée ; et ce matin encore elle m'a dit les plus belles morales du monde sur son inclination pour la retraite. (Acte 1, scène 1, LA-VEUVE)
  12. La voilà qui descend : tu vas entendre ce qu'elle me va dire elle-même. (Acte 1, scène 1, LA-VEUVE)
  13. La joie, que vous avez de tout quitter, est très louable. (Acte 1, scène 2, LA-VEUVE)
  14. Cela est heureux. (Acte 1, scène 2, LA VEUVE)
  15. Quand on n'a pas le moyen de se marier, haïr naturellement le mariage, cela est heureux ! (Acte 1, scène 2, LA-VEUVE)
  16. Çà il faut que j'entre pour un moment dans l'appartement de la Marquise. (Acte 1, scène 2, LA-VEUVE)
  17. Elle me demande Monsieur Ariste pour être arbitre dans une affaire : je ne suis pas la seule qui aie confiance en lui. (Acte 1, scène 2, LA VEUVE)
  18. Je vais voir un peu cela. (Acte 1, scène 2, LA-VEUVE)
  19. Comme cette nouvelle l'a étourdie : elle aime Valère, ou je suis bien trompée, faisons-lui avouer la chose. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  20. Il est bon d'en parler, car nos résolutions sont faibles, et quand ce n'est qu'à force de raisonnements forts qu'une femme a de la force, il faut qu'elle parle sans cesse pour se fortifier le coeur. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  21. Je te l'ai avoué cent fois, je n'ai pris le parti de la retraite que par raison ; mais après tout en faut-il tant pour quitter Paris ? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  22. Non vraiment : que feriez-vous à Paris ; vous n'avez ni vanité, ni coquetterie ; vous n'êtes ni joueuse, ni musicienne ; vous ne serez jamais solliciteuse de Juges, ni marieuse du quartier : et pour conter des nouvelles, babiller, et médire un peu, vous aurez cela en retraite tout comme en plein monde. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  23. J'y trouverai la tranquillité d'esprit. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  24. Quelque bonne amie que vous laissez ici, vous en ferez quelque autre là-bas ; perdre l'amitié d'une femme, et gagner celle d'un autre, ce n'est rien perdre, ni rien gagner. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  25. Les vieillards sont ennuyeux, les hommes raisonnables ne réjouissent guère, pour les jeunes gens je ne vous en parle point, car vous les haïssez. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  26. Moi, qui vous parle je n'ai quasi pas vu un certain valet de chambre de Monsieur Ariste, qu'on nomme Flamand. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  27. Faites la sage, vous avez ces mêmes idées, vous tâchez de les laisser à Paris ces idées-là ; mais je crains qu'elles n'aillent vous atteindre là-bas dans votre solitude. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  28. Ariste est doucereux, fade ; celui-ci est brusque piquant, des manières grossières, il paraît même un peu dur, mais dans le fond c'est la meilleure âme... (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  29. Vous m'obligerez sensiblement, Monsieur, de me dire toutes les particularités que vous ne m'avez point écrites. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  30. Vous ne m'aimiez guères, quand vous me fîtes un passe-droit pour épouser le défunt ; on dit que vous en allez encore épouser un second : combien me ferez-vous passer encore de maris sous la moustache. (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
  31. En débarquant à Marseille, j'appris que mon ami s'y mourait, j'y cours, je trouve le mourant investi de quelques amis de voyage, de quelques héritiers, et autres corsaires qui vont en course, sur ceux qui meurent sans enfants ; il a tout donné à un ami, me dit-on, cela me mit en colère. (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
  32. Comment morbleu tout à cet homme-là, et à moi rien, je fends la presse ; et à moi rien morbleu ; que tout le monde sorte, et à moi rien, qu'on me laisse seul avec lui, ventrebleu, je veux l'exhorter à mourir. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  33. Tout ce que mon mari a fait, est bien fait, il avait du discernement, et je ne suis point fâchée qu'il ait eu de la confiance en Monsieur Ariste. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  34. Oui à présent mais je suis de la vieille mer. (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
  35. Je vous laisse aller. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  36. Vous voyez, ma nièce, qu'il n'est point question de vous dans tout cela, je vais songer à vous faire partir dès demain matin. (Acte 1, scène 4, LA VEUVE)
  37. Frosine, comme j'ai vu la Marquise une fois ou deux chez ma tante, je crois que la bienséance veut que je la voie avant de partir. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  38. Sans doute, vous ne sauriez vous dispenser de voir la mère, car le fils est avec elle. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  39. Non, Frosine, je ne la verrai point. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  40. La Marquise est une réjouie, une folle qui n'aime qu'à rire, une babillarde qui ne vous parlerait que du plaisir qu'elle a de marier son fils... Vous ne devez plus penser qu'à partir. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  41. Je veux pourtant tâcher de travailler pour vous, et je vais m'éclaircir avec le Capitaine d'une pensée, qui me roule dans la tête depuis hier. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  42. La Marquise sort, elle est seule ; prenons ce moment pour lui dire adieu. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  43. Madame_la_Comtesse vous attend à cinq heures. (Acte 1, scène 6, JASMIN)
  44. Mais, Madame, vous ne pouvez pas aller partout là tout à la fois. (Acte 1, scène 6, JASMIN)
  45. Je serai aujourd'hui de toutes les parties de plaisir ; je me sens d'une joie, d'une gaîté... (Acte 1, scène 6, LA-MARQUISE)
  46. On dit que feu votre oncle ne vous a rien laissé en mourant : la triste mort que cette mort-là ! (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  47. Le veuvage est un sujet de tristesse, quand on y voit un mari perdu ; voyez-y la liberté trouvée, sujet de joie. (Acte 1, scène 6, LA-MARQUISE)
  48. J'allais prendre congé de vous, Madame ; je pars aujourd'hui. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  49. Je voulais faire amitié avec vous. (Acte 1, scène 6, LA-MARQUISE)
  50. Votre physionomie m'a réveillé l'idée de feue votre mère que j'estimais fort ; car elle était toute de mon humeur, n'aimant qu'à se réjouir, ne prenant part aux chagrins de personne, pas même aux siens propres ; la brave femme que c'était ! (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  51. Elle n'avait point de tête, point de conduite, car elle a mangé tout son bien et le vôtre : avec cela elle ne laisse pas d'avoir une espèce d'économie ; elle savait ménager le temps pour les plaisirs, elle les arrangeait si justes et si serrés, qu'elle ne laissait pas un moment de vide pour les occupations chagrinantes ; pas un moment pour ses affaires, ni pour son mari. (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  52. Oui, j'allais me désennuyer en ville, pendant que Monsieur Ariste terminera une affaire importante que j'ai. (Acte 1, scène 6, LA-MARQUISE)
  53. Est-ce parce que la mariée sera laide ? (Acte 1, scène 7, LA-MARQUISE)
  54. Mais Madame ; vous ne m'avez averti qu'hier de ce mariage, vous voulez le terminer aujourd'hui ; cela est un peu précipité. (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  55. On se repent souvent, quand on n'a pas eu la liberté du choix. (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  56. Je te la laisse, mon fils, je te laisse la liberté du choix ; tu peux choisir ou d'épouser aujourd'hui, ou d'être déshérité. (Acte 1, scène 7, LA-MARQUISE)
  57. À la vérité mon fils sera riche, si je meurs quelque jour. (Acte 1, scène 7, LA-MARQUISE)
  58. Retranchons ce mais-là ; tu connais mon humeur, et tout en riant, je mettrais mon bien à fonds perdu : j'ai besoin d'un gros revenu pour vivre ; les plaisirs sont si chers à Paris : je n'en sais qu'un à bon marché, c'est de médire du tiers et du quart ; ce plaisir-là ne coûte rien, aussi je m'en donne. (Acte 1, scène 7, LA-MARQUISE)
  59. Écoutez, ma mère, vous avez de la confiance à Monsieur Ariste, je lui remettrai mes intérêts entre les mains, je ferai ce qu'il me conseillera. (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  60. Venez me trouver tous deux chez le père et la mère de celle dont tu seras aujourd'hui le mari. (Acte 1, scène 7, LA-MARQUISE)
  61. Je ne vous dis pas adieu, Mademoiselle, je veux que vous restiez pour voir la noce de mon fils, je la ferai magnifique, cela vous réjouira. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
  62. Pour supporter celui qui me menace, j'aurais besoin de votre force d'esprit : souffrez que je me plaigne à vous du mariage cruel, où ma mère veut me contraindre. (Acte 1, scène 8, VALÈRE)
  63. Je n'ose l'avouer à ma mère ; car celle que j'aime ne peut plus espérer d'être riche, et ma mère ne connaît d'autre mérite que celui des richesses ; elle n'aurait nul égard au plus sincère amour, à l'ardeur la plus tendre, à la plus violente passion. (Acte 1, scène 8, VALÈRE)
  64. La mienne n'est point aveugle, et je vois dans celle que j'aime un mérite brillant, et une raison solide. (Acte 1, scène 8, VALÈRE)
  65. Pour peu qu'elle ait de raison, elle doit ménager la vôtre en cessant de vous voir. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  66. Pour vous mettre dans la nécessité d'obéir, celle que vous aimez doit vous ôter toute espérance. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  67. Est-ce là ce que vous feriez, si vous étiez à sa place ? (Acte 1, scène 8, VALÈRE)
  68. Je suppose, si vous voulez, qu'elle vous estime : c'est pour cela qu'elle doit craindre les soupçons et les froideurs qui suivent d'ordinaire un mariage inégal. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  69. Celui qui a tout donné, soupçonne aisément d'ingratitude ; et celui qui a tout reçu, croit toujours voir la froideur et le repentir. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  70. Ne me donnez point le chagrin mortel d'avoir causé la ruine... d'un homme dont le mérite... (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  71. Est-ce que je me flatte ? (Acte 1, scène 9, VALÈRE)
  72. Il y a eu ici de la déclaration. (Acte 1, scène 10, FROSINE)
  73. Mais pensons au plus pressé : et pour gagner la confiance du Capitaine, faisons ce que je viens de lui promettre. (Acte 1, scène 10, FROSINE)
  74. Bonjour, l'aimable Flamand. (Acte 1, scène 11, FROSINE)
  75. las ! (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  76. Cela viendra, l'emploi d'homme d'honneur est comme celui d'avocat, il n'est lucratif que pour les doyens. (Acte 1, scène 11, FROSINE)
  77. Je n'apprendrai jamais à être honnête homme, cela est trop difficile : je croyais d'abord que pour être honnête homme, il n'y avait qu'aller tout droit à la boulevue ; mais il faut bien plus de façons. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  78. Mon Maître rêve jour et nuit, pour attraper une certaine perfection, qu'il appelle de la pr... probité ; l'y voilà venu à la fin, mais il est l'unique, et il le dit lui-même ; non, dit-il, il n'y a plus de probité aux hommes, et le genre humain... le genre humain. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  79. Bon, mes gages, il s'amuse bien à cela. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  80. Il ne me paye point, mais c'est pour mon bien, car il veut me faire ma fortune tout à la fois : l'humeur de mon maître, c'est pour les grandes générosités. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  81. Oh tout plein ; on le vient chercher pour cela de tous les côtés, c'est lui qui va partout dans les maisons, faire les plus belles choses qui se fassent. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  82. Dis-moi un peu flamand, comment ton maître s'est-il introduit dans cette maison-ci, par exemple ? (Acte 1, scène 11, FROSINE)
  83. Oui : et elle lui parlait toujours du mari de la Veuve qui est mort, et disait qu'il était si bon homme, si bon, si bon, qu'il n'avait point d'esprit du tout. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  84. Oh dès que mon Maître le vit venir de loin, il courut jusques dans la rue pour l'embrasser : dame c'est là qu'il lui dit de belles choses de coeur... (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  85. Et plus l'autre se tuait de lui dire qu'il n'avait que faire d'argent, plus mon maître ne l'écoutait pas, et lui en voulait prêter à toute force ; si bien qu'à la fin je voyais que le coeur franc de mon Maître faisait quasi pleurer l'autre. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  86. Cela me fend le coeur aussi à moi. (Acte 1, scène 11, FROSINE)
  87. Mon Maître est la bonté même. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  88. Voilà-t-il pas encore à cette Marquise de céans, dès qu'il a vu qu'elle allait se ruiner, il a pris toutes ses affaires pour les profiter ; depuis qu'il s'en mêle, son bien a redoublé au double. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  89. Rentrez, vous dis-je, et laissez-moi rêver seule à mes affaires ? (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  90. Il fallait la mieux cacher à Valère ; une fille prudente doit s'épargner la honte d'une passion, dont elle n'aura pas le plaisir. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  91. Je n'ai qu'une chose à vous dire là-dessus ; votre tante est entêtée d'Ariste, elle l'épousera, si on n'y met ordre : il faut la désentêter de cet homme-là, c'est le noeud de l'affaire, et ce noeud sera difficile à dénouer ; car l'entêtement de votre tante est un entêtement de coeur. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  92. Par la confidence que le Capitaine t'a faite, je vois qu'il a aussi intérêt de désabuser ma tante de cet Ariste. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
  93. Le voici notre homme d'honneur, rentrez, laissez-moi suivre cette affaire-ci ? (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  94. Cela vous échappe, c'est par franchise que vous vous donnez des louanges. (Acte 2, scène 2, LE-CAPITAINE)
  95. Monsieur, avoir toujours la vérité dans la bouche, et le coeur sur les lèvres, n'est-ce pas un défaut, et le défaut le plus haïssable qu'on ait parmi les hommes ! (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  96. Cela est vrai. (Acte 2, scène 2, FROSINE)
  97. Il vous laisse par là tout son bien. (Acte 2, scène 2, LE-CAPITAINE)
  98. Le bien qu'il me laisse, était plus à moi qu'à lui. (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  99. Il en a disposé en homme équitable ; il s'est souvenu que ceci m'appartenait par certaines raisons secrètes... mais il s'en est souvenu, je dois les oublier moi ; quand on a obligé un ami, c'est une espèce d'ingratitude de s'en souvenir, on doit oublier bien des choses dans la vie, le mal que nos ennemis nous ont fait, le bien que nous avons fait à nos amis. (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  100. En sorte que c'est vous qui lui avez fait du bien ; on ne laisse pas de dire le contraire dans le monde. (Acte 2, scène 2, LE-CAPITAINE)
  101. Je suis ravi qu'on le publie ; cela fera honneur à la mémoire de mon ami. (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  102. Puisque vous ne lui avez nulle obligation de ce qu'il vous laisse, vous n'êtes point obligé d'en faire part à sa veuve. (Acte 2, scène 2, LE-CAPITAINE)
  103. C'est votre affaire : je vous laisse, adieu. (Acte 2, scène 2, LE-CAPITAINE)
  104. Nous sommes bienheureux, Monsieur, que vous soyez un homme d'honneur, véritable ; là, de ces hommes d'honneur qui ont de la conscience. (Acte 2, scène 3, FROSINE)
  105. Voici le moment qui va prouver, que quand j'ai de la confiance en quelqu'un, je ne me trompe jamais. (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
  106. J'en suis persuadée, vous m'avez conté tout cela. (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
  107. Enfin il vous a laissé tout ce bien-là : je compte que tout est à vous. (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
  108. Puisque vous le voulez, voyez cela vous-même ? (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
  109. J'en trouverai bien encore trois cents par delà, dont j'ai seul la connaissance ; il y avait cinq cent mille livres : si je traitais avec vous sur un autre pied, je serais un homme faux. (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  110. Hé bien Frosine, entends-tu cela ? (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
  111. Je dois plus faire encore : feu votre époux a eu dessein de vous laisser tout ce qu'il possédait ; tout ce qui lui appartenait, doit vous appartenir : je lui appartenais, j'étais à lui, je dois être à vous ; et mon devoir m'oblige à vous offrir mes biens, et ma personne. (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  112. Je ne puis pas ici répondre là-dessus ; il me faut du temps pour y penser : laissez-moi seule un moment dans ma chambre ; n'entrez point avec moi, Monsieur, je vous prie, n'entrez point, n'entrez point. (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
  113. Que j'ai bien fait, d'achever d'entêter la veuve par ces offres généreuses, avant qu'elle sache, qu'il y a un second Testament ! (Acte 2, scène 5, ARISTE)
  114. Car enfin mes correspondants m'ont donné des avis sûrs : oui : le Capitaine a un autre Testament qui détruit le mien ; il n'a pas voulu le montrer d'abord ; je pénètre ses vues, il me veut détruire auprès de la Veuve, pour avoir et la veuve et le bien ; mais au moins le pas que je viens de faire, me servira auprès de la Marquise, et je... (Acte 2, scène 5, ARISTE)
  115. Cela n'empêche pas que je n'écoute, car il y a toujours à profiter avec vos secrets. (Acte 2, scène 5, FLAMAND)
  116. J'ai profité que j'enrage, d'avoir entendu quand vous disiez à la veuve que vous lui donnez votre bien, et que vous épousez votre personne avec elle. (Acte 2, scène 5, FLAMAND)
  117. Cela est bien mal à vous de vous ruiner exprès, avec une veuve qui n'a rien : faire du bien à tout le monde, enrichir les malheureux, voilà de vos tours, Monsieur, voilà de vos tours ; il faut avoir bien la rage, de la probité. (Acte 2, scène 5, FLAMAND)
  118. Cela est bon de donner tout par probité, quand on a rien ; mais à cette heure que vous voilà riche, ne soyez plus si honnête homme. (Acte 2, scène 5, FLAMAND)
  119. Flamand. (Acte 2, scène 5, ARISTE)
  120. La Marquise est-elle chez elle ? (Acte 2, scène 5, ARISTE)
  121. Je n'en sais rien ; mais je me plaindrai à elle, que vous voulez épouser la veuve. (Acte 2, scène 5, FLAMAND)
  122. Je vais lui dire moi-même, Flamand. (Acte 2, scène 5, ARISTE)
  123. C'est à quoi je pense, car ma fortune est attachée à la tienne : écoute, notre Veuve est entêtée de la vertu de ton maître ; pour la dégoûter de lui, si nous pouvions lui faire croire que ton Maître a quelques défauts. (Acte 2, scène 6, FROSINE)
  124. J'entends ; oui da, mon maître en fait quelquefois comme cela, qui paraissent d'abord, je ne sais comment, et puis il en fait les plus belles vertus du monde. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  125. Oui, que je viens de prendre à la poste. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  126. Il y a peut-être dans cette lettre quelque chose de ce que nous cherchons ; décachetons-la. (Acte 2, scène 6, FROSINE)
  127. Non pas, s'il vous plaît, diantre ! (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  128. Le mal n'est pas à décacheter les lettres des autres, car je l'ai vu faire à mon maître, je le pris une fois sur le fait, mais il m'apprit qu'il avait la bonne intention ; la bonne intention est permise. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  129. Sans doute : et comme nous avons la bonne intention. (Acte 2, scène 6, FROSINE)
  130. Oui, mais la fidélité à un maître : car mon maître dit que tous les crimes, ce n'est rien au prix de manquer de fidélité domestique. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  131. Il a raison, il a raison ; mais la vraie fidélité d'un domestique, c'est de faire le bien de son Maître, n'est-ce pas ? (Acte 2, scène 6, FROSINE)
  132. L'intention, oui... décachetons la lettre. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  133. Tiens, voilà comme il fit, on recolle cela, et il n'y paraît pas. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  134. Dès qu'il n'y paraît pas, cela est permis. (Acte 2, scène 6, FROSINE)
  135. Je sais qui c'est : cette Agnès avait prié mon maître de lui placer de l'argent ; elle voulait aussi du mariage, et mon Maître ne voulait point écrire tout cela ; car il a une méthode, qui dit que l'écriture et les contrats sont des friponneries, parce qu'il n'y a que les fripons, qui se méfient les uns des autres. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  136. Il fallut bien écrire, car un soir après souper il voulut l'épouser ; elle voulut un contrat elle, et lui voulait l'épouser sur sa parole, et cela fit une dispute. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  137. Elle le menace de publier certaines affaires d'un dépôt ; sais-tu cela ? (Acte 2, scène 6, FROSINE)
  138. Oh pour cela c'est une coquine ; car cette affaire-là fait la louange de mon Maître, c'est encore pour la parole. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  139. Un certain fripon lui avait donné des diamants par dépôt, mon maître m'a dit qu'il les avait rendus, et pourtant ce fripon-là se les voulait faire rendre deux fois : il fut à la Justice, le juge demanda tout haut à mon Maître, Avez-vous rendu les diamants ? (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  140. Ceci suffira pour empêcher que la Veuve n'épouse ton Maître : Je vais la montrer. (Acte 2, scène 6, FROSINE)
  141. Je dirai que c'est moi, qui l'ai été prendre à la Poste. (Acte 2, scène 6, FROSINE)
  142. Il ne le veut pas lui, car il sait qu'elle est riche, et c'est assez pour qu'il la refuse ; mais j'ai bien vu que la Marquise en a bien envie : premièrement, parce que tout le monde aime la perfection de mon Maître, et puis elle me donne de temps en temps de l'argent. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  143. Oui, ce que tu m'apprends me fait plaisir. (Acte 2, scène 6, FROSINE)
  144. Ne va pas dire cela au moins. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  145. Mon maître est bienheureux d'avoir un valet affectionné, c'est une belle chose que l'affection : hé, mon Maître me va demander la lettre. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  146. La Marquise n'est point chez elle ? (Acte 2, scène 7, ARISTE)
  147. Non, Monsieur, je m'en vais la chercher. (Acte 2, scène 7, FLAMAND)
  148. Il faut pourtant que je la voie au plus vite pour la faire déclarer ; car je vois que le Capitaine m'empêchera d'épouser cette veuve ; il faut presser la Marquise, c'est le plus sûr ; elle a dessein de m'épouser, il faut la faire déclarer. (Acte 2, scène 8, ARISTE)
  149. La tête me fend, je suis à demi morte : je viens de quitter le père et la mère de celle que mon fils épouse ; ce père et cette mère, les plus ennuyeux de tous les pères et mères, m'ont enfermée dans un cabinet pour m'assommer d'un détail de contrats, d'articles, de douaires, de préciputs : je m'échappe comme une furieuse, je sors du cabinet, je donne dans une embuscade de Notaires, d'Avocats qui me demandent la bourse ; allez vite disputer mon bien contre ces Arabes-là. (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  150. Vous me prenez dans un moment fâcheux, je ne puis plus avoir nulle liaison avec vous, il faut nous séparer ; en un mot, j'épouse la veuve de mon ami. (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  151. J'en suis restée muette, et c'est la première fois de ma vie que la parole m'a manquée : vous voulez épouser la Veuve ! (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  152. Que veut dire ce trop-là, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  153. Oui, Madame, je me suis engagé, je me suis lié, prévoyant que si je me laissais à moi-même, je succomberais au plaisir de me donner à vous : j'ai bien senti que mon coeur... mais Madame, la sincérité m'emporte au-delà du respect ; dès que j'ai une vérité sur le coeur, il faut qu'elle paraisse ; je n'ai pu vous cacher mon amour. (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  154. Je vous crois Monsieur, je vous crois, et je me sais bon gré d'avoir enflammé tant de probité pour moi, à qui l'amour répugne, parce que c'est une passion sérieuse ; je n'ai en vue qu'un mariage de commodité, que nous terminerons quand j'aurai marié mon fils. (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  155. Madame, je me dois à la Veuve de mon ami par mille raisons, et de plus, puis-je penser à vous sans commettre un crime ? (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  156. Tout cela est vrai : que vous êtes séduisante, Madame, de mette ainsi la raison du côté de l'amour ! (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  157. Vous me donnez le temps de terminer avec la veuve. (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  158. Mais si je vous épousais dès aujourd'hui, cela nuirait au mariage de mon fils ; voudrait-on se charger d'un fils que vous pourriez empêcher d'être unique ? (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  159. En nous mariant secrètement, nous pourrions cacher la chose, jusqu'à ce que votre fils fût pourvu. (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  160. Oh, je ne puis pas terminer sitôt, cela ferait tort à un fils dont je n'ai point lieu de me plaindre ; c'est tout ce que je pourrais faire s'il me désobéissait. (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  161. En la pressant trop, je serais suspect ; cependant ce Capitaine va publier ce testament, qui me dépossède ; la Marquise ne voudra plus de moi, il faut tout risquer pour la presser, si je pouvais l'irriter contre son fils, elle terminerait brusquement. (Acte 2, scène 10, ARISTE)
  162. Mais avant de vous déclarer mon secret, permettez-moi de vous demander, si je puis compter sur votre amitié ? (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  163. Mille bonnes qualités vous ont acquis mon coeur ; mais le nom d'ami ne se doit donner que longtemps après le coeur ; cependant vous avez besoin de moi, je puis vous être utile, cela me détermine à vous donner avant le temps ce nom d'ami, si commun, et si peu connu dans le monde, ce nom qu'on donne si facilement, et dont les devoirs sont si difficiles à remplir ; en un mot ce nom qui me livre à vous sans réserve : comptez donc sur moi, je suis votre ami. (Acte 2, scène 11, ARISTE)
  164. Vous dire que je suis le vôtre, c'est, selon vous la plus forte reconnaissance que je puisse vous témoigner. (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  165. Le secret que je vous confie, Monsieur, c'est que j'aime la plus charmante personne du monde, c'est Angélique. (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
  166. Réparer l'injustice que la fortune fait au mérite... (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  167. C'est en ce cas qu'il est permis à un galant homme, de faire attention au plaisir d'être riche. (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  168. La grâce que je vous demande, c'est, Monsieur, que... (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  169. Cela ne se peut. (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  170. Votre conseil est très prudent, je vais où vous me laissâtes hier. (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  171. Cet amour vient tout à propos pour brouiller le Fils avec la mère, pour l'en instruire sans être suspect, il faut... oui... un billet d'une écriture contrefaite. (Acte 2, scène 12, ARISTE)
  172. Je vous cherche, Monsieur, pour m'éclaircir sur une lettre qu'on vient de me montrer, et que je ne crois point ; car on peut contrefaire une lettre : c'est d'une fille à qui vous avez promis mariage. (Acte 2, scène 12, LA-VEUVE)
  173. La calomnie étonne, irrite les gens d'une probité douteuse ; mais ceux qui par une vertu avérée... (Acte 2, scène 12, ARISTE)
  174. Comme la vôtre. (Acte 2, scène 12, LA-VEUVE)
  175. Ainsi laissant aux demi vertueux les justifications et les serments, je vous dirai simplement, uniment : cela n'est pas vrai. (Acte 2, scène 12, ARISTE)
  176. Cela n'est pas vrai, ah ! (Acte 2, scène 12, LA-VEUVE)
  177. Que voilà bien le langage de l'innocence : cela n'est pas vrai. (Acte 2, scène 12, LA VEUVE)
  178. Cela n'est pas vrai. (Acte 2, scène 13, LA-VEUVE)
  179. Cela n'est pas vrai. (Acte 2, scène 13, LA-VEUVE)
  180. Cela n'est pas vrai. (Acte 2, scène 13, LA-VEUVE)
  181. Laissez-moi ici ménager vos intérêts avec cet homme-là. (Acte 2, scène 13, ARISTE)
  182. Débarrassez-m'en donc vite ; car je suis lasse de toutes ses malhonnêtetés. (Acte 2, scène 13, LA-VEUVE)
  183. Vous m'outragez, la Veuve. (Acte 2, scène 13, LE-CAPITAINE)
  184. Je fais réflexion que je suis un sot ; votre manoeuvre est plus fine que la mienne. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
  185. Je vous avais tendu un panneau pour vous éloigner de la veuve, et vous vous en êtes servi pour l'aborder ; vous avez pénétré un secret que je croyais impénétrable, c'est que j'avais ceci en poche, lisez. (Acte 2, scène 14, LE CAPITAINE)
  186. Quelle surprise est la mienne ! (Acte 2, scène 14, ARISTE)
  187. Cela ne vous surprend pas, mais cela vous fâche ; car j'ai intérêt de vous couler à fond auprès de la veuve : j'ai senti renaître en moi-même, une vieille envie de l'épouser. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
  188. Je vous y laisse : je voulais capituler avec vous, et c'est pour cela que je n'ai pas voulu montrer ceci à la Veuve ; mais puisque vous faites tant l'étonné, je vais lui dire ceci en main ; que, si elle vous préfère à moi, je garderai tout son bien ; je ferai comme je le dis ; ajoutez cela à votre étonnement. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
  189. Vous battez la chamade, capitulons. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
  190. La question est brusque : sachez que je suis un homme vrai, mais extrêmement vrai. (Acte 2, scène 14, ARISTE)
  191. Ma parole, j'en suis esclave. (Acte 2, scène 14, ARISTE)
  192. Je suis le maître de la mienne, je la fais servir à mes besoins ; et vous, vous sentez-vous capable d'une belle action, d'une action généreuse ? (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
  193. L'action généreuse que je vous demande, c'est que vous m'aidiez à guérir la veuve de l'amour qu'elle a pour vous, et de la haine qu'elle a pour moi ; et en échange je favoriserai vos desseins sur certaine Marquise. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
  194. J'ai dit non, cela suffit. (Acte 2, scène 14, ARISTE)
  195. C'est une lettre d'Agnès Doucet, je cacherai ceci aux deux veuves ; je cacherai aussi le Testament que j'ai, jusqu'à ce que vous ayez épouser la Marquise, qui vous croit riche ; je vous servirai auprès de cette Veuve-là, et vous me servirez auprès de la mienne : en un mot partageons les Veuves : vous hésitez Monsieur, si vous me craignez, soyez généreux : hé bien vous sentez-vous net, examinez-vous bien devant ce tribunal : vous palissez : la probité a peur. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
  196. J'ai peur, je vous l'avoue, j'ai peur que cette imposture ne vous fasse attribuer à ma crainte le pas que je vais faire ; cependant pour l'intérêt seul de la Veuve, je dois vous la céder, à vous qui êtes maître du bien, que je lui avais offert : je vous promets par ce motif seul d'agir auprès d'elle pour vous, contre moi-même : entrez toujours Monsieur, j'ai un mot à écrire chez moi, et je redescends. (Acte 2, scène 14, ARISTE)
  197. Venez promptement lui parler, comme vous le promettez ; car je suis homme à faire perdre la parole, à un homme qui m'en manquerait. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
  198. Ouais, mon homme ne redescend point, cela m'inquiète. (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  199. Il est là dans cette galerie avec Angélique, il tâche de la persuader qu'elle se laisse épouser par Valère incognito, sans le consentement de la Marquise. (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  200. Nous pénétrons les vues du traître ; et nous espérons tirer de lui quelque trait de fourberie, qui achèvera de faire ouvrir les yeux à la Veuve, sur le différence qu'il y a de vous à Ariste. (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  201. J'espère pourtant que la nouvelle tentative, que nous projetons, fera connaître à la veuve qu'Ariste est un fourbe, et que vous êtes le plus honnête homme. (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  202. Mon inquiétude augmente, à mesure que tu parles ; car depuis que je suis entré ici, tu ne fais que me louanger ; tu cries sans cesse que je suis honnête homme, et cela me fait tort. (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  203. Puisqu'il faut te faire la confidence entière, je n'ai nulle envie d'épouser la veuve ; mais je ne laisse pas de lui vouloir du bien : ce n'est pas sa faute si elle me hait, je ne suis pas fait pour donner de l'amour. (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  204. J'ai donc voulu la détromper de son homme d'honneur, avant que de lui rendre son bien ; qu'elle lui aurait donné d'abord au préjudice de sa nièce. (Acte 3, scène 1, LE CAPITAINE)
  205. las, si elle le tenait encore à présent, elle le lui donnerait tout, et nous n'aurions rien : que vous avez-vous agi prudemment ! (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  206. Je tremble de peur qu'il ne me soupçonne d'être assez bon homme, pour vouloir rendre le bien à la Veuve ; car enfin s'il osait risquer de l'épouser à présent, que pourrais-je faire ? (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  207. Nous serions perdus : je tremble du péril que nous courons, s'il allait deviner que vous êtes ... (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  208. La première, c'est que votre mère depuis un moment a fait une sortie sur moi, comme si j'étais coupable : comme si les suivantes étaient complices de l'amour, qu'on a pour leurs Maîtresses. (Acte 3, scène 2, FROSINE)
  209. Ma mère, vous allez éclater contre elle. (Acte 3, scène 3, VALÈRE)
  210. Si vous aviez la bonté d'entendre mes raisons... (Acte 3, scène 3, VALÈRE)
  211. Je ne me chagrine point, te dis-je, au contraire : tu refuses un riche parti, cette Angélique n'a rien, je te laisserai peu, et peu de chose avec rien, cela fera un établissement ridicule qui me réjouira. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
  212. Ce qui me réjouit le plus, c'est que tu crois me fâcher, quand tu me fais plaisir ; mais ce qui s'appelle plaisir à la lettre ; plaisir : car en me désobéissant tu m'autorises à faire une certaine démarche ; je n'attendais qu'un prétexte, tu me le fournis, cela est heureux. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
  213. Vous plaisantez, ma mère, je suis persuadé que vous n'avez nulle inclination... (Acte 3, scène 3, VALÈRE)
  214. Je suis persuadée que j'en ai, mais je fais mes affaires plus secrètement que toi : je lèverai pourtant bientôt le masque ; tu suis ton petit penchant sans crainte de me déplaire ; je suivrai le mien, sans me soucier de te faire tort. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
  215. Au moins, mon fils, je te promets de regarder ma bru de bon oeil ; mais ne t'avise pas de faire la grimace à ton beau-père. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
  216. Ta curiosité excite la mienne : Monsieur Ariste t'a-t-il conseillé tantôt de m'obéir ? (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  217. Je comprends qu'il est bon d'éclaircir la chose : ne nous dissimulons rien, mon fils, et pour l'intérêt commun raccommodons-nous ensemble ; nous nous rebrouillerons toujours bien après. (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  218. Sans vous exposer à un éclaircissement désagréable, vous pouvez conter qu'Ariste vous trahissait tous deux. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  219. Non, Mademoiselle, non, j'ai beaucoup de force d'esprit, nulle faiblesse de coeur ; je voulais un mari honnête homme, celui-là ne l'est pas, que m'importe ? (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  220. Plus je pense à la trahison d'Ariste, et plus je suis saisi d'indignation. (Acte 3, scène 4, VALÈRE)
  221. Quand je pense qu'il ne s'en est fallu de rien que je n'aie été la femme d'un scélérat, je trouve cela plaisant. (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  222. Tu me fais souvenir que j'en ai toute la reconnaissance possible. (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  223. L'obligation que vous m'avez, c'est d'avoir pu me contraindre assez, pour écouter tranquillement les propositions indignes qu'il m'a faites ; j'ai voulu feindre de les accepter, afin que vous pussiez vous convaincre par vous-même, en suivant cela, si vous ne m'en croyez pas sur ma parole. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  224. C'est le parti que je vais prendre, Monsieur, ne vous flattez plus d'aucune espérance : dans la disposition, où je vois ma tante, je n'ai plus nulle ressource ; comptez là-dessus, et prenez le parti d'obéir à Madame ; je vous en conjure par toute la tendresse que vous avez pour moi. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  225. Cela me touche, et cela me pénètre, et peu s'en faut que je ne consente. (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  226. Je ne crains point qu'un galant homme comme vous en vînt aux reproches ; mais vous pourriez aller jusqu'aux réflexions. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  227. Elle prend la chose à merveille ; car dans le fond, ce qui me charme en elle, c'est la générosité ; si elle acceptait, elle cesserait d'être généreuse, et je cesserais peut-être d'être charmée. (Acte 3, scène 5, LA-MARQUISE)
  228. Point du tout : je sens réellement que je la souhaite ; mais si elle commençait à vouloir, je ne voudrais peut-être plus : car il faudrait que je fusse folle, vous aimant tous deux, de vous marier, n'ayant pour tout bien que l'espérance d'hériter de moi : vous seriez morts de faim avant que je mourusse de vieillesse. (Acte 3, scène 5, LA-MARQUISE)
  229. Rendez-lui donc service en cette occasion ; vous, Monsieur commencez par entrer chez la veuve, car les moments sont chers, exagérez-lui bien la trahison... (Acte 3, scène 5, FROSINE)
  230. J'entends ; je lui dépeindrai la trahison d'Ariste, avec des couleurs si vives... (Acte 3, scène 5, LA-MARQUISE)
  231. Non, je le vois encore dans la galerie, je vais lui dire de m'aller attendre chez moi pour terminer ; moi j'entrerai chez la Veuve, sans qu'il le voie. (Acte 3, scène 6, LA-MARQUISE)
  232. Fort bien ; nous parlerons tous de concert à la Veuve, sans qu'il y soit. (Acte 3, scène 6, FROSINE)
  233. Respirons un moment ; après avoir pris des mesures si justes, nous serions bien malheureux, s'il allait deviner qu'il pourrait épouser à présent la Veuve sans rien risquer : mais l'espérance de la Marquise l'amusera, pendant que... (Acte 3, scène 7, FROSINE)
  234. Comme j'entrais là-dedans pour le chercher, j'ai entendu ce Valère qui dit des faussetés de mon maître : par la morbleu ! (Acte 3, scène 8, FLAMAND)
  235. Non, l'affection me monte à la tête, dire que mon maître fait des friponneries... (Acte 3, scène 8, FLAMAND)
  236. Oui, vraiment, car tout ce qu'on dit là-dedans à la Veuve, c'est parce que la Veuve veut épouser ton Maître. (Acte 3, scène 8, FROSINE)
  237. Et elle en dit la rage. (Acte 3, scène 8, FLAMAND)
  238. N'est-ce pas à la Veuve qu'ils disent tout ce mal-là de ton maître ? (Acte 3, scène 8, FROSINE)
  239. Hé bien oui, pour dégoûter la veuve de ton maître, afin qu'elle le cède à la Marquise ; ne sommes-nous pas convenus toi et moi tantôt ?... (Acte 3, scène 8, FROSINE)
  240. Je m'en souviens, c'est la finesse que tu as trouvée tantôt. (Acte 3, scène 8, FLAMAND)
  241. La finesse, oui. (Acte 3, scène 8, FROSINE)
  242. Si c'est pour épouser la Marquise, je donne mon consentement. (Acte 3, scène 8, FLAMAND)
  243. Je m'en vais encore écouter là-dedans : je rirai bien à cette heure, que je sais la finesse. (Acte 3, scène 8, FLAMAND)
  244. Monsieur, nous n'avons plus d'espérance qu'en vous, qu'en votre bon coeur, qu'en votre probité ; car enfin nous voyons bien que le Capitaine nous trompe, je vous l'ai déjà dit, il n'a point de Testament : il voulait nous faire peur pour attraper la Veuve, le scélérat qu'il est ; mais la veuve est enragée contre lui, pour les calomnies qu'il a faites contre vous. (Acte 3, scène 9, FROSINE)
  245. Monsieur, s'il vous propose quelque friponnerie contre nous, empêchez-la, je vous prie. (Acte 3, scène 9, FROSINE)
  246. Si nous faisions semblant de nous défier de lui, il nous abîmerait tous ; hé Monsieur, prenez bien contre lui nos intérêts, c'est de vous seul que nous attendons notre bonheur, protégez-nous, servez-nous de père. (Acte 3, scène 9, FROSINE)
  247. Hé de quoi, Flamand ? (Acte 3, scène 10, ARISTE)
  248. La joie fait que je ne saurais me taire, car tout le monde travaille là-dedans pour votre fortune. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  249. Je veux dire votre profit et votre bien, car on travaille à dégoûter la Veuve de vous, et elle croit déjà quasi que vous n'êtes pas honnête homme ; la manigance va bien enfin. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  250. Ils sont tous les plus drôles de personnages, cela m'a bien réjoui. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  251. Le Capitaine dit que c'est vous, qui avez filouté tout le Testament de la succession, et qu'il n'a rien lui. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  252. Il me tient parole, cela va bien. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  253. Ne vous dis-je pas que cela va bien : car ils disent tous que vous en avez bien volé d'autres : et moi finement qui faisais semblant de faire comme si tout cela était vrai. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  254. Vous m'avez bien de l'obligation au moins ; car c'est moi qui ai inventé la finesse de dire du mal de vous à la Veuve, et je viens de voir que cela fait rire la Marquise. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  255. La Marquise est là-dedans ? (Acte 3, scène 10, ARISTE)
  256. Que vous êtes un homme sans honneur, un maraud ; moi, qui savais la finesse, je riais. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  257. Celui qui a le mieux fait, c'est Valère ; car il fait semblant d'être enragé contre vous, avec des noms de traître, de coquin ; et plus il disait rage de vous, et plus je riais. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  258. Oui, disait-il à la Veuve, Ariste est le plus infâme scélérat ; il mériterait cent coups de bâtons : et moi de rire. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  259. Je m'en retourne vite écouter à quoi ils en sont, et si la Veuve est bientôt dégoûtée de vous, afin qu'elle vous laisse épouser la Marquise : ha, ha, ha, je vais bien rire. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  260. Par la morbleu ! (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  261. L'accommodement dont il s'agit, c'est qu'ayant renoncé à la Veuve, je ne veux pas pour cela renoncé au bien dont je suis nanti ; mais j'ai une réputation à garder, je suis homme de guerre : si vous me contraignez de montrer le Testament que j'ai, on verra qu'un ami me laisse tout son bien, le monde s'imaginera qu'il a eu intention que je les donne à sa Veuve ; j'aurai beau dire qu'on n'est pas obligé à deviner les intentions, on me chasserait du service sans m'écouter ; cela m'a fait résoudre à partager avec vous le profit, sans partager l'avanie ; pour cela je jette tout le soupçon sur vous, et j'ai publié que je n'avais rien pour vous charger du paquet ; vous comprenez bien ? (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  262. Hé oui, je profiterai de votre savoir faire, et vous donnerez à cela un tour... (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  263. Justice, injustice, laissons-là le jeu de mots : je vous disais donc que tout le monde connaissant vos trahisons... (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  264. Il s'agit bien de cela entre nous ; passez-moi, que vous êtes un maraud, et ne m'interrompez plus. (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  265. Il y a dans vos brusqueries un fonds de franchise aimable, j'aime la sincérité jusques dans les calomnies. (Acte 3, scène 11, ARISTE)
  266. Voici le fait : nous partagerons la succession à l'abri du Testament que vous avez ; et du mien j'en bourrerai mon fusil : je n'entends pas les affaires, mais cela est net. (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  267. J'imaginerai des raisons vraisemblables que vous appuierez. (Acte 3, scène 11, ARISTE)
  268. Voilà ce qui s'appelle parler franchement ; vous valez cent fois mieux comme cela dans votre naturel, que quand vous étiez hérissé de grandes maximes. (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  269. Monsieur, je ne viens plus vous proposer le mariage, vous êtes engagé de coeur, avec Madame la Marquise, je ne veux point vous contraindre ; comme elle est riche, et que je ne le suis pas, elle consent que vous me rendiez mon bien ; il y un Notaire là-dedans, cédez-moi toutes les prétentions que vous avez ; il n'y a rien à dire là-dessus, que oui ou non. (Acte 3, scène 12, LA-VEUVE)
  270. Les choses ont changé, Madame, je ne suis plus dépositaire du bien ; et Monsieur qui est vraiment homme d'honneur, vient de me déclarer que le défunt m'engage à certaines restitutions secrètes... (Acte 3, scène 12, ARISTE)
  271. Cela est vrai. (Acte 3, scène 12, LE-CAPITAINE)
  272. La volonté des mourants, est une loi inviolable. (Acte 3, scène 12, ARISTE)
  273. Non, mais j'avoue qu'il ne m'en fallait pas moins, pour me faire croire toutes les indignités que vous m'avez dites de lui : vous êtes le plus détestable homme... (Acte 3, scène 12, LA-VEUVE)
  274. Délivrez-nous d'un objet odieux, laissez-le aller. (Acte 3, scène 12, ANGÉLIQUE)
  275. Puisque mon bon ami Flamand nous a servi à démasquer notre fourbe, il faut le récompenser en me donnant tout à lui. (Acte 3, scène 13, FROSINE)
  276. Oui : il est juste que ce mariage se fasse aux dépens de la succession. (Acte 3, scène 13, LE-CAPITAINE)
  277. Je vous ai promis, Madame, de vous rendre tout ; mais ce sera pour marier Angélique à Monsieur, qui est galant homme. (Acte 3, scène 13, LE-CAPITAINE)

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 2: parser error : Start tag expected, '<' not found in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: LES AVENTURES DU ROI PAUSOLE in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

LE DÉDIT (1719)

  1. La prude méprisante avec ses airs hautains v.35 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
  2. Vous mord en vous flattant, talent de pruderie : v.38 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
  3. Et cent discours pareils d'un ton demi-plaisant. v.44 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
  4. De croire rien tirer d'un semblable dédit v.99 (Acte 1, scène 2, GÉRONTE)
  5. Qui portait la livrée encore ce matin. v.112 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  6. Que veut dire cela ? Pourquoi cet équipage ? v.113 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  7. Cela se pourrait bien, car il n'est point a moi. v.116 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  8. Et votre plus beau linge, et votre gros brillant v.119 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  9. Cela vient tout_à_coup, monsieur, par l'opulence. v.122 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  10. Tu prends fort mal ton temps, maraud, pour plaisanter. v.123 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  11. Ne travaillant d'abord qu'à mes propres affaires. v.129 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  12. Avec quelque pistole et ce brillant habit, v.148 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  13. Trouvant au lansquenet quelques cartes heureuses, v.149 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  14. Le ton railleur : elle est plus folle que plaisante. v.153 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  15. La reconnaissez-vous, monsieur ? C'est votre tante. v.154 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  16. La chose est sérieuse, v.161 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  17. Un mois de lansquenet fait bien connaître un homme. v.165 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  18. Mais qu'il m'en fallait une encore... v.174 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  19. Dans la même maison je les vois toutes deux. v.176 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  20. Conformité d'esprit charme la prude tante. v.186 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  21. Le fait est singulier. Mais de leur bienveillance v.189 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  22. Qui se renouvela pour lors à mon profit : v.199 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  23. De la succession elle me dédommage. v.202 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  24. Ah, bon ! C'est un laquais de moi, chevalier Clique. v.205 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  25. Attendez-moi là-haut chez la tante Araminte, v.209 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
  26. Vont découvrir la mèche. Il faut brusquer l'affaire. v.214 (Acte 1, scène 5, FRONTIN)
  27. Ah, bon la prude sort. Pour avoir imité v.215 (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
  28. Je lui plus. Il ne faut, pour plaire à cette sotte, v.217 (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
  29. Qu'être l'écho flatteur de sa fade marotte. v.218 (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
  30. Cela me fait trembler. v.233 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
  31. Elle me respectait comme la plus parfaite : v.237 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
  32. Dans l'histoire voulais, pour distinguer ma place, v.241 (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
  33. La prison des désirs, des vivants le cercueil. v.248 (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
  34. Que je vous ai choisi par goût pour la sagesse. v.253 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
  35. Notre mariage est de la plus sage espèce. v.254 (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
  36. Depuis que je vous vois, je n'ose plus la voir. v.271 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
  37. Mais non ; ôtons cela : je vais l'attendre ici. v.275 (Acte 1, scène 7, FRONTIN)
  38. Et plaisantes. Je rais d'abord vous faire rire. v.282 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  39. Douceur et complaisance ont caché mes chagrins ; v.287 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  40. Je vais vous arranger par ordre tout cela. v.292 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  41. Si je me tais, c'est parce que la foule v.297 (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  42. Qui croit que c'est un crime, hélas ! D'avoir un coeur, v.312 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  43. Avant qu'à votre soeur nous déclarions l'affaire, v.329 (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  44. Qu'avant que ma soeur sache, hélas ! Mon mariage, v.333 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  45. Envoyons au plus vite un laquais à Valère. v.337 (Acte 1, scène 9, ARAMINTE)
  46. Je la vois agitée : ah ! Je crains sa colère. v.342 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  47. Où dirai-je que j'ai voulu placer l'argent ? v.343 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  48. Ah ! Je vois qu'elle sait la chose ; il vaut autant v.344 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  49. Que... la peur me saisit. v.351 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  50. La honte éteint ma voix. v.351 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  51. Pour placer un argent quand on s'est fait des lois... v.352 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  52. Pour le placer ailleurs j'ai cru pouvoir le prendre. v.369 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  53. las ! Je ne vous ai jamais gênée en rien, v.375 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  54. Si d'être fille enfin l'ennui vous allait prendre, v.377 (Acte 1, scène 10, B?LISE)
  55. S'il vous venait pourtant, car la plus sage l'a, v.380 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  56. Loin de vous condamner, j'aurais la complaisance... v.381 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  57. las ! Je serais fille à vous autoriser, v.384 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  58. Auriez-vous pu laisser surprendre votre coeur ? v.388 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  59. Brillant comme un éclair. v.404 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  60. C'est sagesse. Le mien a les biens, la naissance, v.410 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  61. Homme en place, estimé ; c'est le sénéchal Groux. v.411 (Acte 1, scène 10, B?LISE)
  62. Plus que la voix publique encor lui font honneur. v.416 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  63. Qu'elles poussent plus loin leur éclaircissement. v.427 (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  64. Et je vois que tantôt c'était pour plaisanter v.432 (Acte 1, scène 11, ISABELLE)
  65. Que vous déclamiez tant contre le mariage ; v.433 (Acte 1, scène 11, ISABELLE)
  66. Ah ! Ma soeur, quel langage ! v.434 (Acte 1, scène 11, BÉLISE)
  67. La dispute est plaisante. v.442 (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
  68. Nous vous laissons. v.457 (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  69. Oui, cela nous suffit. v.463 (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
  70. Qu'avec un grand plaisir, dédit, je te déchire ! v.474 (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
  71. Quoique sénéchal, moi je porte la livrée. v.481 (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
  72. De plaisir enivrée, v.482 (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  73. Oui, j'ai par complaisance, v.486 (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
  74. Pour plaire à la cadette, et folâtre et vif, v.487 (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
  75. Et pour plaire à l'aînée été rébarbatif. v.488 (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
  76. Pardonnez au neveu la ruse du valet. v.496 (Acte 1, scène 12, ISABELLE)
  77. La peur qu'elles auront qu'on n'en fasse un bon conte, v.498 (Acte 1, scène 12, VALÈRE)

LA MALADE SANS MALADIE (1699)

  1. Ce que je viens de vous apprendre, est fâcheux assurément, vous avez raison de vous en plaindre ; mais vous auriez tort de vous en étonner. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Elle hait une nièce aimable, elle aime une étrangère, cela est naturel : car cette étrangère flatte ses visions. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Vous voulez les guérir, vous ; et les malades d'esprit haïssent naturellement le Médecin. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  4. Je l'aime tendrement, et je ne puis souffrir, qu'une créature de rien, une scélérate lui affaiblisse l'esprit, pour s'en rendre maîtresse : tout ce que je puis faire à cela, c'est de parler ; je parle, Lisette, et je ne dis que des vérités. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  5. Entre nous, Mademoiselle, vous ne laissez pas d'avoir quelque tort : car un peu de complaisance pour sa maladie et pour sa Lucinde, vous auraient mis en état de la guérir de l'une et de l'autre. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Que n'avez-vous un peu de la trigauderie de Lucinde ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  7. Elle vous haït par exemple beaucoup plus que vous ne la haïssez ; cependant, voyez comme elle vous caresse au moment qu'elle veut vous ruiner ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  8. Je te promets tout cela ; et quand ma tante m'ôterait tout, j'aurai d'ailleurs quelque jour assez de bien pour t'en faire. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  9. C'est-à-dire que mon mariage, et le vôtre sont hypothéqués sur la mort du riche cousin normand : apparemment nous ne serons pas longtemps filles, car il y a quatre-vingts ans, qu'il est garçon. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  10. Mais j'entends du bruit, Lucinde sort de sa chambre la scélérate va vous saluer à l'ordinaire par une enfilade de protestations flatteuses ; cachez aussi bien vos soupçons, qu'elle cache ses mauvais desseins ; elle vous fera la mine riante, souriez-lui de même ; que je voie là une de ces Scènes de Cour, dont les acteurs se montrent les dents si gracieusement, qu'on ne peut deviner lequel des deux va mordre l'autre. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  11. J'allais à votre chambre, ma chère enfant ; j'allais vous donner avis de certaines choses qui se passent à votre préjudice ; car vos intérêts me sont chers... (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  12. Plus vous avez d'aversion pour moi, plus j'ai envie de vous faire plaisir. (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  13. Souffrez que je me mette l'esprit en repos ; votre tante eut hier un peu de fièvre, je voulais la veiller, elle s'y opposa, jugez quel tourment pour moi ! (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  14. Quand on a le coeur sensible on souffre bien dans la vie : dis-moi, Lisette, comment mon amie a-t-elle passé la nuit ? (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  15. C'est moi, qui aurais besoin de m'y mettre, car elle m'a fait veiller au chevet de son lit, pour la regarder dormir, afin de la réveiller, si elle mourait subitement. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  16. Tu plaisantes toujours ; mais dans le fond elle n'a pas tort de craindre. (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  17. Mais je vous les pardonne en faveur de votre sincérité ; j'aime la sincérité jusques dans les injures. (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  18. Car enfin vous êtes héritière unique de votre tante, et je viens vous avertir que ce jeune homme qui la voit depuis peu, pourrait bien vous faire tort. (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  19. Il n'est ni flatteur, ni intéressé. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  20. C'est pour cela que je vous laisse. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  21. Elle a des soupçons en général ; il y a une heure que je tâche de la rassurer. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  22. Je la trouve admirable après tout, de se mettre en tête qu'elle doit hériter de sa tante, parce qu'est est son héritière ; car une bonne amie est plus proche qu'une nièce. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  23. Non, la malade ne saurait trop faire pour vous ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  24. Mais ce qui rend vos prétentions très légitimes, c'est la récompense que vous m'avez promise. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  25. Lisette, nous n'en sommes pas encore où nous pensons, et ce Valère m'alarme beaucoup. (Acte 1, scène 3, LUCINDE)
  26. Effectivement depuis que votre amie le voit, elle a certains désirs de guérison : il est à craindre pour vous que l'envie de se marier ne l'emporte sur le plaisir d'être malade. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  27. Valère vint, elle ne me parla plus que de ses charmes. (Acte 1, scène 3, LUCINDE)
  28. Hom, le vilain homme que ce joli homme ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  29. Pour lui ôter toute envie de recevoir visite, je suis d'avis de la faire ce matin plus malade qu'à l'ordinaire. (Acte 1, scène 3, LUCINDE)
  30. L'amour la tient, nous sommes perdues. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  31. Tu m'avais pourtant promis de la force pour ce printemps. (Acte 1, scène 4, LA-MALADE)
  32. Il est vrai : mais nous sommes en décours, et sur le déclin de la lune les malades déclinent. (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  33. Tu n'es pas si grasse qu'hier au soir, et c'est la rechute que je t'avais prédite. (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  34. Tu as deviné hier que je ferais des rêves cette nuit, et cela n'a pas manqué : j'ai songé que je voyais Valère de loin, que je voulais aller à lui, et que quelqu'un m'en empêchait ; cela me donnait des inquiétudes. (Acte 1, scène 4, LA-MALADE)
  35. Les inquiétudes de nuit sont dangereuses, je vais te faire prendre quelque chose pour cela, viens te recoucher. (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  36. Cela te plairait-il ? (Acte 1, scène 4, LA-MALADE)
  37. Tout ce qui te plaît ne saurait me déplaire, ton goût détermine le mien. (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  38. Tu es si complaisante ! (Acte 1, scène 4, LA-MALADE)
  39. C'est que ta destinée entraîne la mienne ; j'ai découvert depuis peu que je suis née sous ton étoile. (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  40. Cela est admirable ! (Acte 1, scène 4, LA-MALADE)
  41. C'est pour cela que tu es tant d'ascendant sur moi. (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  42. Ascendant à part avoue que Valère a de bonnes qualités ; il me plaignait tant hier. (Acte 1, scène 4, LA-MALADE)
  43. Tu crois qu'il te plaint, il est vrai qu'il le dit, et c'est toujours une politique. (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  44. La seule différence que je trouve entre ce jeune homme-ci et les autres, c'est qu'ils sont parvenus à certains degrés de sincérité, qui leur fait dire tout le mal qu'ils pensent des femmes, et que celui-ci les taille encore avec quelque finesse, quelque ménagement. (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  45. Quand un Officier mal aisé s'attache à une riche malade, ce n'est pas pour partager ses maux ; et à te parler franchement je croirais bien que Valère... (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  46. Je la vois debout. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  47. En effet, on peut être saine et malade. (Acte 1, scène 5, LA-MALADE)
  48. Non, Monsieur, non, je suis persuadée que vous n'êtes point de ces gens cruels, impitoyables, qui ne peuvent comprendre qu'on soit réellement malade. (Acte 1, scène 5, LA-MALADE)
  49. Je comprends que vous êtes réellement à plaindre. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  50. Quel tort cela me va faire ! (Acte 1, scène 5, LA-MALADE)
  51. Excusez, Monsieur, si je vous quitte, il n'y a que la régularité du régime, qui me fait subsister, et il faut que je prenne certaines choses à certaines périodes ; si vous voulez revenir dans une heure... (Acte 1, scène 5, LA MALADE)
  52. J'aurai après cela mille choses à vous communiquer, quand je vous aurai conté tous mes maux, il me semble que je serai à moitié guérie. (Acte 1, scène 5, LA MALADE)
  53. Vous ne fortifiez point la malade contre l'inanition ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  54. Il est vrai que je me suis engagé à détromper notre malade de sa fausse amie, et de sa fausse maladie ; mais, Lisette, je viens encore de m'apercevoir que l'estime qu'elle a pour moi devient un peu trop forte. (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  55. La même tendresse, qui me faisait agir pour vous auprès de votre tante, me fait craindre d'en être trop aimé, et je me suis aperçu... (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  56. Ne la voyez plus, Valère, ne la voyez plus. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  57. Valère, voyez-la donc. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  58. Cela est vrai : ne la voyez plus absolument. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  59. Vous me faites rire avec vos alarmes ! (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  60. Non, non, je la connais mieux que vous. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  61. En parlant ainsi, belle Angélique, vous flattez ma tendresse ; mais je n'ai point la vanité de me croire aimable : convenons donc que votre tante est d'humeur à se passionner aisément. (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  62. Ce ne sont que des saillies de caprice qui retombent toujours dans sa manie principale, et vous aimant aujourd'hui à la fureur, persuadez-lui que l'amour donne la fièvre, elle vous troquera demain contre le quinquina. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  63. Je croirais bien que c'est là le fond de son caractère, et je comprends que je puis encore faire quelque tentative dans la nécessité où je me vois de gagner sa confiance. (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  64. Voyez-la donc, mais ne vous faites aimer qu'autant qu'il faut ; cachez une partie de votre mérite, et ne vous laissez regarder que le moins qu'il sera possible. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  65. Trop de complaisance prouverait que vous êtes amants ; il ne faut pas aussi trop vous contredire, on croirait que vous seriez déjà mariés. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  66. Je ne les sépare qu'à contrecoeur, et je les unirais dès demain s'ils avaient assez de bien pour se marier malgré la tante. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  67. Je viens en poste de cent lieues d'ici pour vous exciter à la joie. (Acte 1, scène 8, LAVALÉE)
  68. C'est que la nouvelle que j'apporte est une nouvelle triste, et pourtant réjouissante : elle est triste pour le défunt que je pleure, et réjouissante pour certaine cousine, qui hérite de cent mille écus. (Acte 1, scène 8, LAVALÉE)
  69. C'est assez pleurer dans le fond, car ce n'est presque pas une mort que cette mort-là ; et on ne peut pas dire que le défunt ait perdu la vie, car on n'a plus de vie à perdre à quatre-vingt-quinze ans. (Acte 1, scène 8, LAVALÉE)
  70. C'était un animal qui ne voulait point voir ses héritières de peur que cela ne le fît souvenir de mourir. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  71. J'ai de la vénération moi pour les dernières paroles des morts. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  72. Je laisse, dit-il, en rouvrant ses yeux morts pour voir encore ses contrats, je laisse cent mille écus en fonds de terre. (Acte 1, scène 8, LAVALÉE)
  73. Je crois qu'oui, mais mon maître sait le détail de tout cela. (Acte 1, scène 8, LAVALÉE)
  74. Il est venu pleurer avec l'héritière, et moi je voudrais bien rire avec la suivante. (Acte 1, scène 8, LAVAL?E)
  75. Cette maison me paraît d'une architecture régulière ; voyons si l'architecte a bien plala cuisine. (Acte 1, scène 8, LAVALÉE)
  76. Voilà de quoi terminer votre mariage avec Valère, et le mien avec qui il me plaira, car j'aurai de l'argent. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  77. À propos c'est assez pleurer, Mademoiselle, car la succession est grosse : pleurer une mort qui vous fera vivre avec votre amant ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  78. Bonjour la charmante. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  79. Trêve de galanteries. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  80. La réputation d'une Lisette mariable a volé jusqu'au pays normand, et je brûle d'impatience de faire mes offres : car mon maître et moi sommes venus en poste pour contracter plus vite. (Acte 2, scène 2, LAVAL?E)
  81. La déclaration est brusque : vous proposez un mariage, comme une partie de plaisir. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  82. Mon maître fait de riches propositions à l'héritière, il a en poche de quoi l'épouser papiers sur table, et moi je vous fais l'amour à l'appui de la succession. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  83. Le bon vent de cette aubaine m'amène du fond de la Normandie pour vous prendre à femme. (Acte 2, scène 2, LAVAL?E)
  84. C'est nous qui venons faire la vôtre. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  85. L'on trouve en la seule personne de ce Seigneur un Marquis et un Praticien ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  86. La bigarrure est nouvelle ! (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  87. J'ai lu que les Marquis Romains savaient plaider et combattre. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  88. L'Histoire Romaine en fait foi ; et l'Histoire Normande assure que Robert le Roux était brave soldat, grand Capitaine, et faisait ses écritures lui-même ; et moi qui ne suis que le maître clerc de Monsieur_le_Marquis, je plaide de naissance. (Acte 2, scène 2, LAVAL?E)
  89. Mon père plaidait, mes enfants plaideront, et ma mère qui n'était qu'une femme plaidait aussi. (Acte 2, scène 2, LAVAL?E)
  90. Je voudrais que vous eussiez ouï un plaidoyer de ma mère : c'était les plus belles invectives ! (Acte 2, scène 2, LAVAL?E)
  91. De grâce, Monsieur le plaideur né, quelles affaires votre maître a-t-il avec Lucinde ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  92. Je ne sais : mais il est porteur et dépositaire d'un testament, par lequel le cousin défunt donne tous ses biens à une cousine malade. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  93. Tout, à la cousine malade ; et tien à la cousine qui se porte bien. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  94. Mais je ne puis ajouter foi à cela. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  95. La parole n'est que de l'air, on ne peut rien fonder là-dessus. (Acte 2, scène 3, FAUSSINVILLLE)
  96. Vous avez bien eu de la peine à faire écrire votre pauvre ami mourant. (Acte 2, scène 3, LAVALÉE)
  97. Voici ce que j'ai compris : nous venons ici pour ménager une tante et une nièce ; cette nièce-ci hériterait naturellement du défunt ; mais sa tante en hérite par le testament que vous avez manigancé, et dont vous êtes nanti : enfin en le supprimant, ou en le produisant, vous faites hériter ou la tante ou la nièce. (Acte 2, scène 3, LAVAL?E)
  98. En un mot vous pouvez faire la fortune de celle qui voudra bien faire la vôtre. (Acte 2, scène 3, LAVAL?E)
  99. Si la tante refuse de m'épouser, je supprime le testament qui la fait héritière unique : elle y perdrait une belle terre. (Acte 2, scène 3, FAUSSINVILLLE)
  100. Ce n'est pas encore cela que j'en aime : ce sont certaines vieilles prétentions. (Acte 2, scène 3, FAUSSINVILLLE)
  101. Cela est beau ! (Acte 2, scène 3, LAVALÉE)
  102. Mais cette Lucinde me fait attendre longtemps ; elle m'a dit qu'elle m'allait introduire chez l'héritière. (Acte 2, scène 3, FAUSSINVILLLE)
  103. On dit qu'elle a certaine marotte de maladie, j'ai moi la marotte des successions ; et ma folie me fera passer par-dessus la sienne. (Acte 2, scène 3, FAUSSINVILLLE)
  104. Dans le fond, une épouse malade a son mérite ; c'est le trop de santé qui rend les femmes inquiètes ; une femme infirme, qui garde la chambre, est plus fidèle qu'une autre. (Acte 2, scène 3, LAVALÉE)
  105. Lucinde vient ; selon la réponse qu'elle me va faire, je prendrai des mesures avec la nièce : sache un peu s'il y aura moyen de l'entretenir en secret. (Acte 2, scène 3, FAUSSINVILLLE)
  106. Je voulais me promener avec lui, je me sens une force, une santé, une vivacité... (Acte 2, scène 5, LA-MALADE)
  107. La raillerie est un peu forte, Monsieur ; il ne fallait pas venir de si loin pour m'offenser. (Acte 2, scène 5, LA-MALADE)
  108. J'ai été frappé d'un certain brillant, à la vérité, mais à travers tous vos charmes je ne laisse pas d'entrevoir un certain fond de maladie, et c'est cela même qui achève de me charmer. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  109. J'ai là-dessus un goût singulier, un goût qui paraît dépravé ; c'est pourtant le bon, Et je prouverais par bonnes raisons, qu'une beauté malade est cent fois plus aimable qu'une autre. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  110. Cela s'appelle un paradoxe. (Acte 2, scène 5, LUCINDE)
  111. Je ne dis pas que je souhaitasse dans une maîtresse ces maladies assommantes ; néphrétique, pleurésie, fièvre continue ; on peut me plaire à moins ; mais une migraine douce, insensible, assez d'émotion pour animer le teint, un de ces rhumes légers, qui attendrissent la voix sans la grossir, qui couvrent un bel oeil d'une vapeur humide, et perlée. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  112. Monsieur donnerait presque envie d'être malade. (Acte 2, scène 5, LUCINDE)
  113. Je prouverais de plus, que la délicatesse de la constitution fait les visages mignons, rend les organes plus fins, plus délicats, donne le bon air même ; car sans contredit une valétudinaire a la taille plus fine qu'une autre : et l'esprit, l'esprit ! (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  114. Dans les personnes robustes tout est grossier, les sentiments, les manières, les inclinations ; c'est pourquoi j'ai toujours souhaité de pouvoir épouser une femme délicate, et maladive. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  115. Vous vous lasseriez de l'entendre gémir. (Acte 2, scène 5, LA-MALADE)
  116. Non, j'aime les gémissements à la fureur, une voix plaintive me porte jusqu'au fond du coeur certain mélange de pitié et de tendresse. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  117. Au moment que je vous parle, j'en suis pénétré ; mais suspendons ce plaisir-là pour parler d'affaire. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  118. Vous croyez donc que j'ai la force de penser ? (Acte 2, scène 5, LA-MALADE)
  119. Je ne dis pas cela ; mais pour prendre un parti, vous n'avez besoin que d'une simple réflexion. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  120. Les réflexions donnent la migraine. (Acte 2, scène 5, LA-MALADE)
  121. Mais, Monsieur, voilà une amie qui réfléchira, qui pensera, qui parlera d'affaire pour moi ; vous pouvez terminer avec elle, je vous laisse ensemble. (Acte 2, scène 5, LA MALADE)
  122. Vous voyez que j'avais raison de différer votre entrevue ; je voulais avoir le temps de la disposer en votre faveur. (Acte 2, scène 6, LUCINDE)
  123. Il suffit que vous la soyez. (Acte 2, scène 6, FAUSSINVILLLE)
  124. Vous avez bien de la bonté. (Acte 2, scène 6, FAUSSINVILLLE)
  125. Mon cher Monsieur, je ménagerai la chose en trois ou quatre jours. (Acte 2, scène 6, LUCINDE)
  126. J'ai exécuté vos ordres, Monsieur, et pour ménager un entretien secret avec Angélique, j'ai courtoisé, flatté, normanisé la Lisette. (Acte 2, scène 7, LAVALÉE)
  127. Je n'ai rien épargné pour la réduire ; mais elle ne veut point se contenter de belles promesses, et nous n'avons apporté que cela du pays. (Acte 2, scène 7, LAVALÉE)
  128. Lavalée ! (Acte 2, scène 7, FAUSSINVILLLE)
  129. Je crains fort que toutes mes tentatives ne soient inutiles du côté de la tante. (Acte 2, scène 7, FAUSSINVILLLE)
  130. J'entends : on ne saurait faire fond sur la folle, et l'autre a trop d'esprit pour faire fond sur nous. (Acte 2, scène 7, LAVALÉE)
  131. Je fais réflexion d'ailleurs sur l'état cruel, où doit être la pauvre nièce déshéritée ; cela me touche, il me vient un moyen de compassion. (Acte 2, scène 7, FAUSSINVILLLE)
  132. En déchirant le testament, la succession tomberait naturellement sur la nièce, je veux lui faire ce bien, et je vais le lui offrir généreusement. (Acte 2, scène 7, FAUSSINVILLLE)
  133. Je puis faire sa fortune, je la ferai. (Acte 2, scène 7, FAUSSINVILLLE)
  134. Il veut en tirer beaucoup, car il la caresse excessivement. (Acte 2, scène 7, LAVALÉE)
  135. Mademoiselle, comme les moments sont précieux, j'abrège toutes les galanteries que mériterait une personne comme vous, et je vous offre de vous relever de l'injustice que feu votre cousin vous a faite. (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
  136. Je veux vous mettre en état de lui faire la loi. (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
  137. Premièrement je vous fais échoir la terre à vous seule. (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
  138. Nous le serons tous deux, Mademoiselle, c'est une affaire faite, il ne s'agit plus que de la forme. (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
  139. Le faux-fuyant sera dans la forme. (Acte 2, scène 8, LAVALÉE)
  140. Cela ne suffirait pas. (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
  141. Il, faut anéantir ce maudit papier-là ; mettons-y le feu avec le flambeau de l'hymen. (Acte 2, scène 8, LAVALÉE)
  142. Je présume que c'est votre pudeur qui balance, et non pas votre raison. (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
  143. Quelle désolation ! (Acte 2, scène 9, VALÈRE)
  144. Cela vaudrait bien un mariage indigent, oui ; mais avant que de mourir, travaillons à négocier un accommodement : ne paraissez point là vous, car la sincérité n'est pas propre pour les négociations. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  145. Vous, Monsieur, pour vous instruire à fond des choses, faites l'office d'ami de la famille, et tâchez de tirer quelque éclaircissement du Marquis, le voilà dans le jardin, abordez-le, faites-le parler ; moi je ferai parler Lucinde. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  146. Faites-vous la violence de prononcer un oui, ou un non. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  147. Encore un coup, dites-moi, si vous voulez faciliter un accommodement entre la tante et la nièce ? (Acte 3, scène 1, VAL?RE)
  148. Car enfin un honnête homme doit se faire un plaisir d'empêcher un procès. (Acte 3, scène 1, VAL?RE)
  149. Moi je ne veux point empêcher le cours de la justice. (Acte 3, scène 1, FAUSSINVILLLE)
  150. Vous confondez deux choses très opposées ; la justice n'a en vue que la paix, et l'union ; le procès au contraire est la source des inimitiés, et de la haine. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  151. Pourquoi haïr ceux qui nous plaident, ne peut-on pas plaider à l'amiable ? (Acte 3, scène 1, FAUSSINVILLLE)
  152. Mais nous voilà encore dans les raisonnements vagues : répondez-moi juste : vous avez entre vos mains la clef de ces affaires-ci, refuserez-vous de donner les lumières, et les éclaircissements ?... (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  153. Mais vraiment j'ai le droit de supprimer, ou de produire le testament, que j'ai en poche ; de donner gain de cause à celle qui me plaira. (Acte 3, scène 1, FAUSSINVILLLE)
  154. Je blâme la supercherie, faux témoignages, exploits soufflés, tout cela ne vaut rien, je me retranche dans la procédure loyale, je cherche la justice dans les formalités judicieusement établies par le formulaire, la coutume, le Praticien Français. (Acte 3, scène 1, FAUSSINVILLLE)
  155. Adieu, Monsieur, adieu, nous plaiderons comme beaux diables, et n'en serons pas moins bons amis ; cela n'empêchera pas que vous ne me donniez à dîner, quand il vous plaira. (Acte 3, scène 1, FAUSSINVILLLE)
  156. Doucement, Monsieur, doucement, Vous prenez trop à coeur les intérêts de notre malade. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  157. Elle avait oublié que c'est aujourd'hui son jour de migraine ; voulez-vous la déranger ? (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  158. Il soupire à proportion de la somme. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  159. Je ne puis confier mon dessein à personne, il faut que j'aille moi-même ; il me fâche pourtant d'être obligé de la quitter. (Acte 3, scène 3, LUCINDE)
  160. Je commence à croire que la maladie l'emportera sur l'amour. (Acte 3, scène 3, LUCINDE)
  161. Bon son amour n'est qu'une bluette, qui disparaît, quand elle envisage la conservation de sa chère personne. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  162. Le premier plaisir, c'est celui de conserver sa vie. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  163. Je m'en doute bien : vous allez profiter de la faiblesse de la Malade ; elle n'a pas la force d'hériter, vous voulez hériter pour elle ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  164. Je crois qu'elle s'est endormie, car elle ne me rappelle point : je te laisse pour la garder à vue. (Acte 3, scène 3, LUCINDE)
  165. Faites-moi donc la confidence entière. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  166. Mais encore que faites-vous pour la vôtre ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  167. Je prends sur moi un procès qui la menace. (Acte 3, scène 3, LUCINDE)
  168. Enfin j'empêcherai qu'on ne la pille. (Acte 3, scène 3, LUCINDE)
  169. Quand elle vous aura tout donné, elle sera à couvert de pillage. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  170. Allez vite faire mettre sa bonne volonté sur un parchemin bien fort, afin que la postérité sache que c'est une belle chose que l'amitié. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  171. Je ne puis plus en douter, la donation est prête à éclore ; elle va chez le Notaire, allons avertir nos amants. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  172. Lucinde n'est sortie que pour la donation. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  173. Afin qu'elles n'aillent pas plus loin, allez vite vous emparer de la Malade, et ne la quittez plus que vous ne l'ayez mise à la raison. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  174. Hé mais, elle voulait être assez vigoureuse pour faire une promenade avec vous, mais Lucinde vient de mettre son imagination à l'agonie. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  175. Elle a enveloppé une pincée de poivre blanc dans une cerise confite, et lui a fait avaler le brûlot. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  176. Notre visionnaire a senti la chaleur qu'elle a prise pour une inflammation de poitrine, on l'a menacé de la fièvre, la peur lui a donné le frisson, elle s'est emmitouflée dans son maillot d'hermine, et s'est retranchée là contre les vents coulis : mais l'amour est plus subtil que les vents coulis, elle a soupiré à votre intention. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  177. Elle prendra le change, et vous contera à coup sûr le roman de sa maladie. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  178. Elle prendra plus de plaisir à vous parler de sa maladie, que de soin amour. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  179. Ah Valère, il faut que je vous fasse rire d'un tour plaisant, que j'ai joué à Lucinde. (Acte 3, scène 5, LA-MALADE)
  180. Elle a voulu me faire croire que j'étais très malade, et je l'étais effectivement, car j'ai senti là un brasier ; mais enfin elle me faisait encore plus malade, que je n'étais, pour m'empêcher de recevoir votre visite. (Acte 3, scène 5, LA MALADE)
  181. J'ai connu cela ; car je suis pénétrante. (Acte 3, scène 5, LA MALADE)
  182. J'ai feint un abattement et un assoupissement très profond, afin qu'elle me laissât seule : parce que j'ai à vous parler en particulier... (Acte 3, scène 5, LA MALADE)
  183. J'en conviens, et pour vous contenter, j'ai même résolu de la mettre à certaines épreuves... (Acte 3, scène 5, LA-MALADE)
  184. Mais laissons cela pour le présent, j'ai à vous parler d'autre chose. (Acte 3, scène 5, LA MALADE)
  185. Volontiers ; mais avant cela j'ai une grâce à vous demander. (Acte 3, scène 5, VALÈRE)
  186. J'ai compris qu'il voudrait bien se joindre à l'une de vous pour plaider l'autre, c'est ce que je veux empêcher en vous accommodant. (Acte 3, scène 5, VALÈRE)
  187. Remettons la chose à tantôt, car j'ai à vous entretenir de choses plus importantes. (Acte 3, scène 5, LA-MALADE)
  188. À tantôt, vous dis-je ; ce que j'ai en tête est plus pressé, car cela me tient là d'une force... (Acte 3, scène 5, LA-MALADE)
  189. Retirez-vous, ma nièce, c'est vous qui êtes cause que Monsieur ne m'écoute pas : si vous ne me laissez, point d'accommodement. (Acte 3, scène 5, LA-MALADE)
  190. Je suis ravi qu'elle soit absente, nous nous entretiendrons plus librement sur votre maladie ; j'ai une impatience extrême d'en apprendre les particularités. (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  191. Mon mal consiste en toutes sortes de maux, à le bien prendre, car je ne puis dire que je ne souffre point ; premièrement je suis toujours dégoûtée, et avec cela je mange, je mange, je mange, je mange, et si je ne mange quasi de rien, car le plus souvent je ne sais ce que je mange. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  192. C'est ce que les Médecins appellent intempérie ; moi j'appelle cela intempérance. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  193. Ne perdons pas le fil de votre maladie : vous vous endormez, dites-vous, comme si vous vous évanouissiez. (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  194. Pour vous rendre cela plus sensible, imaginez-vous que c'est comme si tout d'un coup... (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  195. Il y a bien de la faiblesse, si vous voulez, mais il y a aussi de la force : ce sont des alternatives ; mon pouls va, va, va... puis il s'arrête ; je m'appesantis, et je m'évapore tout d'un coup ; je m'éteins, et petit à petit je me rallume ; je sens des glaçons qui descendent, et un feu, qui monte, monte, monte : vous voyez bien que tout cela est réel. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  196. Je comprends que rien n'est pareil à la délicatesse de votre tempérament. (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  197. Je ne sais si vous m'avez entendu ; mais dans la colère, où je suis, je recommencerai, si vous voulez. (Acte 4, scène 1, LAVALÉE)
  198. Tromper Monsieur_le_Marquis de Faussinville, qui est la simplicité même, qui se fie à vous avec une cordialité, une ingénuité ! (Acte 4, scène 1, LAVALÉE)
  199. Ce n'est rien : ce sont de petites finesses innocentes, dont vous vous servez pour tirer de l'argent de votre amie, sans qu'elle en ait la tête rompue ; avec certaines signatures... (Acte 4, scène 1, LAVALÉE)
  200. Or moi, qui suis connaisseur en écriture, j'ai vérifié que ces signatures de votre main ne sont pas tout à fait fausses, si vous voulez, pas aussi tout à fait vraies, ce sont des signatures vraisemblables. (Acte 4, scène 1, LAVAL?E)
  201. À l'égard de ces signatures, vous vous êtes trompé ; mais la donation est un secret, qui m'est important. (Acte 4, scène 1, LUCINDE)
  202. Je l'aperçois, il fulmine, il jette feu et flamme. (Acte 4, scène 1, LAVALÉE)
  203. Je viens vous rendre hommage, Mademoiselle, vous applaudir, vous féliciter. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  204. Rien n'est plus aimable, plus charmant, que le tour d'adresse dont j'ai pensé être la dupe ! (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  205. Ne dites pas cela pour votre honneur, je vous en estimerais bien moins : c'est la tromperie c'est l'habileté qui me ravit. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  206. Oui, la manière adroite dont vous m'avez ballotté, trigaudé, leurré tourné, viré, m'enlève, m'enchante : vous me voyez passionné pour vous, et cela sans faiblesse, car ce ne sont ni vos yeux, ni votre bouche, ni votre teint ; je ne suis point sensible à ces fadaises-là, moi : ce qui me touche dans une femme, c'est son esprit subtil et façonné, un coeur politique : ne se passionner qu'avec réflexion et ruser naturellement, faire la naïve et la franche, en allant à ses fins. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  207. Je ne puis encore en venir à rien : je suis si transporté d'admiration pour votre patelinage ; une affabilité, un langage, des paroles dorées. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  208. Vous me faites épouser votre amie demain, et vous la dépouillez de tout aujourd'hui ; cela est joliment imaginé, et très agréablement conduit. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  209. Votre amie est riche et bête, vous avez de l'esprit, et rien avec ; c'est un partage injuste, vous corrigez l'injustice, cela est bon. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  210. Sans doute, mais un coeur noble répugne à recevoir : prendre subtilement fait plus de plaisir. (Acte 4, scène 2, LAVALÉE)
  211. Vous, mon maître, et la donation, vous êtes tous trois nés l'un pour l'autre. (Acte 4, scène 2, LAVALÉE)
  212. Oui, mais c'est l'héritière qui fait la foi. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  213. La pudeur empêche de parler, mais elle n'empêche pas d'écrire. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  214. Lavalée ? (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  215. Puisque nos intérêts sont à présent réunis, prenons des mesures si justes, que la donation ne nous manque point. (Acte 4, scène 3, LUCINDE)
  216. Pour déterminer la Malade, il faut que vous la menaciez de chicanes, d'embarras, de persécutions. (Acte 4, scène 3, LUCINDE)
  217. Je ferai plus encore : pour la porter à déshériter sa nièce, je lui dirai qu'elle est venue me solliciter contre elle, et que... (Acte 4, scène 3, FAUSSINVILLLE)
  218. Tous les Normands se tiennent par la main, et je mène la clique ; comptez votre procès perdu. (Acte 4, scène 4, FAUSSINVILLLE)
  219. Vous avez refusé mes offres, j'ai accepté celles de votre nièce, lorsqu'elle est venue se plaindre à moi pour vous plaider. (Acte 4, scène 4, FAUSSINVILLLE)
  220. La petite effrontée. (Acte 4, scène 4, LA-MALADE)
  221. Vouloir plaider une tante ! (Acte 4, scène 4, LUCINDE)
  222. Plaider une tante, un père, une mère, il n'y a rien là de dénaturé, c'est l'usage de franche nature ; ainsi elle vous fera assigner en plein hiver pour vous transporter sur les lieux. (Acte 4, scène 4, FAUSSINVILLLE)
  223. Nous verrons qui de nous deux, tiendra plus longtemps pied à boule à la porte de l'audience. (Acte 4, scène 4, FAUSSINVILLLE)
  224. Quand vous l'aurez cédée, nous plaiderons pour le reste ; car je prends votre nièce avec ses prétentions, elle m'avait prié de vous cacher son dessein ; mais pourquoi vous ménager, nous sommes les plus forts, et ce qui prouve que j'ai en main de quoi vous abîmer, c'est que je ne veux nul accommodement avec vous. (Acte 4, scène 4, FAUSSINVILLLE)
  225. Tant qu'elle n'a voulu que me perdre, moi, je l'ai ménagée, mais c'est toi qu'elle attaque, je ne me possède plus ; je me déclare ouvertement contre elle, et je te conseille de te mettre à couvert de ses injustes prétentions. (Acte 4, scène 5, LUCINDE)
  226. Si tu es sage, tu chargeras quelqu'un du fond de tes biens, de l'embarras, et des risques de la propriété. (Acte 4, scène 5, LUCINDE)
  227. C'est à quoi j'aspire, je t'avais choisie pour cela... (Acte 4, scène 5, LA-MALADE)
  228. Tu me fis hier des offres par amitié, je les refusai par délicatesse ; car enfin, recevoir d'une personne qu'on aime désintéressement, cela blesse, cela répugne. (Acte 4, scène 5, LUCINDE)
  229. Je m'aperçus bien que cela te faisait peine ; et pour ne plus blesser ta délicatesse, j'ai changé de dessein. (Acte 4, scène 5, LA-MALADE)
  230. Je veux me sacrifier pour ton repos, je ne balance plus, j'accepte ta proposition. (Acte 4, scène 5, LUCINDE)
  231. Madame je viens d'écrire en Normandie pour quelque éclaircissement sur votre succession. (Acte 4, scène 6, VALÈRE)
  232. Je suis déjà lasse de succession. (Acte 4, scène 6, LA-MALADE)
  233. Et moi je vous déclare que je veux me déterminer aujourd'hui d'une façon, ou d'une autre. (Acte 4, scène 6, LA-MALADE)
  234. Tu ne penses pas, que c'est pour la vie. (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  235. Je vous laisse seul pour y penser, et si je ne trouve pas en vous un ami qui me conseille, comme il faut, je trouverai une amie qui acceptera tout mon bien. (Acte 4, scène 6, LA-MALADE)
  236. Hé bien, Valère, dans quels sentiments avez-vous laisser ma Tante ? (Acte 4, scène 7, ANGÉLIQUE)
  237. Je n'ai pas la force de vous en rendre compte. (Acte 4, scène 7, VALÈRE)
  238. Et si il la refuse, elle donnera tout à Lucinde. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
  239. Hé comment cela ? (Acte 4, scène 8, LAVALÉE)
  240. Je ne t'ai pas encore dit, Lisette, que je suis d'accord avec le Marquis, je t'expliquerai la chose, mais il est question à présent d'agir tous de concert. (Acte 4, scène 8, LUCINDE)
  241. La Malade veut épouser certain jeune homme. (Acte 4, scène 8, LUCINDE)
  242. Il la guérira de l'envie de vous donner son bien : adieu le fondement de notre société. (Acte 4, scène 8, LAVALÉE)
  243. Ses maux occupent pourtant la première place dans son imagination, Valère n'y tient que la seconde ; vous voyez qu'elle est résolue de consulter pour son mariage cet habile Médecin, qu'elle a tant souhaité de voir, et que vous craignez tant qu'elle ne vît. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  244. On ne connaît céans que la réputation de ce Médecin, car on ne l'a point vu. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  245. Je substitue à sa place... (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  246. Fort bien : il faut donc que j'aille au plus vite signer la promesse de mariage, dont je suis convenue avec lui. (Acte 5, scène 1, LUCINDE)
  247. Celui-ci est un esprit universel ; il a de l'étude et de l'ignorance, de la politesse et de l'effronterie ; il est babillard, historien, nouvelliste, médisant, il sait tout hors la médecine, et c'est ce qui met un Médecin en vogue parmi les Dames. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  248. La Malade vient ; jouons bien notre jeu. (Acte 5, scène 1, LUCINDE)
  249. Je querelle Lisette, de vouloir introduire ici un charlatan que j'ai toujours défendu de voir (Acte 5, scène 2, LUCINDE)
  250. Je ne m'en cache point, je me déclare ouvertement contre un mariage, qui romprait notre amitié. (Acte 5, scène 2, LUCINDE)
  251. Tout cela ne me fait point peur ; c'est ma santé, qui doit décider de tout. (Acte 5, scène 2, LA-MALADE)
  252. Tu as ta conservation en tête, je te suis suspecte, je te laisse en liberté. (Acte 5, scène 2, LUCINDE)
  253. Je me suis déchaînée contre le mariage en sa présence, car elle m'a pensé chasser vingt fois, parce que je n'entrais pas dans ses vues intéressées ; elle a bien peur qu'un mari ne prenne sa place auprès de vous : franchement, je vous conseille moi d'épouser Valère. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  254. C'est ce que je crains, Lisette : ce Médecin me fait bien languir, que ne vient-il donc ? (Acte 5, scène 3, LA-MALADE)
  255. Cela un Médecin ! (Acte 5, scène 4, LA-MALADE)
  256. C'est la dernière mode, Madame, et toutes les femmes, qui sont curieuses de leur santé, ont banni les Médecins noirs ; elles aiment mieux les Médecins de couleur : en effet ils sont enjoués, galants, badins, traitent la médecine cavalièrement. (Acte 5, scène 4, LAVALÉE)
  257. Rien n'est plus opposé que ma méthode, et la leur ; car j'allonge la vie en abrégeant la maladie, les remèdes, et les consultations. (Acte 5, scène 4, LAVALÉE)
  258. Mon intérêt serait de vous conseiller le mariage sur l'étiquette ; car le mariage produit le chagrin, le chagrin fait de la bile, la bile nourrit les maladies, et les maladies nourrissent le Médecin. (Acte 5, scène 4, LAVALÉE)
  259. Je déciderai, Madame, quand je vous aurai fait seulement trente ou quarante questions sublimes ; car je dédaigne le terre à terre de la Faculté. (Acte 5, scène 4, LAVALÉE)
  260. Ah la tête ! (Acte 5, scène 4, LA-MALADE)
  261. Je viens d'entendre une sonnette perçante, c'est cette sonnette du voisin, qui m'a fait un tintamarre dans le crâne, comme un coup de tonnerre ; la fatale sonnette ! (Acte 5, scène 4, LA MALADE)
  262. Je n'ai plus de question à vous faire, Madame, et cette faiblesse de tête me fait connaître à fonds la fragilité de votre constitution ; j'ai tant vu de ces cerveaux à sonnettes : oui, Madame, Sans vous étudier davantage, je lis dans votre tête à crâne ouvert, et j'y vois des membranes d'une délicatesse... (Acte 5, scène 4, LAVALÉE)
  263. Je conclus de là que les ressorts, qui composent le reste de la machine, ne tiennent ensemble que par des filaments, dont la contexture est si fine, si fine... (Acte 5, scène 4, LAVALÉE)
  264. La moindre agitation passionnée achèverait de briser les ressorts... (Acte 5, scène 5, LAVALÉE)
  265. Je suis bien plus malade que je ne pensais. (Acte 5, scène 5, LA-MALADE)
  266. Vous comprenez bien, Monsieur, que tout cela est très opposé au mariage. (Acte 5, scène 5, LA-MALADE)
  267. Je calcule que vous n'avez de la vie, que ce qu'il vous en faut tout juste : non, Monsieur, si elle donnait la vie à un enfant pas plus gros que le poing, il ne lui en resterait plus pour elle. (Acte 5, scène 5, LAVALÉE)
  268. Puisque monsieur est de la consultation, j'en puis bien être aussi. (Acte 5, scène 6, LUCINDE)
  269. Tout est décidé : Monsieur le Médecin, laissez-nous donc un moment. (Acte 5, scène 6, LA-MALADE)
  270. Je suis bien aise de vous tenir là tous deux ensemble, pour me débarrasser au plus vite la tête d'une dernière résolution, que j'avais prise dès tantôt ; car je me doutais bien que j'étais confisquée : je vous dirai donc que ma tendresse pour Monsieur, est toute fondée sur l'estime ; je ne l'épousais que pour l'enrichir, et l'attacher à moi ; mais je puis vous enrichir tous deux, et vous attacher à moi, en vous mariant ensemble. (Acte 5, scène 3, LA-MALADE)
  271. Je sais bien que vous ne vous entraînez guères, c'est pour cela que je veux vous marier ensemble ; car vous ne vous aimerez que pour l'amour de moi. (Acte 5, scène 3, LA-MALADE)
  272. Ah la gorge ! (Acte 5, scène 3, LA MALADE)
  273. Je vous ferez la donation à vous deux. (Acte 5, scène 8, LA-MALADE)
  274. Mais je m'aperçois que j'oublie tout pour toi jusqu'à la bienséance ; et sans savoir les sentiments de Monsieur, j'ai consenti à l'épouser. (Acte 5, scène 8, LUCINDE)
  275. Sa perfidie est claire, lisez à votre tour Madame. (Acte 5, scène 9, VALÈRE)
  276. La perfide ! (Acte 5, scène 9, LA-MALADE)
  277. Je n'ai tiré d'elle cet écrit que pour vous désinfatuer d'une créature, qui m'empêchait de m'accommoder avec vous : cela sera facile à présent ; et l'accommodement le plus naturel, c'est que vous me donniez votre nièce. (Acte 5, scène 9, FAUSSINVILLLE)
  278. Non, non Monsieur, je veux prouver à ma tante le mépris que j'ai pour vous, et la tendresse que j'ai pour elle ; et afin que vous ne puissiez jamais la chicaner en mon nom, je lui cède tous mes droits sur la succession nouvelle ; oui ma tante, je veux bien dépendre entièrement de vos bontés, puisque Lucinde n'en empêchera plus l'effet. (Acte 5, scène 9, ANGÉLIQUE)
  279. Et c'est ce qui fait ma rage ; je perds la tante, je perds la nièce ; et ce qui me désespère, je perds une occasion de plaider, que je ne retrouverai de ma vie. (Acte 5, scène 9, FAUSSINVILLLE)
  280. Pour engager un si bon ami à se charger de la fatigue de vos affaires, faites une forte alliance avec lui ; vous vouliez lui donner votre fausse amie, donnez-lui votre véritable. (Acte 5, scène 10, LISETTE)
  281. Ne me faites donc pas languir ; je suis lasse d'être debout, mariez-vous vite, que je m'aille mettre au lit. (Acte 5, scène 10, LA-MALADE)
  282. Allons, soyez récompensés ; les scélérats sont punis et nous guérirons la Malade. (Acte 5, scène 10, LISETTE)

LE DOUBLE VEUVAGE (1699)

  1. Je t'en conjure ; pour me satisfaire dis-moi quelques particularités. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  2. Puisque ce n'est qu'à la Comédie que tu t'intéresses, je te dirai premièrement qu'elle a pour titre le double Veuvage. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  3. Il faut que la Pièce ne vaille pas le diable. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  4. Il ne faut pas condamner une Pièce sur le titre, mais tu pourras condamner le titre, quand tu auras vu la Pièce entière. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  5. Me donner la patience d'écouter toute une Pièce ! (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  6. Que sais-je si elle en vaut la peine. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  7. Si le trouble est universel, cela prouvera que la Pièce est mauvaise : car les mouvements passionnés du particulier ne déterminent point le général ; et le public conserve toujours certaine équité dominante, qui sait maintenir une attention proportionnée au mérite des Pièces. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  8. Tu me fatigues avec tes idées d'attention ; je soutiens moi qu'une Pièce ne vaut rien, quand il faut de l'attention pour la trouver bonne : je veux pouvoir causer, badiner, prendre du tabac à droit, et à gauche, sortir au milieu d'une Scène, rentrer à la fin d'une autre, et toutes les fois que je rentre, je prétends trouver quelque pointe d'esprit qui me réjouisse. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  9. Un homme censé ne se réjouit que des plaisanteries qui naissent du sujet. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  10. Que me fait le sujet à moi, il n'y a que cela qui m'ennuie. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  11. On aime à voir des caractères soutenus, une intrigue nette et suivie, des situations qui surprennent, quoiqu'elles soient bien préparées, et de temps en temps quelque plaisanterie sans grossièreté. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  12. Je veux un peu de gros sel, la... de ces équivoques claires. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  13. Non, et quelques accompagnements qui font la longueur du spectacle ordinaire. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  14. Ordinaire tant qu'il te plaira ; Mais enfin ce ne sont que trois actes, et il m'en faut cinq, je ne suis pas dupe. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  15. L'Auteur se moque-t-il de moi de rogner ainsi mes plaisirs ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  16. C'est la même longueur, te dis-je. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  17. Mais à Versailles on me va demander mon sentiment sur la Pièce nouvelle ; Je veux avoir le mérite de la décrier le premier. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  18. Sais-tu que quand je veux me donner la peine de m'appliquer au solide, j'en suis plus capable que toi. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  19. Je crois que tu sais comme Aristote, la Protase, l'Épitase et la Péripétie. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  20. Je vais te le dire : premièrement la Scène est dans le Château d'une Dame d'une grande qualité, d'une Comtesse. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  21. La Protase ! (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  22. Cette Comtesse s'ennuie fort à la campagne. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  23. Cet Aristote avait de plaisants mots. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  24. La Péripétie. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  25. La Comtesse... (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  26. Péripétie, la Comtesse... (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  27. Péripétie, La Comtesse, péripétie... péripétie... (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  28. Adieu Marquis, je vais expliquer tout cela à la Cour. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  29. Est-ce qu'il y a des chansons dans la Pièce ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  30. Je la verrai donc, je ne pars plus. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  31. Que ne me disais-tu cela d'abord ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  32. Des chansons demeurent dans la tête, on emporte cela. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  33. Chante-la moi. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  34. J'entends les violons, on commencera dans peu : où vas-tu te placer, sur le Théâtre ? (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  35. Où te placer donc pour bien entendre ? (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  36. Où je me place d'ordinaire, dans les foyers. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  37. Ce n'est pas pour cela ; mais on y est à son aise, et on s'avance, quand on entend rire : je m'y en vais, tu m'appelleras aux chansons. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  38. On ne laisse pas d'avoir souvent dans les foyers, des scènes aussi comiques que sur le Théâtre. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  39. Madame_la_Comtesse, toute la maison et moi, Monsieur, nous vous attendons avec impatience ; mais dites-moi vite des nouvelles de votre Oncle, est-il mort ou en vie ? (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  40. Nous sommes dans la même incertitude. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  41. Il n'y a que ma Maîtresse qui en soit certaine ; nous lui avons confirmé cette mort, pour la faire tomber dans le panneau que nous lui tendons ; elle se croit veuve, c'est là-dessus que nous fondons le projet de votre mariage... (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  42. Plaît-il ? (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  43. Je vous dis que pour faciliter votre mariage avec Thérèse, Madame_la_Comtesse qui vous protège tous deux, a fait jouer mille ressorts pour certifier à ma Maîtresse, que votre Oncle est mort ; elle est si sûre d'être veuve, qu'elle a pris le deuil dès hier... (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  44. Pour nous seconder, vous devez cacher à la veuve, l'amour que vous avez pour sa nièce ; car si... (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  45. Je sais tout cela, je viens d'entretenir Madame_la_Comtesse. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  46. Ce sont les plus jolis petits charmes, ils n'ont que quinze ans ces charmes-là : il lui en vient de nouveaux tous les jours, et vous épouserez bientôt tout cela. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  47. las ! (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  48. Si tu savais la réception qu'elle vient de me faire ! (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  49. Elle me reçoit en sautant, dansant, je la vois accourir d'une gaîté... (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  50. Ah je ne confonds point cette gaîté dissipée, avec le plaisir sensible et passionné que doit causer la vue de ce qu'on aime. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  51. Moi, par exemple, que son abord a pénétré, je suis resté immobile ; un saisissement... une langueur... (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  52. Je veux de la sensibilité. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  53. On peut être sensible, et avoir de la vertu. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  54. La vertu ne rend pas toujours une Épouse vertueuse. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  55. Elle a la voix jolie, n'est-ce pas ? (Acte 2, scène 2, FROSINE)
  56. La Fille la plus sage, v.1 (Acte 2, scène 2, THÉRÈSE)
  57. La danse et les chants ; v.4 (Acte 2, scène 2, TH?R?SE)
  58. La Fille la plus sage, v.6 (Acte 2, scène 2, TH?R?SE)
  59. La fille la plus sage. (Acte 2, scène 2, FROSINE)
  60. La Fille la plus sage, v.9 (Acte 2, scène 2, THÉRÈSE)
  61. Je suis outré d'entendre cela. (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  62. Est-il rien de plus raisonnable que mes plaintes ? (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  63. Quels discours, hélas ! (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  64. Le mariage rapprochera tout cela. (Acte 2, scène 2, FROSINE)
  65. Presse-la de s'habiller, car Madame_la_Comtesse veut la voir tout à l'heure. (Acte 2, scène 2, THÉRÈSE)
  66. Votre tante n'est encore qu'éveillée, et entre le réveil et la sortie d'une demie vieille, il y a bien des cérémonies de toilette. (Acte 2, scène 2, FROSINE)
  67. Je veux que vous me teniez compte de la joie que j'ai. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  68. Cette joie serait à sa place, si vous étiez sûre que votre mariage réussit ; mais dans la situation où nous sommes, vous devriez trembler ; et si vous aimiez, on vous verrait comme moi inquiète, agitée ; et dans l'horreur d'une incertitude cruelle, languir, soupirer, gémir... (Acte 2, scène 3, DORANTE)
  69. Au contraire, Madame, je suis inquiète, agitée ; et dans l'horreur d'une incertitude cruelle, je languis, je soupire. (Acte 2, scène 4, THÉRÈSE)
  70. Est-ce comme cela qu'on aime, Monsieur ? (Acte 2, scène 4, TH?R?SE)
  71. Ce n'est pas que je ne vous estime beaucoup l'intérêt que je prends à votre mariage, vous le prouve assez ; mais j'ai résolu de rire aujourd'hui du ridicule de tous ceux qui sont ici autour de moi ; je n'ai plus qu'un jour ennuyeux à passer à ma campagne, je veux me désennuyer de tout ce qui se présentera : notre Veuve sera le principal sujet de mon divertissement ; et la manière dont je m'y prends pour tirer de l'argent d'elle, est une espèce de Comédie que je veux me donner. (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  72. Quand on lui annonça la mort de son mari, je m'aperçus que cette mort n'affligeait que son visage. (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  73. Quoi qu'il en soit, je vous prie de l'épargner ; car enfin si son affliction est fausse, la mort de mon Oncle est peut-être véritable, et mon Oncle avait l'honneur d'être votre Intendant. (Acte 2, scène 4, DORANTE)
  74. Oh il s'est enrichi à mes dépens, je veux rire aux dépens de sa Veuve, après tout, c'est une extravagante, elle veut déshériter sa Nièce, qui est ma filleule ; en un mot elle hait celle que vous aimez, pourquoi la ménager, serait-ce parce qu'elle a de l'amour pour vous ? (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  75. Mademoiselle, dites-moi un peu comment elle a pu trouver ici à la campagne tout le crêpe dont elle s'est chargée ? (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  76. J'ai su ce matin de Frosine, qu'elle gardait dans sa cassette, un habit de deuil tout prêt pour la mort de son mari. (Acte 2, scène 4, LA SUIVANTE)
  77. Ça Dorante, allez prendre le deuil aussi, pour lui prouver que vous êtes sûr de la mort de votre Oncle. (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  78. Je vais aussi prendre le noir pour rendre la chose plus touchante. (Acte 2, scène 4, THÉRÈSE)
  79. Je voudrais que votre Suisse fût ici, car il chante plaisamment ; sa femme est d'assez bonne humeur, et danse assez bien pour une Suissesse. (Acte 2, scène 5, LA SUIVANTE)
  80. La voici : que vient-elle m'annoncer ? (Acte 2, scène 5, LA COMTESSE)
  81. Mon mari ne me dit jamais de secrets, il a raison, car je suis trop babillarde, et je n'aime point non plus qu'il me conte rien, car il est si landore ; il a la parole si longue, si longue, que j'aurais plutôt écouté cent douceurs d'un autre, qu'il ne m'en aurait dit une. (Acte 2, scène 6, LA SUISSESSE)
  82. Il se fardera aussi, car il était allé aux Eaux pour s'éclaircir le teint. (Acte 2, scène 6, LA SUIVANTE)
  83. Ne vous moquez point de lui, Madame, il était allé aux Eaux, pour se bien porter, et pour me plaire ; car comme il m'aime beaucoup, j'aime sa santé. (Acte 2, scène 6, LA SUISSESSE)
  84. Ma Jornale, c'est de la parole sans papier, car je l'écriva dans mon jugement, par trois petites chapitres ; ce que nous partâmes, ce que nous séjournîmes, et ce que nous revenâmes. (Acte 2, scène 7, LE SUISSE)
  85. Voilà une relation dans un bel ordre ! (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
  86. À l'égard de premièrement, Monsieur notre Intendant, l'être fort ridicule, fort ridicule ; il dit qu'il y a dix ans que sa femme a du mariage, et qu'elle n'a point de génération ; et que c'est pour cela qu'il allait quérir des enfants aux eaux, vla de quoi il m'entretena tant qu'il arrivit... (Acte 2, scène 7, LE SUISSE)
  87. À l'égard de secondement, Monsieur l'Intendant est encor pu ridicule, car j'aime le bon vin moi, et lui fut aux eaux pour boire de l'eau, et dans cette eau-là, au lieu d'enfants, il y trouvit tant de maladie, tant de maladie, qu'il en était mort quand il en ressuscitit. (Acte 2, scène 7, LE SUISSE)
  88. Écoutez Suisse, il faut dire à la Veuve, que quand son mari fut mort, il en mourut tout à fait. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
  89. Quand arrivera mon Intendant, où l'avez-vous laissé. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
  90. Je passimes hier par trente lieues d'ici, et tou contre-là son petit calèche romput, va t'en donc devant, me dit-il ; car j'ai envie d'être malade ici tant qui sera Dimanche, pour qu'on refasse mon calèche Lundi, et je m'en vas Mardi tout bellement. (Acte 2, scène 7, LE SUISSE)
  91. Ça Mademoiselle, que celles de mes femmes qui savent danser se préparent pour la Noce que je prétends faire. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
  92. Nous ferons de notre mieux pour vous plaire ; et moi qui chante fort mal, je ne laisserai pas de chanter quelqu'airs sur le Veuvage. (Acte 2, scène 7, LA SUIVANTE)
  93. Le voici, je crois qu'il compose, car il marche de mesure ; tenez, tenez, Madame, de la force dont il se tourmente, il est possédé du démon de la Musique. (Acte 2, scène 7, LA SUIVANTE)
  94. Chut, il ne nous voit pas, je veux m'en donner le plaisir. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
  95. La, la, la, la, cela ne vaut rien, morbleu : ne trouverai-je point quelque idée toute neuve... (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
  96. La, la, la, la, la, non ce début-là est dans Lulli... (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
  97. La, la, la, la, la, la... (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
  98. La, la, la, la... (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
  99. Je suis bien malheureux de n'être venu qu'après lui, car parce que j'ai dans la tête tout ce qu'il a fait de beau, on dit que je le pille.... (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
  100. La, la, la, la, la... (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
  101. Fort bien cela. (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
  102. La, la, la, la, la, la. (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
  103. La, la, la. (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
  104. La, la, et la basse... (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
  105. La, la, la, la, la, la, la, la, quel reflux de génie. (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
  106. La, la, la, la, la, la, la, la, (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
  107. J'aperçois la Veuve dans la galerie, je vais au-devant d'elle. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
  108. Chantons toujours, cela nous servira de répétition. (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
  109. C'est vous qui représentez la Veuve, imitez bien l'affliction des Veuves, pleurez depuis les yeux jusqu'au menton. (Acte 2, scène 9, GUSMAND)
  110. Mais la Veuve hors d'esclavage v.22 (Acte 2, scène 9, GUSMAND)
  111. Il me tenait sans cesse un si tendre langage, v.28 (Acte 2, scène 9, LA SUIVANTE)
  112. Sa complaisance, sa douceur. v.29 (Acte 2, scène 9, LA SUIVANTE)
  113. Quelle union fut pareille à la nôtre, v.34 (Acte 2, scène 9, LA SUIVANTE)
  114. On en tirera plutôt de fausses larmes que de bon argent. (Acte 2, scène 10, GUSMAND)
  115. Ne plaisantez point : je crains bien que tout ceci ne soit périlleux pour elle. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  116. Elle m'a fait pitié, quand Madame_la_Comtesse lui a certifié son Veuvage ; c'est un coup de poignard qu'elle lui a enfoncé dans le coeur. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  117. Ce qui la fera mourir, ce n'est pas le coup, c'est le contrecoup : car ce moment qui la détrompera d'un veuvage si doux, la fera mourir de douleur. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  118. Elle y pensait bien dès son vivant, et je me suis toujours doutée, qu'elle destinait au Neveu la survivance de son Oncle. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  119. Par les confidences que le mari m'a faites, j'ai jugé qu'il destinait aussi à la Nièce le poste de la Tante ; il me dit souvent que Thérèse n'est Nièce de sa femme qu'au troisième degré. (Acte 2, scène 10, DORANTE)
  120. Ces sentiments m'étonnent dans une femme, qui se pique d'une régularité de moeurs... (Acte 2, scène 10, GUSMAND)
  121. Tout bien considéré, je conclus que le mari et la femme excellent également dans l'hypocrisie conjugale. (Acte 2, scène 10, GUSMAND)
  122. La tendresse affectée de ces deux époux me réjouit ; car en certains moments, tel des deux qui a envie de dévisager l'autre, caresse la succession qu'il en espère. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  123. J'admire la sagesse des Lois de notre Province, qui permet aux époux de s'entredonner leurs biens ; car l'espérance d'hériter l'un de l'autre, est la seule digue qu'on peut opposer aux torrents des querelles domestiques. (Acte 2, scène 10, GUSMAND)
  124. Ménagez votre poitrine, Madame, ménagez votre poitrine : gémir, soupirer, sangloter, toutes ces démonstrations de douleur vous feraient plus de mal, que la douleur même. (Acte 2, scène 11, LA COMTESSE)
  125. las ! (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  126. Ça, Madame, n'éludez point la proposition que je vous fais ; répondez-moi précisément : vous n'aimez point à voir votre Nièce, je veux l'éloigner de vous, et la marier en Province : ne voulez-vous pas bien lui faire quelque présent ? (Acte 2, scène 11, LA COMTESSE)
  127. Nous n'avons pas la force de marier Thérèse. (Acte 2, scène 11, FROSINE)
  128. las ! (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  129. C'est une raison pour la marier. (Acte 2, scène 11, LA COMTESSE)
  130. Elle serait trop affligée de le perdre ; la marier, ce serait l'exposer à être veuve et malheureuse comme moi. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  131. Madame, dans l'abîme d'affliction où je me vois, la retraite et la solitude... (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  132. Ce n'est pas à votre nièce, que la retraite convient. (Acte 2, scène 11, LA COMTESSE)
  133. Écoutez, pour parvenir à un second mariage, vous avez besoin des grands biens que votre époux vous laisse, et ces grands biens ayant été gagnés d'une certaine façon dans mes affaires... je pourrais... (Acte 2, scène 11, LA COMTESSE)
  134. Elle parle comme si on la craignait beaucoup. (Acte 2, scène 10, LA VEUVE)
  135. Vous la craindriez moins, si votre mari vivait ; car il était aussi habile à défendre sa proie, qu'il était fin pour l'attraper. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  136. las ! (Acte 2, scène 10, LA VEUVE)
  137. Madame_la_Comtesse pourrait bien vous chicaner, oui. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  138. Vous me direz, qu'elle ne peut faire que de mauvaises chicanes à la Veuve d'un honnête Intendant, qui s'est enrichi comme les autres, à embrouiller des affaires ; mais enfin, si elle allait vous faire rendre par injustice, ce que votre mari a gagné équitablement. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  139. las je suis sans appui. (Acte 2, scène 10, LA VEUVE)
  140. C'est pourquoi vous devez contenter Madame_la_Comtesse, afin que possédant paisiblement de grands biens, vous trouviez quelque jeune homme qui soit votre appui. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  141. Frosine, si je pense m'accommoder avec Madame_la_Comtesse, ce n'est que pour avoir du repos : mais avant que de lui rien donner, je veux consulter quelque homme d'esprit. (Acte 2, scène 10, LA VEUVE)
  142. J'ai tourné son esprit de façon, qu'elle me laisse arbitre entre elle, et Madame_la_Comtesse ! (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  143. La plaisante chose. (Acte 3, scène 1, THÉRÈSE)
  144. Je la vois disposée à vous donner tout ce que je jugerai à propos ; en un mot, elle facilitera notre union, sans le savoir. (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  145. Rien n'est plus plaisant, cela me charme. (Acte 3, scène 1, THÉRÈSE)
  146. Vous êtes charmée du plaisant, c'est le plaisant seul qui vous touche d'abord. (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  147. Je vais bien faire rire Madame_la_Comtesse. (Acte 3, scène 1, THÉRÈSE)
  148. las ! (Acte 3, scène 2, THÉRÈSE)
  149. Vous êtes sensible, je suis aimé, je ne souhaite plus rien au monde, je ne voulais que votre coeur. (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  150. Vous n'aurez que cela aussi. (Acte 3, scène 2, FROSINE)
  151. Prendre la poste, pour venir nous désoler ! (Acte 3, scène 3, GUSMAND)
  152. La rage de sa femme va retomber sur nous ; fût-elle déjà où elle croit son mari. (Acte 3, scène 3, GUSMAND)
  153. Pour moi je leur souhaite à tous deux ce qu'ils désirent : à la femme, la mort du mari, et au mari, la mort de la femme. (Acte 3, scène 3, FROSINE)
  154. Car enfin ce n'est pas Madame_la_Comtesse qui est morte, tous ses gens seraient aussi en deuil. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  155. Que dois-je penser en voyant cela ? (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  156. Dites-moi de quoi vous vous doutez, je verrai bien si c'est la vérité. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  157. Il est amoureux de Thérèse, et cela fera que... (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  158. Cela est bon, oui ma foi. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  159. J'ai bien vu que personne n'osait m'apprendre la nouvelle... (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  160. Cela saute aux yeux ; je n'osais vous le dire non plus, moi. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  161. Il faut s'attendre à tout dans la vie. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  162. Vous soutenez cela comme un César. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  163. Je gagerais qu'elle est morte la nuit du lundi au mardi. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  164. Car je me réveillai en sursaut. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  165. Voyez la sympathie quand on s'aime. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  166. Vous saurez que... la nuit du lundi au mardi... (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  167. mais le fantôme vous aura dit tout cela. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  168. Si vous voulez absolument savoir les circonstances de sa maladie, je vous dirai que d'abord elle est morte subitement. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  169. On vient lui dire chez elle, que vous étiez mort aux eaux ; tout d'un coup un saisissement la saisit... (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  170. S'il est vrai qu'elle est morte de douleur, je suis bien obligé de la pleurer... (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  171. las ! (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  172. Cela se réparera, Monsieur, car... (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  173. C'était la meilleure femme... (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  174. Une complaisance, une douceur... (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  175. Il va pleurer ici une heure, cela romprait mes mesures... (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  176. Monsieur, vous me faites compassion, et je fais conscience de vous laisser pleurer une femme qui s'est point morte de douleur ; je vous ai dit cela d'abord pour vous consoler ; mais la vérité, c'est que tous les Médecins convinrent que... (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  177. Pour cela, je le croirais bien. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  178. Elle voulait hériter de vous. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  179. L'intérêt la rendait caressante ; mais dans le fond elle avait une dureté pour vous. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  180. Vous souvient-il qu'un jour, enragée contre vous, elle se contraignit tant, pour vous aller embrasser, qu'elle en eût crevé ; mais elle s'avisa de dire à son petit Laquais, toutes les injures qu'elle n'osait vous dire, et pensa l'étrangler à votre intention. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  181. À présent que vous ne pleurez plus, souvenez-vous de la tendresse que vous aviez pour Thérèse, lorsque vous me fîtes confidence, que vous vivriez plus longtemps que votre femme. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  182. Si vous aimez encore cette petite Thérèse, je vous plains, car Madame_la_Comtesse la marie aujourd'hui. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  183. C'est de quoi j'ai voulu vous avertir en ami ; mais avant que d'entrer en matière là-dessus, il est essentiel que vous évitiez Madame_la_Comtesse, jusqu'à ce que nous ayons pris quelques mesures avec Thérèse ; mais cachez-vous vite au fond de cet appartement, pendant que j'irai avertir Thérèse. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  184. On en voit tant comme cela. (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  185. S'il vous questionne, ne répondez autre chose, que, elle est morte ; mais quand cela ? (Acte 3, scène 7, GUSMAND)
  186. Fort bien, mais ce n'est pas le tout, il faut l'empêcher de sortir de ces deux Salles-ci : et pour cela, il faut contrefaire les ivrognes. (Acte 3, scène 7, GUSMAND)
  187. Je conduirai tout cela, nous le ferons boire malgré lui. (Acte 3, scène 7, LA SUISSESSE)
  188. Quand son galant veut que moi ne voir goutte, v.56 (Acte 3, scène 8, LE SUISSE)
  189. Ce Chanson de consolation à boire : là vlà... (Acte 3, scène 8, LE SUISSE)
  190. Mais ce qui me déplaît fort, v.60 (Acte 3, scène 9, LA SUISSESSE)
  191. Qui réveille la voisine, v.65 (Acte 3, scène 9, LA SUISSESSE)
  192. Fais semblant d'être facile, v.71 (Acte 3, scène 9, LE SUISSE)
  193. Moi ferai semblant de rien, v.72 (Acte 3, scène 9, LE SUISSE)
  194. Et s'il faisait la dépense, v.79 (Acte 3, scène 9, LA SUISSESSE)
  195. Consolez-vous, ma chère enfant, j'empêcherai bien que Madame_la_Comtesse ne vous marie. (Acte 3, scène 10, L'INTENDANT)
  196. Monsieur, vous savez qu'elle n'a rien, et quand rien se marie avec rien, cela fait des enfants si tristes... (Acte 3, scène 10, GUSMAND)
  197. Madame_la_Comtesse dit, que cet homme-là fera fortune. (Acte 3, scène 10, GUSMAND)
  198. Qui ait toujours eu pour sa femme mille complaisances. (Acte 3, scène 10, THÉRÈSE)
  199. las ! (Acte 3, scène 10, THÉRÈSE)
  200. J'admire la prudence, la sagesse, et le bon goût de cette personne-là. (Acte 3, scène 10, L'INTENDANT)
  201. J'en suis si charmé, si transporté, que je vais de ce pas trouver Madame_la_Comtesse. (Acte 3, scène 10, L'INTENDANT)
  202. La voilà dans la galerie. (Acte 3, scène 10, L'INTENDANT)
  203. Cela ne va pas mal ; mais si ma tante allait rentrer. (Acte 3, scène 11, THÉRÈSE)
  204. Ne craignez rien, nos deux défunts ne sauraient se rencontrer sitôt ; car Dorante s'est emparé de la femme dans le jardin, et nous tenons ici le mari : Madame_la_Comtesse a le mot, et elle va le ramener dans son appartement. (Acte 3, scène 11, GUSMAND)
  205. Il faut que vous mettiez à contribution l'amour du vieillard veuf, pendant que Dorante fait consigner sa vieille veuve. (Acte 3, scène 11, GUSMAND)
  206. Je n'ai qu'un mot à vous dire là-dessus, si vous voulez que je ne marie point Thérèse, et que je vous la garde, pour vous consoler de votre veuvage dans quelque temps d'ici, il faut que vous fassiez du bien à votre neveu ; vous savez que je l'estime, je vous ai parlé cent fois inutilement pour lui, je me sers de l'occasion ; le Notaire est là-dedans, je vais marier Thérèse à vos yeux, si vous n'assurez quelque bien à votre neveu. (Acte 3, scène 12, LA COMTESSE)
  207. Qu'avez-vous fait pour hâter la libéralité de la veuve ? (Acte 3, scène 13, FROSINE)
  208. Je la presse vivement ; mais elle me presse vivement aussi. (Acte 3, scène 13, DORANTE)
  209. C'est que son amour la presse de même. (Acte 3, scène 13, FROSINE)
  210. Je feins de ne rien comprendre à ses discours passionnés ; mais moins je lui parais intelligent, plus elle se rend intelligible ; je n'y pouvais plus tenir ; je l'ai laissée seule dans le jardin, où elle est restée pour cacher son trouble : elle soupire, elle s'agite. (Acte 3, scène 13, DORANTE)
  211. C'est la déclaration qui opère, cela veut sortir, elle en aura le coeur net... (Acte 3, scène 13, FROSINE)
  212. La voici, voyez si ces portes sont bien fermées, de peur d'accident. (Acte 3, scène 13, FROSINE)
  213. Elle médite quelque déclaration, qui soit obscure et intelligible. (Acte 3, scène 13, FROSINE)
  214. Serai-je donc moins vertueuse, que ces femmes anciennes, qui n'envisageaient d'autre consolation, que d'avaler les cendres de leurs époux. (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
  215. Voilà ce que fait la vertu. (Acte 3, scène 14, FROSINE)
  216. las ! (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
  217. Avec toutes ces précautions, je ne laisse pas d'avoir des remords continuels ; je m'imagine sans cesse, que l'âme du défunt me reproche... (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
  218. Oui dans ce moment même, j'entends ses plaintes, le son de sa voix est actuellement dans mes oreilles. (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
  219. j'ai cru entendre la voix de mon mari. (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
  220. J'ai en effet le son de la voix tout semblable à celui qu'avait mon oncle, tout le monde s'y méprenait. (Acte 3, scène 14, DORANTE)
  221. Il avait le son de la voix fort agréable, mon mari. (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
  222. C'est une chose merveilleuse que la ressemblance dans les familles. (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
  223. Madame, je vous ai dit de quelle conséquence il est pour vous, de contenter au plus vite Madame_la_Comtesse ; vous ne m'honorez point de votre attention. (Acte 3, scène 14, DORANTE)
  224. Car dans la suite... (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
  225. Bar la bienséance me défend de vous dire... (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
  226. Je vous dirai seulement, qu'ayant fait réflexion sur ce que Madame_la_Comtesse ne veut point me dire quel est le mari qu'elle destine à ma nièce, je crains que ce ne soit vous. (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
  227. Monsieur est trop sage, pour ne pas aller droit à la source du bien. (Acte 3, scène 14, FROSINE)
  228. Je le crois ; mais de peur que Madame_la_Comtesse ne vous donne malgré vous à ma Nièce, j'ai résolu de ne donner mon argent, qu'en signant le Contrat de ma nièce, avec un autre mari que vous, avec un autre... (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
  229. Elle veut bien donner à la vérité. (Acte 3, scène 15, FROSINE)
  230. À la vérité il veut bien donner aussi. (Acte 3, scène 15, GUSMAND)
  231. Frosine, donnons-nous au moins à nous deux le plaisir de voir ce double veuvage. (Acte 3, scène 16, GUSMAND)
  232. Voyons ce que deviendra tout ceci, le mari est resté seul dans cet appartement-là, sa femme est seule dans celui-ci, ils ont tous deux la bride sur le col. (Acte 3, scène 17, GUSMAND)
  233. Madame_la_Comtesse croyait avoir trouvé sa dupe, et tirer de l'argent de moi, sans me donner Thérèse : elle veut la marier de force à un autre ; mais Thérèse serait au désespoir de ne me pas épouser : elle m'a promis qu'elle ne serait jamais à d'autre qu'à moi, je lui ai dit tout bas de me venir retrouver pour prendre des mesures ; elle y viendra : attendons-là ici. (Acte 3, scène 18, L'INTENDANT)
  234. Si Thérèse y consent, je l'épouserai malgré la Comtesse... (Acte 3, scène 19, L'INTENDANT)
  235. Cette ressemblance de voix me surprend toujours. (Acte 3, scène 19, LA VEUVE)
  236. mais je suis folle, c'est la voix de Dorante qui a ce son-là. (Acte 3, scène 19, LA VEUVE)
  237. Pour découvrir ses sentiments contrefaisons la voix de Thérèse... (Acte 3, scène 19, LA VEUVE)
  238. C'est la vraie voix de feu mon mari. (Acte 3, scène 19, LA VEUVE)
  239. Je ne dis pas cela. (Acte 3, scène 19, LA VEUVE)
  240. Elle tremble en m'appelant son mari ; elle craint Madame_la_Comtesse. (Acte 3, scène 19, L'INTENDANT)
  241. Hé plaît-il, la pudeur vous rend muette... (Acte 3, scène 19, L'INTENDANT)
  242. Que cette main-là est bien meilleure à baiser que celle de ma femme, la sienne était rude, celle-ci est douce... (Acte 3, scène 19, L'INTENDANT)
  243. Je tourne la chose en raillerie, car j'ai une idée qu'il faut communiquer à Frosine. (Acte 3, scène 19, GUSMAND)
  244. Notre Intendant est outré de n'être plus veuf : il peste contre Madame_la_Comtesse qui lui a donné cette fausse joie ; mais il n'ose rompre avec Gusmand, il craint qu'il n'apprenne à sa chère épouse son infidélité. (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  245. Il vous aime, mais il est encore plus amoureux de la succession de sa femme : enfin Gusmand fera de son mieux pour ramener cet esprit là. (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  246. las que pourra produire tout ceci ? (Acte 3, scène 1, THÉRÈSE)
  247. Cela pourrait peut-être... par hasard... supposé que... mais franchement, je crois que cela ne produira pas grand-chose ; ils viennent, retirez-vous : je vais voir en quel état est ma Maîtresse. (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  248. Oui, Monsieur, c'est la dissimulation qui maintient parmi les hommes la société civile et matrimoniale. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  249. À l'abri de la dissimulation, les Courtisans s'embrassent, les femmes se complimentent et les Auteurs se saluent de loin ; la dissimulation, farde les amitiés nouvelles, et recrépit les vieilles haines. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  250. Sans la dissimulation, que de séparations secrètes s'érigeraient en divorces publics ; mais la dissimulation tient lieu de sagesse aux femmes, et de bonté aux maris ; c'est ce qui fait tant de bons ménages qu'on voit à présent. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  251. Ne craignez rien, je suis discret, et elle ne peut pas s'être aperçue que vous la preniez pour Thérèse ; car vous parliez bas, et elle était évanouie. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  252. La perfide. (Acte 3, scène 2, L'INTENDANT)
  253. C'est ce qui nous autorisait à la caresser aussi pour avoir le sien. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  254. Cela est bien dénaturé. (Acte 3, scène 2, L'INTENDANT)
  255. Qu'un mari souhaite vivre plus longtemps que sa femme, cela est dans la nature, cela. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  256. Le Ciel la punira ; et ceux qui souhaitent la mort des autres, meurent toujours les premiers. (Acte 3, scène 2, L'INTENDANT)
  257. Enfin je dissimulerai, pour conserver la paix chez moi, et mon honneur dans le monde. (Acte 3, scène 2, L'INTENDANT)
  258. Ça, commencez votre dissimulation par Madame_la_Comtesse : allez rire avec elle du tour qu'elle vous a joué, et plaisantez-en à la barbe des gens, afin qu'ils n'en rient point à la vôtre. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  259. J'ai bien eu de la peine à calmer ses transports. (Acte 3, scène 3, GUSMAND)
  260. C'est la force du sexe, que d'avoir ces faiblesses à commandement ; car dans les grands accidents, quand l'attaque est trop forte, une femme se sauve dans l'évanouissement. (Acte 3, scène 3, GUSMAND)
  261. Elle se retranche là contre les réflexions, et quand la force lui revient, ce sont des tirades d'injures contre son mari ; mais elle met le nom en blanc. (Acte 3, scène 3, FROSINE)
  262. Voici la femme, fais venir le mari. (Acte 3, scène 3, FROSINE)
  263. contre Madame_la_Comtesse. (Acte 3, scène 4, LA VEUVE)
  264. Oui, c'est une traître que cette Madame_la_Comtesse ; mais votre mari mérite aussi votre colère, premièrement parce qu'il est en vie, et de plus, parce qu'il est infidèle ; mais de peur qu'il ne s'aperçoive que vous l'êtes aussi, feignez, comme je vous l'ai dit, d'être ravie de le revoir. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  265. Innocemment, d'accord ; mais enfin la vertu veut que vous changiez en un clin d'oeil, votre amour en estime, et dès que votre mari deviendra mort, vous rechangerez en un autre clin d'oeil, votre estime en amour. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  266. J'aurai bien de la peine à cacher mon ressentiment. (Acte 3, scène 4, LA VEUVE)
  267. Le voici, rappelez-vous toute la tendresse que vous aviez le jour de vos noces. (Acte 3, scène 5, FROSINE)
  268. Mon sang se glace. (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  269. C'est la tendresse conjugale qui rentre. (Acte 3, scène 5, FROSINE)
  270. Cela est vrai, il me vient des mouvements de colère... contre Madame_la_Comtesse... (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  271. Je suis outrée... contre Madame_la_Comtesse. (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  272. Hon que je hais Madame_la_Comtesse. (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  273. En renouvelant mon amour, je veux renouveler aussi les petites précautions, qui vous assurent mon bien après ma mort. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  274. Vous me dites cela avec un peu d'aigreur ! (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  275. Voici Madame_la_Comtesse qui vient se réjouir ; nous allons chanter et danser toute la nuit, et ce n'est pas trop pour trois mariages, que je vois sur le tapis. (Acte 3, scène 6, LA SUIVANTE)
  276. Le vôtre premièrement : car Madame_la_Comtesse regarde cela comme un mariage tout neuf. (Acte 3, scène 6, LA SUIVANTE)
  277. La plaisanterie qu'on vous a faite, n'était-ce pas pour tirer de votre bourse de quoi marier votre neveu en Gascogne ? (Acte 3, scène 6, LA SUIVANTE)
  278. Faites bonne contenance, la vertu. (Acte 3, scène 6, FROSINE)
  279. Taisez-vous, Monsieur, la dissimulation... (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  280. Je viens prendre part à la joie que vous avez de vous revoir ; prenez part aussi aux deux mariages que je fais. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
  281. Rien n'est si gai que la tristesse v.83 (Acte 3, scène 6, LA SUISSESSE)
  282. Son coeur sensible à la tendresse, v.86 (Acte 3, scène 6, LA SUISSESSE)
  283. La fait pleurer et rire en même temps. v.87 (Acte 3, scène 6, LA SUISSESSE)
  284. Je crois m'apercevoir qu'au lieu de vous réjouir, ceci vous attriste, il y a quelque chose là, que je ne comprends point ; quand je marie à mes dépens, un neveu qui vous déplaît, afin de l'éloigner de vous... (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
  285. Vous me faites plaisir, Madame. (Acte 3, scène 6, LA VEUVE)
  286. Votre nièce partira demain pour la basse-Normandie. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
  287. Et votre neveu pour la Gascogne... (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
  288. Vous hésitez encore à cette seconde proposition, cela me ferait soupçonner que... (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
  289. Ce qui me détermine, c'est la peur... de déplaire à ma femme. (Acte 3, scène 6, L'INTENDANT)
  290. La crainte que j'ai de... de fâcher mon mari. (Acte 3, scène 6, LA VEUVE)
  291. C'est donc un mariage fait, donnez-vous la main. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
  292. Nous allons la répéter en votre présence. (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  293. Quand un galant bien fait, de bonne mine v.100 (Acte 3, scène 6, LA SUISSESSE)
  294. La la la la : je vais chanter, La la la la, v.108 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  295. Mon Opéra, La la la. Donnez-moi le ton. Je n'y suis pas. v.109 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  296. La, la, la, d'une beauté, v.114 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  297. La reprise est d'un goût v.117 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  298. Voici la Pièce, écoutez jusqu'au bout. v.119 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  299. La lire v.122 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  300. La, La ri ta ri ta tire, v.123 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  301. La li ta ra v.124 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  302. La science v.127 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  303. Et la Magnificence v.129 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  304. De mes clameurs. v.130 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  305. Mais la saillie, v.151 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)

Dans les 1862 textes du corpus, il y a 18 textes (soit une présence dans 0,97 % des textes) dans lesquels il y a 4133 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 229,61 occurences par texte.

Titres Acte 1 Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Total
1 LA JOUEUSE6368567244303
2 LA JOUEUSE2407013
3 LA NOCE INTERROMPUE1400000140
4 LA NOCE INTERROMPUE25000025
5 LES MAL-ASSORTIS621800080
6 LES MAL-ASSORTIS28000082
7 LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOS?100001
8 LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ13574000209
9 LE D?PART DES COM?DIENS60000060
10 LE DÉPART DES COMÉDIENS26000026
11 LE CHEVALIER JOUEUR168105488239
12 LE N?GLIGENT458913500269
13 LE NÉGLIGENT18080026
14 L'ESPRIT DE CONTRADICTION1250000125
15 LA RÉCONCILIATION NORMANDE7992906650377
16 LE JALOUX HONTEUX7069516341294
17 LES ADIEUX DES OFFICIERS64000064
18 LES ADIEUX DES OFFICIERS67000067
19 LE MARIAGE FAIT ET ROMPU002002
20 LE MARIAGE FAIT ET ROMPU71766500212
21 LE FAUX INSTINCT76654200183
22 LE FAUX INSTINCT300003
23 LE FAUX SINCÈRE73105656977389
24 LE FAUX HONN?TE HOMME881098000277
25 LE DÉDIT77000077
26 LA MALADE SANS MALADIE7570514640282
27 LE DOUBLE VEUVAGE389514200275
28 LE CHEVALIER JOUEUR030003
29 LE DOUBLE VEUVAGE08220030
  Total150111068093773404133

 

 Lexique d'un texte

 Cherche dans un texte

 Lexique

 Cherche chez un auteur

 Cherche dans le corpus

 Archaïsmes